J’entends la source de ma pensée
Au matin m’entretenir de mes soucis
Je lui demande de les conduire à l’oubli
Dans les abysses d’un océan de générosité
Mais voilà que hurle la rage du désespoir
Donnez-lui mille beautés pour revivre
Sa colère ne s’apaise à son mal vivre
Elle égrène sans cesse ses stupidités du noir
Elle vous prend dans sa douleur par la main
Vous conduit illico faire connaissance
De tous vos malheurs qui de médisances
Vous montre la fatalité du faciès de votre destin
Sur le chemin de la vie les galets vous font chuter
Le temps vous est volé et vos pas se blessent
Vos bribes de raison deviennent des messes
Autant de messes inaudibles que de prières d’athée
Là sur un parapet votre pensée se jette dans le vide
Rien n’existe plus, mais la douleur du temps persiste
Vous voudriez la faire disparaître, mais elle insiste
Elle vous aime vous le souffre douleur de sa rapine
Puis soudain le bing bang de la création des origines
Explose et il vous tend la lumière d’un écrin de ténèbres
Le couloir se va vers l’infini à la limite de cette fenêtre
Qui vous offre le paysage de l’exquis d’où la douleur s’élimine
Et le rêve inépuisable vous berce dans la commodité
Tout est si doux ,vos désirs s'invitent ineffables
Dans un concert où la joie est inégalable
Vous jouez avec le temps qui vous est générosité
☼ƑƇ
