Mes pas poussant en gris, d'orfraie, des cris médiocres,
Septembre ne s'entend plus habiter en ville.
Moi qui suis sa marche, ça me creuse, me file,
Un appétit d'oisif, une de ces faims d'ocres,
Qui vous fait vous coucher, surtout sur ce qui bouge,
Comme aux gueules de bois, rabotés à leurs joues,
Séquelles d'ivresse, de viveurs acajous,
Nous pleuvraient les copeaux, d'échappement du rouge.
Or, si je souffle au vent, qu'une automne mobile,
Pourrait montrer le bout, de son nez de clown triste,
Même pourrait rouler, mécanique son tout,
Jusqu'au cirque d'hiver, où se finit ma piste,
C'est qu'aujourd'hui Paris, grillant feuille hémophile,
Je vais aller vivant, me jeter sous ses roux.
13c1a34c2c1849437de8b2f613546baf.jpg 75,28 Ko 0 téléchargement(s)