Rêveries
Être Là et regarder la mer, tranquillement assis sur ses fesses
Laisser faire les vagues tumultueuses qui jouent sans cesses
Mais rester solitaire au port et voir ces jeunes marins qui partent
Penser à des lointains ailleurs et des ports joyeux qui les fêtent
Aller à la montagne et savoir toutes les cimes inaccessibles
De la neige qui est tout là haut et des vents qui tourbillonnent
Quelques vaches, quelques moutons, des cloches carillonnent
Le berger qui est là haut, il pense encore au lendemain paisible
Un été qui se passe ni au bord de la mer; ni à la montagne
Quelques nouvelles de là-bas et de la capricieuse Bretagne
Été qui passe, un mois d'août mitigé, de la pluie et de la chaleur
Et l'autre celui qui est bien là, quelques parts dans son bonheur
Y a-t-il un ailleurs plus heureux que le vôtre ? Cela ! Il ne sait
Là bas, c'est constamment sympathique car c'est toujours parfait
Nous sommes bien dans l'ici et là celui du maintenant quotidien
Ce que je sais c'est que votre ailleurs personnel est toujours très bien
La mer? Elle continuera de me faire rêver, ses vagues inlassables
Ses marins qui s'aventurent toujours loin dans des lieux incroyables
Et la montagne, elle restera toujours fidèle à mes souvenirs du passé
Avec des neiges éternelles, ses moutons, ses cloches et des vallées