Aller au contenu





Depuis : L'empire de la nuit

Posté par claus, 30 octobre 2018 · 332 visite(s)

 
Rêves éclos à la jungle du cerveau,
au mourir d'une nuit dans les confins du jour éteint,
je te suis au coeur de tes caprices provocants en vase clos,
et capture quelques images suintées à la conscience cascade bouffie de sommeil.
Empire de la nuit, défilé au gré de tes volonés sans appel,
où règne la force de tes ressorts au désordre de fièvre.
 
Rêve bizarre au hasard d'une étincelle,
entrain jusqu'à l'amer de l'enfer ou la douceur du ciel,
je m'enivre à la folie de tes mixages pèle mêle de bazar,
où dérape sur les farces détale de la foire aux cadences des cauchemars.
Empire de la nuit aux rires et pleurs d'un monde sans foi ni loi,
où règne la force de l'oubli serein, ou de l'inconfort aux cibles de sceau criblées de mémoire.
 
Rêve ressurgi au cœur des secrets désirs,
sens transpirés au puits du temps où tout est permis, 
je vis surexposée à la magie sans remords du sort de mes envies,
inconscient défoulé, si libre, si libre où se fêtent bacchanales et carnavals de cris.
Empire de la nuit, se bâtissent, se détruisent les mirages sans âge,
où règne la force des normes sabordées à la morsure où brûlent les affres d'une insoumise folie.
 



Source : L'empire de la nuit



Derniers commentaires