Ouvre-moi ta porte que je m’y souris
Au refuge mystérieux de ton maquis
Je sais que compliqué est ton secret
Mais je m’y poserai en toute sérénité
Ta fenêtre est grande ouverte sur le lai
Je m’y viens chanter comme le rossignol
Aux temps des amours de la vie espagnole
Quand de Lascifs tangos se dansent parfaits
Ta lumière illumine là bas mes pensées
Rayon de soleil pour mon âme pauvre
Qui cherche un rayon de ta belle alcôve
Laisse-le aller, me rejoindre dans la simplicité
Je te le promets, je te le ramènerai plus beau
Pour qu’il émerveille nos yeux curieux
De cet amour qui se naît à l’instant paresseux
Entre tes volets laissant filer un désir nouveau
J’entends au loin grincer les gongs de ta passion
Ils entrouvrent ta grande déraison sur le paysage
De ma petite beauté, toute fraîche sur mon visage
Qui cisèle mes douces lèvres à ton affection
O beauté adulée de ton salon merveilleux
Les lumières de tes yeux jaillissent au pinacle
De ma transformation, o somptueux miracle
Mon bonheur se couche sur ton sourire radieux
Tu m’ouvres les portes de ton palais, belle réalité
Je traverse les corridors de toutes tes pensées
Mon plaisir s’évade de la prison de ton reflet
Et je te libère de tes désirs moi le possédé.
☼ŦC