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Écrasé de bonheur, ébloui dans ses fards

automne automne

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1 réponse à ce sujet

#1 chevalier dupin

chevalier dupin

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 4 347 messages

Posté 23 septembre 2014 - 01:04

Mes pas poussant en gris, d'orfraie, des cris médiocres,

Septembre ne s'entend plus habiter en ville.

Moi qui suis sa marche, ça me creuse, me file,

Un appétit d'oisif, une de ces faims d'ocres,

 

Qui vous fait vous coucher, surtout sur ce qui bouge,

Comme aux gueules de bois, rabotés à leurs joues,

Séquelles d'ivresse, de viveurs acajous,

Nous pleuvraient les copeaux, d'échappement du rouge.

 

Or, si je souffle au vent, qu'une automne mobile,

Pourrait montrer le bout, de son nez de clown triste,

Même pourrait rouler, mécanique son tout,

 

Jusqu'au cirque d'hiver, où se finit ma piste,

C'est qu'aujourd'hui Paris, grillant feuille hémophile,

Je vais aller vivant, me jeter sous ses roux.  

 

 

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#2 Invité_Mary-Loup_*

Invité_Mary-Loup_*
  • Invité

Posté 23 septembre 2014 - 03:40

L'automne vue par vos mots, donnent une belle et étrange saison, l'image est superbe, votre texte est fort bien écrit et intéressant, mais il faut vous suivre, votre écriture est très personnelle (c'est un compliment), comme quelques uns de  ses talents sur TLP, il faut habituer son esprit  à une certaine gymnastique, et aussi le laisser être apprivoisé par ces tournures d'écriture autres, qui sont richesses,  j'ai beaucoup aimé cette strophe :

 

 

"Or, si je souffle au vent, qu'une automne mobile,

Pourrait montrer le bout, de son nez de clown triste,

Même pourrait rouler, mécanique son tout"





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