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Depuis : Ville

Posté par claus, 31 décembre 2018 · 275 visite(s)

 
Comme les murs de ces rues sont durs et tristes de froid,
à se sentir prisonniers à l'étouffé dans une cage...
 
Comme les murs de ces puissantes avenues sont hauts,
aux graffitis de leurs risques, aux rêves trahis,
à ne plus oser tourner la tête vers le ciel,
à essayer de le dompter à la revanche de l'homme et de son insignifiance...
le ciel a disparu, englouti aux façades impérieuses
de ces gratte-ciel qui sont sortis de terre, à la conquête du vertige trompeur...
pour manger l'espace du vent et l'allure des hommes qui s'y ruent.
 
Comme les labyrinthes de cette grande et longue et large ville sont compliqués,
à s'y perdre soi-même aux dédales qui forcent et faussent le pas...
comment s'y sentir libres et bien ?
Tous les décomptes de nos pas sont inscrits sur les murs, dans les rues et les avenues,
trottant à la montre du portable qui aura vite fait d'effacer nos traces.
 



Source : Ville



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