Condamné à ne vivre que le temps d'un été,
Jusqu'aux derniers beaux jours tu pastelles le ciel.
Tes ailes si fragiles, t'emmènent au gré du vent,
De corolles en pétales, d'étamines en pistils.
Insouciant tu butines, privilège des Dieux,
Des fleurs magnifiques, qui s'ouvrent au soleil.
Je n'envie pas ton sort, insouciant papillon,
Car la plus délicate, la plus belle de toutes,
Aux fragrances subtiles, à la douceur du jour,
A des cheveux d'ébène, et des lèvres carmins,
Des yeurs noirs et rieurs, qui tourmentent les rêves.
Néanmoins tu pourras, avec légèreté,
Te poser un instant, sur sa main blanche et fine,
Et découvrir enfin, ce qu'est l'éternité.

2 réponses à ce sujet
#1
Posté 11 janvier 2014 - 11:57
- M. de Saint-Michel, Selphie, FlyingK et 1 autre aiment ceci
#2
Posté 12 janvier 2014 - 01:45
Superbe!
#3
Posté 12 janvier 2014 - 08:33
J'aime beaucoup
Aussi étiqueté avec au moins un de ces mots-clés : Eternité, beauté
Espace de publication →
Salon Principal →
Mauvaise herbe ?Ecrit par francoisville, 30 nov. 2022 ![]() |
|
![]() |
||
Espace de publication →
Salon Principal →
Poètes confinésEcrit par FARABAL, 31 mai 2020 ![]() |
|
![]() |
||
Espace de publication →
Salon Principal →
EN CE PRINTEMPS 2020.Ecrit par RUDELLE Jean-Pierre, 04 avril 2020 ![]() |
|
![]() |
||
Espace de publication →
Salon Principal →
ContemplativeEcrit par claus, 01 nov. 2019 ![]() |
|
![]() |
||
Espace de publication →
Salon Principal →
MalléableEcrit par claus, 27 oct. 2019 ![]() |
|
![]() |