
Lire un poème
c’est monter sur sa balançoire d’enfance
celle en bois écaillé
celle qui vous emporte
dans sa course oscillante
sa course consolante
loin de l’école et des devoirs du soir
De plus en plus vite
de plus en plus haut
les pieds dans le ciel
Et l’on recommence
un aller sans retour
qui ne redescend jamais.
Sinziana Ionesco Octobre2019
Photo: Pixabay
Source : Sur sa balançoire
- Esterina et M. de Saint-Michel aiment ceci