675 réponses à ce sujet

[Comtoise]

Qui c'est ?

Renseignement pris, je te suis dans ton choix Pascal

Le sous commandant Marcos a été initié aux enseignements de la théologie de la libération pendant sa scolarité au collège jésuite8 puis à l'institut culturel de Tampico et y aurait commencé l'élaboration de son « engagement social »9. À 20 ans, en 1977, il décide de poursuivre des études de philosophie et de lettres. Il termine sa licence en trois ans (au lieu de cinq habituellement) et le président José López Portillo lui remet personnellement en 1982 la médaille Gabino Barreda, honorant les meilleurs étudiants de l'UNAM10,11. À cette époque, Guillén Vicente étudie des écrits de Louis Althusser, de Michel Foucault, de Karl Marx et de Friedrich Engels, auxquels il déclare toutefois préférer le Don Quichotte de Miguel de Cervantes12.

Au début des années 1980, il fait quelques séjours au Chiapas afin de travailler à l’organisation de projets de santé, de syndicats de travailleurs et à la mise en place de cours de premiers soins et de communication radio. Il donne des conférences sur l'administration des affaires à Tampico, et enseigne la communication en design graphique au sein de Université Autonome Métropolitaine (UAM), à Mexico. En 1983, il se voit offrir un poste de professeur à l'UNAM. Selon des rumeurs nées en 1980, il se serait constitué au sein de l’université UAM, à cette époque, un noyau de professeurs révolutionnaires qu'il fréquentait. Ses idées révolutionnaires le poussent dès février 1984 à remettre sa démission et à s’engager résolument dans ce qu’il pense être la praxis.

Quand il rejoint, en 1984, l’EZLN, formée un an auparavant, Marcos aurait occupé le cinquième poste en importance dans la hiérarchie militaire zapatiste. L’EZLN était alors conduite par Fernando Yáñez, alias Raúl o Germán. Il devient chef de l’armée zapatiste en 198613. Depuis le soulèvement zapatiste de 1994, il est de surcroît porte-parole des forces zapatistes et du Comité clandestin révolutionnaire indigène de l’Armée zapatiste de libération nationale. Marcos a fait évoluer son discours au fil des années, passant du marxisme à l'altermondialisme sans pour autant déposer les armes de la critique sociale14.

En 1995, le président mexicain, Ernesto Zedillo, révèle que le sous-commandant Marcos est un ancien professeur de l'Université nationale autonome du Mexique, Rafael Sebastián Guillén Vicente. Cela a été confirmé par son père15 et par sa sœur Mercedes del Carmen Guillén Vicente (membre de la direction du PRI, ex procureur général de justice de l'état de Tamaulipas16. ) 17

[serioscal]

Un peu de lecture :
http://cspcl.ouvaton...?id_article=204

Marcos est en plus d'un homme d'exception un immense poète.

Après quoi nous reviendrons à la métaphysique avec l'histoire édifiante de cet homme qui veut retourner son jardin. Il bine, il creuse, il jette des grenades près des potirons et quand sa femme rentré du travail, elle découvre un véritable champ de bataille.
- Tes coucheries ignobles, passe encore, gringo ! Mais ça...
- Ne t'énerve pas, chérie ! J'ai retrouvé le cadavre de ton amant dans le grenier.

[Comtoise]

On dirait que tu lis dans mes commentaires comme on lisait dans les entrailles des animaux au moyen-âge

En quelques clics de mon retour, je suis déjà nu

[serioscal]

Euh... Pas fait exprès :-/

[Comtoise]

C'est vraiment trop drôle, ça m'amuse beaucoup

J'ai en effet un jardin qui me cause des embrouilles

Avec ma très chère.....

Incroyable coïncidence d'avoir révélé l'affaire

[serioscal]

Dans l'ouest, quand la métaphysique est plus belle que la réalité, c'est la métaphysique qui devient réalité.

Bon courage, ô céleste jardinier ! Tu pourras dire à ta chère et tendre : "cela, c'est la métaphysique."

Elle sera convaincue si tu lui narres l'histoire de cette femme qui voulait acheter des bretelles pour son mari. Or, dans le magasin la vendeuse s'offusque.
- Mais votre mari ne peut pas porter de bretelles !
La cliente, méfiante, ne comprend pas :
- D'où connaissez-vous mon mari ?
- Mais enfin madame ! Il se promène tout nu dans le quartier. C'est un slip ce qu'il lui faut.

(J'espère ne pas taper dans le mille, cette fois :-)

[Jérôme nyctalo]

Après s'être restauré d'un plat de poissons frits dans le bistrot "Chez Francis", le petit homme prend le parti de ne pas passer l'éponge sur l'étrange disparition du bateau-mouche. Il retourne sur les quais afin de questionner la préposée aux transports fluviaux.

- Hé bien, confie simplement celle-ci, c'est une bombe insecticide oubliée en plein soleil, sur le pont, qui a explosé, et avec elle le bateau-mouche. Mais, si vous désirez vraiment partir, il nous reste de très beaux débris.

- Hm!...fait l'homme.

- Nous vous faisons un rabais, évidemment...

- Bon d'accord, décide l'homme, mais un débris avec un morceau de siège, alors...

Le marché conclu, c'est le commandant naufragé lui-même, William Bureau, qui remet un ticket d'embarquement à l'opiniâtre chasseur de baleines.

Celui-ci se dirige ensuite, tout frétillant, vers la passerelle d'embarquement, et c'est alors que le ticket explose.

[Jérôme nyctalo]

En ce jeudi 2 juin, Place de la gare, les premières notes produites par le 6° de ligne se font entendre, tandis qu'une jeune-fille aux mèches folles explique à son voisin débraillé comme un étudiant que la musique  a une indéniable influence sur le comportement humain. Et puis, elle lui détaille le programme:

- 1° Marche solennelle,   Zinnen.

  2° Les Bavards ( quadrille),   Offenbach.

  3° Faust ( grande fantaisie ),   Gounod.

  4° Les Songes dorés ( polka-mazurka ),   Strauss.

  5° La Traviata  ( grande fantaisie ),   Verdi.

  6° Polka des fifres,   Pascal.

  7° Aux bords du Rhin ( grande valse ), arr. par L. Brasart.

- Et mes désirs brutaux s'accrochent à vos lèvres, braille en bavant le garçon, tandis que sa main, déjà, déniche la bottine, le bas...

- Ah! ben vous alors, suffoque la jeune-fille, on peut dire que vous êtes vraiment sensible A la Musique!

[serioscal]

Après la sodomie du soir, l'homme dit à sa bien-aimée :
- Tu sais, chérie ? Des fois, j'ai l'impression que la vie est franchement métaphysique.
Dehors, un chien aboie. L'homme se gratte la tête.
La femme regarde son aimé et finit par lui expliquer ce qui, réellement, a lieu :
- Je crois que nos voisins regardent le match de foot, mon bon !

[serioscal]

Beaucoup d'hommes aussi.
Mais dans un cas comme dans l'autre certain(e)s apprécient.

[No. 7]

A mon humble avis, c'est pour l'un une bonne raison de se soumettre et pour l'une une bonne raison de se révolter ...

 

mais rarement de la bonne manière ...

 

Ce que l'on gagne d'un coté, on le perd souvent de l'autre ...

 

[serioscal]

Cette histoire de sodomie était vraiment un attrape-mouches...

[No. 7]

[serioscal]

Ici, il n'y a que métaphysique.

[No. 7]

C'est vous qui avez lancé le débat, cher !

 

[serioscal]

Aucunement. Je raconte des histoires. Des histoires simples et innocentes.

[serioscal]

La demoiselle un peu têtue expliquait à sa mère :
- Si je me marie, il faudra inviter les voisins. Or, je les déteste. Mais si je poursuis mes études, je devrais fréquenter les fils de ces mêmes voisins qui sont de véritables coings. Je pourrais travailler au supermarché mais nos voisins y sont toujours fourrés. Je ne sortirai plus de ma chambre !
La mère écoutait sa fille gravement. Après toutes ces explications, elle voulait faire comprendre à sa fille que la vie est parfois faite de choix désagréables.
- Maman, on sonne à la porte ! Ce sont nos horribles voisins ! J'ai peur ! J'ai peur !
Mais la mère a souri à sa fille :
- Non, ma chérie. C'est la police. Nos pauvres voisins sont morts hier dans l'incendie que tu as provoqué.
- Et quoi ? Je devrai me marier.avec le commissaire, peut-être ?
- Non... Mais tu devras reprendre tes études. Le supermarché est fermé aujourd'hui.

[No. 7]

Après toutes ces explications, elle voulait faire comprendre à sa fille que la vie est parfois faite de choix désagréables.

 

 

 

 

NB : j'ai un profond respect pour les forces de polices et le travail que celles-ci effectuent - le 2nd clip est donc (éventuellement) à prendre sur un plan métaphorique : une sorte de réflexion étrange sur une des symboliques de la religion Vaudou ...

[serioscal]

Il gratta au fond de sa poche et y trouva un oeil.
Pourtant, il n'en avait perdu aucun. De toutes façons, cet oeil était auburn. Il ne connaissait personne qui eût les yeux auburn.
Il déposa une annonce sur Internet. Mais personne ne cherche son oeil sur Internet !
En désespoir de cause, il se gratta la tête. Mais dans ses cheveux, il trouva une oreille.
Que faire ? Personne ne le croirait quand il raconterait toutes ces trouvailles.
Or, midi approchait. Et il n'avait rien à manger.
Le téléphone sonna :
- Quoi de neuf, Rodrigo ?
- La vie est belle, Maurizio ! Mais gentil n'a qu'un oeil.
De son côté, Maurizio se décomposait :
- Je n'ai pas oublié un doigt chez toi ? Je cherche un doigt auburn.
Pendant ce temps, l'oeil sautait dans la casserole intermédiaire.
À cause de ce maudit coup de fil, l'oreille allait brûler. Rodrigo insulta son ami :
- Prends donc des cours d'anatomie, si tu tiens à ta peau ! Mahouin ! Mahouin !

[dragon dé-bridé]

Le bonbon Vichy et sa boisson célestine :

 

La France est heureuse de présenter son nouveau bonbon officiel à emporter partout au Parlement Européen. Ne pas hésiter d'en proposer aux sympathisants. La France ne manquera pas d'en présenter très avantageusement les attributs :

_Une forme hexagonale (enfin presque mais on a jamais été très regardant), parce que nous c'est la France, c'est pas l'Europe. La France c'est un hexagone.

_Le nom de la ville qui se serait si bien fait remarquée auprès de nos amis allemands. S'il ne goutent pas à la blague, gouteront-ils au bonbons ?
Nb : Si cette ville fait partie de l'Allier, promis que ce n'est qu'un faux ami, juste un hasard qui prendra très vite fin. On va bientôt détruire l'existence politique de ces départements pour éviter à tout prix cet immonde quiproquo.

_Une couleur blanche.
Noire, marron, grise, jaune ou beurre eut été un attribut qui eut fait tâche si vous aviez par malheur chopé le Parkinson (quand on en mange en général c'est qu'on a l'age de l'avoir)
On risque pas de salir sa légion d'honneur ( parce qu'à moins d'être footballeur ou chanteur ringard, là aussi il faut attendre les premiers signes de Parkinson pour dument l'obtenir)
Décoration qu'on a pas gagné en défendant militairement la France -parait-il que c'est pourtant l'usage. Aujourd'hui on sait aussi être mo-de-rne !

_ Pour ceux que le goût incommoderait, je troque la pastille par cette autre pastiche : Vichy Célestin. On dit d'elle qu'elle est transparente. Nulle ne sait la raison du Célestin. Les mauvaises langues rapportent que c'est parce que ça rime avec ce mot commençant par un "i" et du même nombre de syllabes (un organe du corps humain qui fait groui groui prout ! ). Ce sont des mauvaises langues !

Évidemment, on va vous dire la vérité : c'est le prénom d'un vieux pépé poilu qu'a tué du bosh -c'est plus politiquement correct comme ça... avouez !

[Jérôme nyctalo]

Tailler des rosiers grimpant haut dans un jardin minuscule lorsque courtaud l'on est, boulot et bedonnant, peut vite s'avérer fatigant. Pour tout dire, cela creuse.

Il n'est donc pas étonnant de retrouver l'adipeux jardinier à la terrasse d'un bistrot voisin, en tête à tête avec un jambon-beurre.

Il en est déjà à un bouche- que veux-tu tout à fait éloquent quand une dame à l'air indigné, grosse légume en tailleur écossais, traverse la rue en courant, se plante devant le ventru pour s'exclamer:

- "Ah! cruel, tu m'as trop entendue. Je t'en ai assez dit pour te tirer d'erreur. Eh bien! Connais donc Fève et toute sa fureur."

Et de lui déverser sur le chef, la Fève en question, le contenu d'une cassolette emplie de saucisses chaudes à la sauce tomate.

- Ah! mais je comprends rien! Rien de rien! beugle le ventre tressautant. Ah! la vache c'est chaud, même si cela sent bon! Ouille! Ouille!

- Est-ce que voulez des cornichons? propose un vendeur à la sauvette posté en embuscade.

- Ah! cette fois c'en est trop! siffle le surdoué de la sous-ventrière à l'adresse de la patronne du bistrot. Pourquoi, oui pourquoi donc n'y avait-il pas de cornichon avec mon jambon-beurre?!...

L'incriminée se drape alors dans une nappe point trop tachée et toise la bedaine:

- "Ah! crudel barbaguinaire! la monstracité effrovantable me féroce la palpitérine, je sens que je défanouille."( elle tombe dans les pommes)

- Ah! ben merde alors, voilà une bien bizarre façon de m'envoyer sur les roses! grimace la boudouille.

[serioscal]

Le tribunal était plein à craquer. L'homme qui siégeait dans le box des accusés était soupçonné d'avoir subtilisé plus de 10 000 cornichons destinés à la meilleure sandwicherie du territoire.
- Qu'avez-vous à dire pour votre défense, monsieur Gorne.?
- Je ne suis pas monsieur Gorne, monsieur le président ! Je suis Gustave Sonotohn.
- Dix ans de prison !, répond le président exaspéré.
L'avocat est bien embarrassé.
- Et ma plaidoirie dans tout ça ?
Et l'avocat général de lui répondre :
- Mettez-la donc dans un sandwich, cornichon !

[Jérôme nyctalo]

La voiture de police s'arrêta sur le boulevard à hauteur du téléphone public. Il s'agissait d'une cabine à trois places, dont deux  appareils étaient dépourvus de combiné. Quant au troisième, un type muni d'une hache s'apprêtait à lui faire subir pareille décollation.

Les deux policiers, remettant la dégustation de leur jambon-beurre à plus tard, se ruèrent hors de leur véhicule.

- Hé! tu veux un coup de main, toi?! s'écria le premier inspecteur.

- Ah! c'est pas de refus, répondit le type. Au troisième, je commence à fatiguer.

- Hé! en plus on joue les comiques! Allez, tu vas nous suivre au commissariat, notre gaillard! tonitrua le deuxième inspecteur.

- Oh! ben, je fais simplement collection de combinés publics. Comme tout le monde a maintenant un portable, ils vont disparaître et prendre de la valeur!

- Les gars, ça vous dirait quelques cornichons? demanda un vendeur à la sauvette qui s'en venait sur le trottoir.Oh! merde! Des flics! ajouta-t-il en se sauvant.

- Oh! celui-là il faut le choper! s'écrièrent d'une même voix les deux pandores en se lançant à sa poursuite.

- Ben et moi, alors? s'étonna le collectionneur. J'existe plus? C'est vraiment n'importe quoi, maintenant!

- A qui le dîtes-vous! dit le président du tribunal voisin qui regagnait son domicile. Vous allez rire: j'ai retrouvé un vieux cornichon au fond de mon porte-documents!... 

- Bon, c'est pas tout ça, c'est qui à la fin? glapit une voix dans le combiné qui balançait toujours au bout de son fil. Je vous préviens, je vais raccrocher, j'ai pas que ça à faire!

[serioscal]

L'homme faisait face à la mort.
C'était vraiment idiot. Il avait voulu decapulser une bière mais la capsule lui avait perforé la gorge et désormais, il étouffait.
Comble du malheur, la bière était juste dans sa main et il ne pouvait en boire une goutte.
Il mourait. La mort enregistrait placidement cette énième victoire.
Soudain, un vieil ami du mourant fit son irruption dans la pièce et vit, horrifié, l'homme à la gorge trouée et, à ses côtés, la mort qui passait le temps en consultant le programme télévisé.
L'ami s'écria :
- C'est horrible ! Horrible !
La mort finit par lui clouer le bec :
- N'en faites pas tout un plat non plus ! Il y en a qui ne peuvent même pas fourrer un bout de cornichon dans leur sandwich.

[serioscal]

Métaphysique sans physique n'est que ruine psychique.

[Jérôme nyctalo]

James Güzilll se promenait en solitaire dans le désert de l'Arizona.

- Ah! j'en ai marre et je vais de ce pas louer une chambre dans l'hôtel étriqué de ce patelin miteux, que je découvre quand-même avec plaisir puisque j'en ai marre comme je l'ai dit précédemment et que... hm...bon allez encore un effort.

 

La tenancière du motel efflanqué semblait très gaie, de cette gaieté qu'on voit aux neuves novices ou aux poivrotes patentées.

- Que désirez-vous? Ah! Ah! Ah! demanda-t-elle goulûment.

- Hé bien une chambre, car il est hors de question, vous m'entendez bien, hors de question que je passe la nuit dehors, dans ce désert où ne poussent que des scolopendres venimeux et des plantes amères, ceci bien que je sois un courageux aventurier!

- Ah! Ah! Ah! Mais mon biquet, je n'ai plus une chambre!  assura la patronne. Par contre , il me reste des cornichons! 

- Ah! Madame, à faire ainsi votre fofolle, tenteriez-vous de me cabuser! se rebiffa l'aventurier

- Point! jeune foutriquet, point! rétorqua la femme. Tout est occupé, retenu, même mon lit, ah! ah!!...C'est que notre patelin retiré accueille le colloque mondial, quoique secret, des vendeurs de cornichons à la sauvette!...

 

Déçu, mais prêt à affronter l'adversité, James Güzilll sortit et aperçut immédiatement un virevoltant qui remontait la petite rue, porté par un vent sec.

- Coin! Coin! fit le buisson en s'arrêtant devant lui.

- Ah! non! répondit l'homme, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne! Tu n'es pas un canard, mais un tumbleweed, et je ne suis pas facteur mais aventurier! Il est bon parfois de remettre les choses en place.

Sur un nouveau coup de vent le virevoltant repartit, non sans laisser tomber un quignon de jambon-beurre d'où sortait un minuscule morceau de cornichon.

James Güzilll se frotta longuement les yeux.

- Coin?! s'étonna-t-il .

[Jérôme nyctalo]

Le vent, ce grand coquin, hala vivement, puis souffla si fort et si longuement qu'il s'ensuivit un mémorable embrouillaminis de vergue du grand hunier, perroquet de fougue, hauban de perruche et de cacatois, voile d'étai d'artimon. Et c'est ainsi, ma foi, que le vaisseau hauturier disparut dans les flots.

Quelques temps après, l'océan repu et reposé, dans un grand renvoi clapotant, recracha un passager exténué sur une plage de sable blanc.

- Ah! Tu parles d'une croisière de luxe sur un vaisseau d'époque! Je crois que si je dois rester seul sur cette île apparemment déserte je vais perdre la raison! s'exclama-t-il sourdement après avoir repris ses esprits.

Mais il aperçut soudain une bouteille qui venait de s'échouer sur le sable luisant. A l'intérieur, une feuille roulée.

- Ah! ben ça c'est farce! remarqua l'homme. D'habitude ce sont les naufragés qui jettent une bouteille à la mer! Ce n'est pas la mer qui leur en livre une! Ah! ben vraiment c'est farce!

Ce faisant, il avait retiré le bouchon - plop -  et sorti la feuille, si bien qu'il put immédiatement lire ceci: " La métaphysique a pour fonction propre de relayer la raison. La relayant, elle peut la précéder. La précédant parfois, elle peut même être amenée à la remplacer."

L'homme resta un moment songeur, puis s'aperçut que l'océan, dans un nouveau hoquet, venait de crachouiller sur la plage de rêve une deuxième bouteille. Beaucoup plus petite. Qui contenait, comme bien l'on s'en doute, un cornichon.

- Ah! Ah! cria le type, tout à fait réjoui, c'est quand-même chouette la métaphysique! Maintenant, si j'ai bien compris, il ne me reste plus qu'à attendre la bouteille contenant le jambon-beurre!

[Jérôme nyctalo]

Le rideau s'ouvrit. L'artiste entra. Il déclama:

- De même que le moustique ne demande pas de pointes pour franchir la jardinière de géraniums, de même la mouche ne demande-t-elle pas de boules-quies pour piquer en vrombissant sur le recueil de poèmes.

S'ensuivit un silence. Que l'artiste mit à profit pour disparaître. Sans saluer. Et le rideau se referma.

- Ah! la vache! La vache! Bravo! Bravo! fit, d'une seule voix, notez-le bien, le public. Quelle hauteur de vue! Quelle audace dans l'expression! Quelle poétique logique, enfin, dans cet aphorisme! Ouais! Ouais!...

Alors, il se fit un prodigieux tonnerre d'applaudissement, et, sur la scène où le rideau vibrait encore, de fort nombreuses fleurs, pas trop fanées, furent lancées.

Quelques cornichons aussi, oui.

[pabloemma]

Et qu'a t-il repondu à cette dame après cette question posée par elle?

[serioscal]

Je crains que la réponse n'excède le cadre de la métaphysique (notée n) et par là même de la décence.