Chante ta joie sur le lai des indices
O mon âme, écoute sonne ton heure
Quand le désaveu, assassine la peur
Etrangle les pics de terreur des maléfices
La fête ouvre l’immensité de ses fenêtres
Sur le sable du partage des bonheurs
Qui s’immisce en tout lieu dans la chaleur
De mes pores qui dansent la samba de l’être
Les arcs en ciel se projettent sur les hauts
De ma passerelle, elle enjambe le mal
Et je me vais soldat de l’amour, o vassal
Au large des frayeurs déposer le terreau
Les traces des sillons de la paix s’enrichissent
Bonté du toucher des lèvres de cet argile
Et la moisson promet une récolte d’évangiles
Quand mon cœur la soignera de mes sacrifices
Et les seigneurs de s’agenouiller devant leur folie
Ils Jettent leurs blessures pour se panser d’équité
Les yeux de leur atrocité reviennent d’une nuitée
Où leur raison se cachait des massacres de l’impie
Une satisfaction se lit sur le sourire de leur visage
En tout pont de leur monde s’illuminent les étoiles
Leurs mains de lumière flirtent avec l’infini qui se voile
A la pudeur d’un baiser des cimes qui s’offre en héritage
Les silences ondoient sur la parade des esprits
Là bas ils veulent tous fouler les terres du bonheur
De la majesté des beautés retentit la clameur
Elan du monde des cœurs contant la joie sans souci
On entend se lever, des abysses, des gouffres, des cavernes
Le grand murmure qui s’envole vers le demain du destin
Qui emmure les maux de la destinée, produit d’aigrefins
La terre, notre terre reprend le bleu du ciel dans son haleine
☼ƑƇ