Prés du ruisseau où l'eau est si claire
Que de beauté n'avais -je à voir
Etais-je dans ce pays de l'éden
Que jeune, mes parents secrets
Me contaient à être ce paradis
Tout resterait pour toujours
A mes yeux curieux ce beau
Soucieux je voulus attraper
un jour, le soleil qui là me titillait
Alors fut ce jour de plein été
Brave je voulus lui parler
Les yeux dans les yeux
Pour donner à notre rapport
Une égalité en nos pouvoirs
Car en mon courage rien ne pouvait
Me faire frissonner d'un brin de peur
Quand votre bel environnement
N'est qu'un havre de douce paix
Peur qu'en votre grand jamais
Vous n'avez eu à imaginer
Alors mon courage s'est levé
Fier a osé , le bien fixer
Pendant ce temps qui vous parait
Tout à la fois court et long
Mais soudain une tâche noire
M'a obligé de baisser les yeux
Puis il s'en fut soudain
Elle s'est envolée
Dans un tourbillon venir
Me défier, m'assommer
Combien de temps suis-je resté là
Avant de m'en remettre
Mais!
Elle a continué
A me poursuivre
M'a fait trébucher
Comme un oiseau
De mauvaise augure
Tel ce grand rapace
Qui veut voler votre vie
Il est ce temps
Où en ces parfois
Cette tâche maléfique
Me laisse entrevoir
Le mal dans nos campagnes
Mon paradis a disparu
Il a laissé place
A cet apocalypse
Auquel je ne veux croire
Mais qui ensorcèle mon esprit
Quand je vois l'aigle faire face
Au soleil, impunément
Dans le ciel gris où il le brave
Par delà les nuages ,
Par delà les espaces
Emportant en son sillage le malheur
Et je ferme les yeux, ô malheur!
Afin de retrouver le gai
De tous mes jours heureux
Je ne fixe , je ne brave plus le soleil
Sa puissance n'a pas d'égal
Aussi n'est il point
A vouloir le regarder
Il ne vous offrira que tâche noire
Qui annonce à votre porte malheur
Alors:
je ne regarde, je n'écoute, je ne m'entretient
plus avec ces homme d pouvoir
Ils tracent tâche comme soleil
De notre avenir de malheur
☼ŦC