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Depuis : Poésie

Posté par claus, 19 octobre 2018 · 271 visite(s)

 
Il y a le cœur qui bat
aux tempes des mots,
et puis l'âme oriflamme
qui navigue les images.
 
Il y a le temps béni
où les verbes s'épanouissent,
et puis le souffle des vers
qui s'écoute, fougue en l'air.
 
Il y a des rêves au présent
sans trêve, aux averses d'adresse,
et puis le reste encore absent,
qui tangue l'esprit au cœur de la langue.
 
Il y a la force des virages 
qui tournent les pages,
et puis le matin plainte
qui peine dans des draps d'emprunt.
 
Il y a le ciel cruel à la capture
des crépuscules obscurs,
et des aurores délavées de liens,
à la douceur sans fin.
 
Il y a l'enfer terne sans frein
qui piège les rimes au futur,
et puis le paradis soudain
qui revigore l'écriture.
 
Il y a enfin la clé d'ut
qui ouvre la porte des armures,
et puis les mains recluses
qui tâtent les larmes des drames repus.
 



Source : Poésie



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