675 réponses à ce sujet

[Comtoise]

Le sabbath noir, brrrr effrayant (sourire)

Et blue oyster cukt, pas mal

[serioscal]

J'ai rompu avec ma femme car elle

ne pouvait m'aider avec ma cervelle.

 

Les gens me prennent pour un dément

car je fronce les sourcils tout le temps

 

interlude

 

Et tout le jour je ressasse des faits

mais aucun d'entre eux ne me satisfait

 

Et si je ne peux pas me pacifier

je crois que je deviendrai fou à lier

 

Peux-tu m'aider ?

Habiter mon cerveau ?

Oui ?

 

J'ai besoin que quelqu'un puisse m'ouvrir

l'oeil sur ce que je ne puis découvrir

 

Je ne puis voir le monde chatoyant

qu'on me décrit. Suis-je donc malvoyant ?

 

Faites-moi une blague ! J'aurais l'air

idiot. Riez ! Mes larmes sont de fer.

 

Solo de guitare par Tony IOMMI :-)

 

 

La joie, je ne pourrais pas l'éprouver.

L'amour, je ne puis même le rêver.

 

Interlude

 

Et si vous entendez ces mots barrés ;

aimez la vie, je ne puis l'espérer.

[Comtoise]

Certes, faut avouer

Que j'ai changé de musique

Depuis ce temps là

 

Motorhead dans le style était assez radical

[AURE]

J'ai rompu avec ma femme car elle

ne pouvait m'aider avec ma cervelle.

 

Les gens me prennent pour un dément

car je fronce les sourcils tout le temps

 

interlude

 

Et tout le jour je ressasse des faits

mais aucun d'entre eux ne me satisfait

 

Et si je ne peux pas me pacifier

je crois que je deviendrai fou à lier

 

Peux-tu m'aider ?

Habiter mon cerveau ?

Oui ?

 

J'ai besoin que quelqu'un puisse m'ouvrir

l'oeil sur ce que je ne puis découvrir

 

Je ne puis voir le monde chatoyant

qu'on me décrit. Suis-je donc malvoyant ?

 

Faites-moi une blague ! J'aurais l'air

idiot. Riez ! Mes larmes sont de fer.

 

Solo de guitare par Tony IOMMI :-)

 

 

La joie, je ne pourrais pas l'éprouver.

L'amour, je ne puis même le rêver.

 

Interlude

 

Et si vous entendez ces mots barrés ;

aimez la vie, je ne puis l'espérer.

 

Merci !

[Comtoise]

J'ai rompu avec ma femme car elle

ne pouvait m'aider avec ma cervelle.

 

Les gens me prennent pour un dément

car je fronce les sourcils tout le temps

 

interlude

 

Et tout le jour je ressasse des faits

mais aucun d'entre eux ne me satisfait

 

Et si je ne peux pas me pacifier

je crois que je deviendrai fou à lier

 

Peux-tu m'aider ?

Habiter mon cerveau ?

Oui ?

 

J'ai besoin que quelqu'un puisse m'ouvrir

l'oeil sur ce que je ne puis découvrir

 

Je ne puis voir le monde chatoyant

qu'on me décrit. Suis-je donc malvoyant ?

 

Faites-moi une blague ! J'aurais l'air

idiot. Riez ! Mes larmes sont de fer.

 

Solo de guitare par Tony IOMMI :-)

 

 

La joie, je ne pourrais pas l'éprouver.

L'amour, je ne puis même le rêver.

 

Interlude

 

Et si vous entendez ces mots barrés ;

aimez la vie, je ne puis l'espérer.

 

 

y'a quelqu'un de dément ici sur tlp ?

[Comtoise]

Ah, tu me rassures

[Comtoise]

Pour agrémenter

 

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[serioscal]

Le dément est celui qui dément.

[Comtoise]

Le dément est celui qui dément.

 

 

Est-ce la définition étymologique serio ?

[serioscal]

Au lendemain du jour de l'an, un homme s'éveille avec la gueule de bois.
- Diable, la limonade devait être trafiquée.
Or, le café était vert pâle.
- Fichtre, ce café aussi sera toxique ! Et j'aurai mal aux pieds !
Le téléphone sonna.
- Bonne année, monsieur Tcholov ! Puis-je vous proposer un bol de cyanure ?
Mais le café toxique avait fait son effet. Monsieur Tcholov se rendormit sans raccrocher le téléphone.

[serioscal]

[serioscal]

Une jeune femme trouve un oeil dans la rue.
- Diable ! Cet oeil doit appartenir à quelqu'un, s'exclame-t-elle en passant une main dans sa jolie chevelure.
- Hé, hé ! Ricane derrière elle un pirate borgne. Vous allez me rendre un fier service !
- Mais gentil n'a qu'un un oeil, rétorque la jeune femme qui sort une grosse cuillère de son sac à main.
Et d'un geste agile, elle déloge l'oeil qui restait au pirate désormais aveugle !
- Où suis-je ? Où suis-je ?
Une automobile passe rapidement à cet instant.
Le pirate écrasé expire en pleurnichant :
- Mais gentil n'a qu'un oeil ! Il n'y a pas de cornichon dans ce pays ?

[Jérôme nyctalo]

La grande blonde entre en coup de vent dans la "Boulangerie-Pâtisserie Lucette" dix minutes avant la fermeture, le dernier jour des soldes, alors qu'une file de dix clients au moins attend devant le comptoir.

- Désolée, grande blonde, fait une petite rousse, mais vous n'aurez plus rien! Ah! Ah! Il ne reste presque plus de tartelettes aux fraises montées en pendentifs!

- Qu'à cela ne tienne, sourit la grande blonde. Elle tire alors un browning tout neuf de son sac et ajoute: mon récent cadeau d'anniversaire va m'être très utile!

Et la voici qui descend la petite rousse, sa copine châtain-clair, le monsieur bedonnant devant elles, le grand type sec au noeud-pap rose et...

- Oh! Oh! Oh! Du calme! crie Lucette en bondissant de derrière son comptoir. Ce sont de fidèles clients! Mon chiffre d'affaires va en pâtir les jours prochains et les temps sont durs, merde!

- Désolée! grimace la grande blonde en se précipitant vers la porte d'entrée restée ouverte, et en descendant le petit moustachu rigolard qui passait devant le magasin.

- Oh! lui, il était pas client! dit Lucette en retournant derrière son comptoir. La grosse dame qui descend de sa voiture, là-bas, non plus d'ailleurs.

[serioscal]

Un homme boit son café. A la troisième gorgée, il s'étrangle... Et meurt.
Sa femme retrouve le cadavre verdâtre du mari décédé et pleure.
- Mon dieu ! Mais c'est horrible ! Nous n'avons même pas eu le temps de faire les courses.

[serioscal]

Tout cela fera un bon pootjevlesch !

[serioscal]

Une pause musicale pour préparer la Toussaint.



System of a down, c'est pas mal mais c'est trop sophistiqué, c'est pas du doom.

Saint-Vitus, c'est du pur doom. La fatalité, ça ne fait pas de chichis.

[serioscal]

Une femme regarde l'eau d'un bassin clignoter et dessiner des formes abstraites. Elle en déduit mentalement que les extraterrestres (des serpents-girafes, à n'en pas douter) cherchent à s'expliquer le rôle du cornichon dans le développement des cultures humaines.
Mais au moment où elle subsume une loi de régularité dans le chaos du clapotis de l'eau, une odeur fétide envahit l'espace.
C'est Gérard.
Gérard est un philosophe du quotidien. Il pète et c'est un aphorisme qui ébranle cinquante siècles de pensée sédimentarisée.
- Gérard, tu pues !, se plaint la belle dame au bord de l'eau.
Et l'homme qui se néglige sciemment de rétorquer, avec un a-propos à couper le souffle :
- Coin ! Coin ! Coin ! Coin !

[Jérôme nyctalo]

- Madame la sous-directrice du magasin, vos pratiques sont tout à fait scandaleuses, et vous devriez avoir honte! crie le client qui s'en revient du rayon fruits et légumes.

- Ah! Monsieur le client, rétorque immédiatement la sous-directrice, nous sommes ici dans un supermarché tout ce qu'il y a de sérieux, toujours au service du grand-public! Veuillez mesure garder et ne pas nous confondre avec la "Boulangerie-Pâtisserie Lucette" et ses gâteaux chicos pour clientes déjantées, défouraillant à tout-va, ou la friterie "Chez Mimile" où de jeunes évaporées, telle cette actrice anglaise, là, cette Alice Caroll, réclament des hamburgers au lapin blanc, fourrés d'oignons-montres et de fromage du Cheschire, et le sourire de Mimile en plus, et....

- Stop, Madame Morhange, cessez de nous entraîner dans une oiseuse digression! J'accuse et je prouve! clame le client en déposant le contenu de son chariot sur le tapis roulant de la caisse la plus proche: et voici un sac de dix kilos de pommes de terre qui ont verdi avec beaucoup d'entrain; une énorme botte de poireaux montés proche du désespoir, une caisse de laitues prématurément vieillies et rabougries, une cagette de navets résolument véreux, une autre de tomates pourrissant avec conviction et un cornichon neurasthénique, en pleine crise existentielle. Et tout cela pour le prix de...

- Dix euros et trente centimes. Mais le cornichon neurasthénique est gratos, annonce la caissière d'une petite voix flûtée.

- Voilà! Dix euros trente pour des produits de première nécessité que le client devra encore transporter et puis jeter immédiatement à la poubelle une fois rentré chez lui! Ce sont là pratiques innommables, Madame la sous-directrice!

- Ah! Permettez, Monsieur le client! Le magasin est, comme toujours, au plus près de ses clients! Il n'est pas question pour nous de vendre à nos clients des produits qu'ils jetteront en rentrant chez eux: Pendant toute la semaine de promo sur les fruits et les légumes nous mettons à disposition, gratuitement, une poubelle derrière chaque caisse enregistreuse! Et toc!

- Vous payez par chèque, par carte ou en espèces? demande la caissière.

[serioscal]

Chez le médecin.
- Ma vie est un compost ! Si vous saviez ! Et je crois que je suis en train de mourir.
- Où avez-vous mal ?
- Au supermarché, docteur ! Spécialement au rayon "fruits et légumes".
- Non, je veux dire...
- Je peux vous donner l'adresse ! Et mes tickets de réduction qui me seront inutiles quand je serai mort !
- Il faut penser à varier...
- Avariés, c'est bien cela ! Les produits frais de cette enseigne ne le sont pas plus que mon existence compostale !
- Eh bien ! Je ne puis rien pour vous mais vous me devez 27 euros à présent.
- Vous acceptez l'oseille ?

[Jérôme nyctalo]

Chez le même médecin.

- Que puis-je pour vous, madame?, demande le praticien, son sérioscope autour du cou.

- J'ai mal à mon supermarché, docteur, si vous saviez!

- Oh! Mais je sais: vous avez spécialement mal au rayon "fruits et légumes"! Merde! C'est une véritable épidémie! Je devrais ouvrir un cabinet annexe dans la galerie marchande! Ce rayon "fruits et légumes" m'a l'air particulièrement juteux!

- Ah! non! non! non! Moi je souffre de tout le magasin: je suis la patronne! Mon bénéfice a tellement enflé que je vais devoir payer l'impôt sur la fortune! Au secours! Je suis allergique à l'impôt sur la fortune! C'est une véritable phobie! C'est bien simple, docteur, quand mon service comptabilité évoque cet impôt, j'ai immédiatement une réaction cutanée: Je me couvre de bijoux en or et je dois garder la chambre forte pendant plusieurs jours! Ah! docteur, pour pouvoir y échapper, je vous supplie de me signer un certificat  authentifiant cette phobie!

- Hm! Rien de plus simple, madame, fait le médecin en signant un papier et en le lui donnant. Vous n'êtes pas la première patiente à me demander cela. J'en ai toujours plusieurs d'avance. Vous me devez  27 euros.

 - Bée! J'ai une autre phobie, dit la femme en se levant: le règlement des consultations chez le médecin.

[serioscal]

Le médecin, seul.
- Ces douleurs de supermarché ne me disent rien qui vaille. Je feuillette le Necronomicon Serioscopus et je ne trouve rien pour soulager ces pauvres gens. Ils finiront avariés, quelle avanie ! Et pourtant la directrice du supermarché est une très jolie femme, je voudrais bien l'aider. Plus le légume dépérit et plus les prix augmentent ! Mais les ventes stagneront et les clients mourront à cause de salades toxiques et de patates mortifères. Que faire ? Que faire ? Que faire ?
Le téléphone sonne.
- Allo ?
- Allo, oui ! Mais allo... seille, docteur !
- Qui êtes-vous, maladrin ?
- Vous n'avez pas à le savoir. Appelez-moi Métaphysique.
- Ah oui ?
- Ah oui.
Et le médecin déboussolé de décider d'augmenter ses tarifs.
- Je me moque d'être déconventionné ! Je serai sponsorisé par les épiceries de quartier, voilà !

[serioscal]

Elle a dû être stromaétisée, la.pauvre dame :-/

[serioscal]

Paypal hisse au pays des merveilles, dit-on.

[Jérôme nyctalo]

Le médecin est si déboussolé qu'il décide de s'octroyer une pause-déjeuner:

- Tiens, comme j'ai augmenté mes tarifs, je vais pouvoir retourner chez Mimile, manger en terrasse au milieu des grosses légumes, ça me changera un petit peu.

 

Dès son arrivée, Mimile en personne vient l'accueillir:

- Docteur! Cela fait plaisir de vous revoir. Vous avez toujours un bien beau sérioscope, par contre vous avez une sale tête: vous êtes aussi pâlot qu'une endive!

- Ah! Mimile! J'ai beaucoup de cas complexes à traiter et je suis quelque peu désemparé...

- Hé bien, docteur, je vous prescris immédiatement une cure de six repas consécutifs, en terrasse, à heure fixe, et, pour vous remonter le moral j'ai ce qu'il vous faut: le hamburger  poétique!

- Ah!

- Et les quatre qualités du hamburger poétique sont selon moi: 1- Etrangeté. 2- Fromage soufflé. 3- Présence. 4- Agilité.

- Ah?!

- Mais non, je déconne, docteur! Le bon hamburger  poétique doit être goûtu!, dit sentencieusement Mimile.

- Et poétique, quand-même? demande le médecin pour montrer qu'il suit un peu.

- Ah! oui, oui! Certes même! Nous sommes la seule métafriterie de France, du Monde et même peut-être de TLP, aussi avons-nous une réputation à soigner, docteur!

- Alors, va pour un hamburger poétique, dit le médecin, rassuré.
- Le principe de dégustation est simple: vous devez apprécier et reconnaître au goût le poème qui aura été inscrit à la sauce ketchup sur la tranche de fromage, étant bien entendu que le capuchon du petit pain aura été replacé avec la plus extrême douceur, pour ne pas brouiller le poétique message! Si vous y parvenez, vous gagnez une réduction de 10% sur le prochain hamburger!

- Il faut un palais de connaisseur, mais le principe est alléchant, salive le médecin.

- La métafriterie " Chez Mimile" est bien la seule à conjuguer ainsi nourritures matérielles et nourritures spirituelles! Vous me devez 27 euros, docteur.

- Ah! Mimile, vous êtes un brigand!

- Peut-être, docteur, mais les frites placées en rangées égales dans le cornet de facture classique accompagnant ce hamburger sont toutes exactement de la même longueur: 8, 10 ou 12 centimètres, sauf si le poème- ketchup est en vers libres, bien entendu.

[serioscal]

Sur ce forum de poésie observé attentivement par les peuples extraterrestres qui se demandent à quoi peut bien servir l'humanité, les cas d'indigestion étaient de plus en plus fréquents.

N'rrr'gh'ku était un de ces observateurs. Il se grattait l'appendice fémoral-cérébral-vertébral en réfléchissant :

- ces humains dotés de la fonction poétique désignée xsgdtvgdx ne parlent que de bouffe notée hfujkvvhb. La poésie est donc cela dans leur univers symbolique noté rhlcddhydub ?

Or, Mimile, qui revenait de la boucherie, remarqua la présence d'une ombre-flaque qui trahissait apodictiquement ladite présence extraterrestre.

- Il ne suffisait pas que l'on trouvât des vers dans mes poèmes burgers à cause de ce diable de boucher pour qui le poème burger ne devrait être qu'émotion et potiron ! Il faut encore que je sois la risée de l'univers à cause de l'indiscrétion de nos amis extraterrestres ! J'en ai mal à l'oesophage, brutalement !

Le médecin qui, en désespoir de cause, s'était allié aux extraterrestres, l'attendait avec un couteau de boucher.

- Je peux bien vous aider, Herr Mimile ! Mais ça fera 27 euros et 72 centimes.

[Jérôme nyctalo]

- Ah! Docteur, j'accepte votre aide, car vous avez un bien beau couteau, même s'il ne s'agit pas d'un couteau-laser! Allez enfiler un tablier: nous avons beaucoup de travail pour ce soir.

- Ach! A fos ortres, Herr Mimile! répond le doktor en faisant tournoyer son couteau.

- Laissez tomber le Herr Mimile! Entraînez-vous plutôt à dire: Sir Mimile!

- what? I don't understand...

- Le quai d'Orsay m'a fait savoir que la reine pouvait bientôt venir, incognito, déjeuner en terrasse. Je vais donc créer un nouvel hamburger en son honneur: le Burger-Queen! Vous allez par conséquent apprendre à calligraphier à la sauce-ketchup quelques sonnets de Shakespeare, et avec un cornet de frites aux couleurs du drapeau anglais, le titre de Lord est dans la poche!

- Lord Mimile! hé  ben !

- Et je vais d'ores et déjà me montrer grand seigneur: pour célébrer votre alliance avec les extraterrestres j'augmente  votre salaire. Je vous offre "La lune et soixante-quinze centimes"!

[serioscal]

Jung rapportait cette anecdote.

Deux espions allemands étaient à Londres, à une terrasse de café.

Le serveur vient et leur demande ce qu'ils veulent boire. Les allemands commandent donc deux verres de whisky.

En bon professionnel, le serveur leur demande cette précision essentielle :
- Dry ?

Et l'un des espions de répondre, sans réfléchir :
- Nein ! Zwei !

Et c'est ainsi que les deux hommes démasqués ont été arrêtés.