Seul devant toi
Que le rouge du printemps n’apparaissait pas comme une défaite
Ou une victoire éphémère au goût amer
Seule devant nous
Là où tu n’aurais pas pu mieux te tenir
Droite et gauche
À nous armer d’intelligence
À me donner l’envie d’effleurer chaque page
Le parfum des armes ultimes
Me rappelle ta voix prenante
Pesant chaque mot s’imprégnant dans tout mon être
Comme le tintement du son de la justice qui jadis a sillonné les rues de Montréal
Je t’écris pour te dire que je t’aime[1]
[1] L’homme rapaillé, Gaston Miron.