Depuis : Majuscule de la muse

 
Majuscule de la muse, en tête de phrase au déroulé des rêves qui baignent le suc,
de l'abeille à la ruche riche de presse et de futur...
jusqu'au point final embrochant l'issue sevrée qui mue, tangue dans une autre rue,
à l'afflux de passants qui dévident leurs pas d'usure.
 
Majuscule de la muse, rusant et usant au point virgule de transfuge qui déplace et mue,
la fin à l'allongé des mots s'étalant sur la plage vivante de langage, chantante aux différentes avenues... 
au syncopé de rupture, au rebondis d'une trêve légère qui le sens déplace et transmue.
 
Majuscule de la muse, abondante et absorbante au débit d'images nues,
à l'expression de cadres successifs qui cumulent…
avec bonheur le film brut ravageant cœurs et têtes obscurs,
vers une dimension finale se heurtant à la vie trouée d'ennui et de vicissitudes.