77 réponses à ce sujet

[M. de Saint-Michel]

Duc de la Rochefoucauld disait:

L'esprit de la plupart des femmes sert plus à fortifier leur folie que leur raison.
 

La plupart des femmes ne pleurent pas tant la mort de leurs amants pour les avoir aimés, que pour paraître plus dignes d'être aimées.
 
Une belle imagination joliment exprimée
Merci pour le partage
Amitiés

La Rochefoucauld n'avait pas une vision très optimiste des femmes - ni des hommes non plus, d'ailleurs!
Cordialement.

[bɔētiane]

quelle soit fleur, reine ou fée, nuit ou flamme

            elle est ici haut perchée

        immortelle, inatteignable, immaculée

   elle ne remue pas,

             _c'est une icône

                         et le cordon ombilical n'est pas.

 

j'aime assez celle de Rimbaud dont j'aurais ici envie de citer les mots :

 

Jeanne-Marie a des mains fortes, (…)

 

Ont-elles pris les crèmes brunes

Sur les mares des voluptés

Ont-elles trempé dans les lunes

Aux étangs de sérénités ?

 

Ont-elles bu les cieux barbares

Calmes sur es genoux charmants ?

Ont-elles roulé des cigares

Ou bien trafiqué des diamants (...)

 

L'éclat de ces mains amoureuses

Tournent le crâne des brebis !

Dans leurs phalanges savoureuses

Le grand soleil met un rubis !  (...)

 

j'aime qu'elles se soient ensuite levées droit, tout au long du XXème siècle  (elles sont nombreuses)

j'aime celles qui passent aujourd'hui : elles sont fortes aussi, comme Jeanne-Marie (non moins nombreuses)

et j'aime que la beauté transcende, en cette réalité supérieure,

                             que j'affectionne particulièrement, M. de Saint-Michel : )

 

la beauté ? (qui reste à définir) : tous azimuts, et transversalement, géographiquement, temporellement répartie :

              les belles personnes ne sont pas l'apanage d'une catégorie, d'un genre, d'une ère

     mais le poète _ce chantre de maintenant. . . …. . . < 3

et c'est en cela qu'il me sera difficile d'adhérer au fond et à la forme du texte de M. de Saint-Michel

       mais si décalage il y a, il convient néanmoins de saluer son impeccable facture

  dans un élan quasi canonique, dont les renvois et la symétrie ne faillissent à aucun instant

 

                  >>> me suis-je parfois surprise à trouver la technique d'un froid boréal ?

 

ajouterais-je (surtout et pardon) que le propos suivant est à mon sens délétère :

      (il vient en flagrant délit mâchurer le texte commenté) :

Moi sans Germaine ? Ô que oui !!         

 

    (c'est que je n'ai pas bien compris pour Germaine,. . . ... .   .  .  est-ce une marque de savon ?)

                _puis Kleenex s'écrit avec les deux /e/ des yeux^^

 

enfin, citer (à nouveau) les mots de cette fabuleuse rencontre :

                  When we're broken we are whole 
                  And when we're whole we're broken

 

    vous aurez, M. de Saint-Michel l'avantage d'avoir fait couler l'encre

 

 

                              bonne nuit à vous tous : )

[AURE]

 

Duc de la Rochefoucauld disait:

L'esprit de la plupart des femmes sert plus à fortifier leur folie que leur raison.

 

La plupart des femmes ne pleurent pas tant la mort de leurs amants pour les avoir aimés, que pour paraître plus dignes d'être aimées.

 

Une belle imagination joliment exprimée

Merci pour le partage

Amitiés

 

 

Il y a des hommes qui ne sont point aimables, mais qui n'empêchent pas les autres de l'être: leur commerce est quelquefois supportable. Il y en a d'autres qui, n'étant point aimables, nuisent encore par leur seule présence au développement de l'amabilité d'autrui; ceux-là sont insupportables:c'est le grand inconvénient de la pédanterie. 

Maximes et Pensées 
[ Chamfort ]
 

[Hattie]

Si je n'en étais un(e), je ne m'y reconnaîtrais, dans aucun(e)

[Diane]

Eh bien moi si...!

et je ne vous dirai pas la ou lesquelles ^^ ( d'ailleurs on s"en fiche et c'est tant mieux )

 

Chacun a sa manière voit la femme de façon différente, y compris idéalisée, surtout en poésie.

Mais je ne comprends pas bien le procés d'intention fait à ce texte,  reflet de la pensée poétique de son auteur, qui ne prétend pas

se faire le porte-parole de chacun ni émettre une généralité .

C'est sa vision poétique de la femme et sa liberté poétique de l'écrire !

 

@Boé tu cites ceci :

 

quelle soit fleur, reine ou fée, nuit ou flamme

            elle est ici haut perchée

 

bien sûr que oui ! ( et tu connais ma position sur ce qui a trait à la femme ) 

 

mais je pense moi , que toute femme est, a été, sera, toutes ces femmes fleurs-reines-fées-nuit ou flamme ..... 

ne serait ce qu'une journée, une nuit, une minute, voire une seconde ...non ?

 

Quant à Germaine, ça m'a fait rigoler pour le coup

[M. de Saint-Michel]

quelle soit fleur, reine ou fée, nuit ou flamme
            elle est ici haut perchée
        immortelle, inatteignable, immaculée
   elle ne remue pas,
             _c'est une icône
                         et le cordon ombilical n'est pas.
 
j'aime assez celle de Rimbaud dont j'aurais ici envie de citer les mots :
 
Jeanne-Marie a des mains fortes, (…)
 
Ont-elles pris les crèmes brunes
Sur les mares des voluptés
Ont-elles trempé dans les lunes
Aux étangs de sérénités ?
 
Ont-elles bu les cieux barbares
Calmes sur es genoux charmants ?
Ont-elles roulé des cigares
Ou bien trafiqué des diamants (...)
 
L'éclat de ces mains amoureuses
Tournent le crâne des brebis !
Dans leurs phalanges savoureuses
Le grand soleil met un rubis !  (...)
 
j'aime qu'elles se soient ensuite levées droit, tout au long du XXème siècle  (elles sont nombreuses)
j'aime celles qui passent aujourd'hui : elles sont fortes aussi, comme Jeanne-Marie (non moins nombreuses)
et j'aime que la beauté transcende, en cette réalité supérieure,
                             que j'affectionne particulièrement, M. de Saint-Michel : )
 
la beauté ? (qui reste à définir) : tous azimuts, et transversalement, géographiquement, temporellement répartie :
              les belles personnes ne sont pas l'apanage d'une catégorie, d'un genre, d'une ère
     mais le poète _ce chantre de maintenant. . . …. . . < 3
et c'est en cela qu'il me sera difficile d'adhérer au fond et à la forme du texte de M. de Saint-Michel
       mais si décalage il y a, il convient néanmoins de saluer son impeccable facture
  dans un élan quasi canonique, dont les renvois et la symétrie ne faillissent à aucun instant
 
                  >>> me suis-je parfois surprise à trouver la technique d'un froid boréal ?
 
ajouterais-je (surtout et pardon) que le propos suivant est à mon sens délétère :
      (il vient en flagrant délit mâchurer le texte commenté) :

 
    (c'est que je n'ai pas bien compris pour Germaine,. . . ... .   .  .  est-ce une marque de savon ?)
                _puis Kleenex s'écrit avec les deux /e/ des yeux^^
 
enfin, citer (à nouveau) les mots de cette fabuleuse rencontre :
                  When we're broken we are whole                   And when we're whole we're broken
 
    vous aurez, M. de Saint-Michel l'avantage d'avoir fait couler l'encre
 
 
                              bonne nuit à vous tous : )

Grand merci pour ce commentaire-fleuve!

Que vous répondre, pris entre "l'impeccable facture" et le "froid boréal", sinon que votre lecture mérite l'attention et qu'elle est riche d'aperçus intéressants et de sensibilité... (J'aime particulièrement que vous parliez d'"icône" à propos de ma "femme-poésie": c'est, en grande partie, dans cette optique-là que fut écrit le texte...)
Je rappellerai simplement que le sujet central du poème n'est pas tant la femme (en chair et en os, si je puis dire) que la Poésie (dans son avatar féminin) - la Poésie en rupture avec la prose de notre monde!

Cordialement.

[M. de Saint-Michel]

Eh bien moi si...!
et je ne vous dirai pas la ou lesquelles ^^ ( d'ailleurs on s"en fiche et c'est tant mieux )
 
Chacun a sa manière voit la femme de façon différente, y compris idéalisée, surtout en poésie.
Mais je ne comprends pas bien le procés d'intention fait à ce texte,  reflet de la pensée poétique de son auteur, qui ne prétend pas
se faire le porte-parole de chacun ni émettre une généralité .
C'est sa vision poétique de la femme et sa liberté poétique de l'écrire !
 
@Boé tu cites ceci :
 
quelle soit fleur, reine ou fée, nuit ou flamme
            elle est ici haut perchée
 
bien sûr que oui ! ( et tu connais ma position sur ce qui a trait à la femme ) 
 
mais je pense moi , que toute femme est, a été, sera, toutes ces femmes fleurs-reines-fées-nuit ou flamme ..... 
ne serait ce qu'une journée, une nuit, une minute, voire une seconde ...non ?
 
Quant à Germaine, ça m'a fait rigoler pour le coup

Mille mercis pour ces paroles de femme sur la Femme, sur la Poésie, sur la Femme qui est Poésie et sur la Poésie qui est Femme! (Au choix ou tout ensemble...)

(Si j'ai, un jour, un procès en Poésie, je vous prendrai pour avocate! 😊)

[M. de Saint-Michel]

.

Fichier(s) joint(s)

•  image.jpg   105,62 Ko   0 téléchargement(s)

[Escamillo Cavradossi]

[M. de Saint-Michel]

Deux magnifiques chansons de deux magnifiques interprètes!

[hasia]

D'un ailleurs... 

la voix insigne, de Rokia Traoré,

 si fine, si instinctive, d'où perce l'indicible émotion

d'une femme ...

                                                                           

 

 

https://youtu.be/Wd10KVbP8dM

 

 

hasia

[Pas radis]

Bonjour Hasia,

 

C'est magnifique, je ne connaissais pas Rokia Traore, merci, cest une très belle voix avec une mélodie merveilleuse.

 

Cordialement Tien,

Philippe.

[M. de Saint-Michel]

D'un ailleurs... 

la voix insigne, de Rokia Traoré,

 si fine, si instinctive, d'où perce l'indicible émotion

d'une femme ...

                                                                           
 
 

https://youtu.be/Wd10KVbP8dM

 
 
hasia

Merci de nous faire partager ce moment de grâce...

[hasia]

Parfois  aussi, des hommes et des femmes, ensemble,

                                                              tournés vers l'adagio d'une altière désespérance... 

 

 

Pour Vous:https://youtu.be/OOlc2PAiWUU

 

 

Sourire.

hasia

[pigloo]

de ces aspects de la féminité contenue qui éclosent.....

chaque second vers exprime cette force féminine qui vainc les vicissitudes et dévoile le contenu vrai en se dévoilant elle-même...

ici encore, cette "femme Michèliennne" prend pour support fleur, reine, fée etc...
elle se fond sans se confondre.
On pourrait dire qu'elle met en exergue le côté inaltérable des choses, ce qui ne peut être avili....

ainsi, du titre, dire :
la poésie est femme quand levant le drap sombre de dessus les contingences, elle pointe de sa plume les travers qui voilent la beauté du monde...

et ce faisant, dans sa colère, elle n'est ni gorgone ni harpie
simplement, la force au service du beau qui est juste....


j'ai vu une femme dans une fleur
ni frèle et sans que ne l'atteigne
nul malheur
elle était parfum
quiconque la cueillait du regard
exhalait alangui le musc de l'oubli :
- je me souviens de moi,
du bouquet suave de ma vie....


 

[hasia]

Tourné vers les inaltérables du beau ...

 Votre passage, en finesse, nous instruit encor de...

hasia

[Cyraknow]

Un poème aux sentiments forts, et à l'élégance des mots .

Cependant, Saint Michel, vous qui nous écrivez toujours du  classique de belle et pure facture, il y a ici beaucoup de vers à 13, voire 14 pieds, en raison de E qui n'auraient pas à être élidés, mais le sont. Cela est-il un parti pris?

[M. de Saint-Michel]

de ces aspects de la féminité contenue qui éclosent.....
chaque second vers exprime cette force féminine qui vainc les vicissitudes et dévoile le contenu vrai en se dévoilant elle-même...
ici encore, cette "femme Michèliennne" prend pour support fleur, reine, fée etc...
elle se fond sans se confondre.
On pourrait dire qu'elle met en exergue le côté inaltérable des choses, ce qui ne peut être avili....
ainsi, du titre, dire :
la poésie est femme quand levant le drap sombre de dessus les contingences, elle pointe de sa plume les travers qui voilent la beauté du monde...
et ce faisant, dans sa colère, elle n'est ni gorgone ni harpie
simplement, la force au service du beau qui est juste....
j'ai vu une femme dans une fleur
ni frèle et sans que ne l'atteigne
nul malheur
elle était parfum


quiconque la cueillait du regard
exhalait alangui le musc de l'oubli :
- je me souviens de moi,
du bouquet suave de ma vie....

Un de ces commentaires dont vous avez le secret: à la fois analyse et poésie!
Me plaît particulièrement cette formule: "Elle pointe de sa plume les travers qui voilent la beauté du monde..." C'est bien ce qu'expriment ou suggèrent les vers centraux de chaque strophe. (Les vers 1 et 4 en dévoilant son action lumineuse...)

Mille mercis à vous.

Un poème aux sentiments forts, et à l'élégance des mots .
Cependant, Saint Michel, vous qui nous écrivez toujours du  classique de belle et pure facture, il y a ici beaucoup de vers à 13, voire 14 pieds, en raison de E qui n'auraient pas à être élidés, mais le sont. Cela est-il un parti pris?

Ce poème n'est pas écrit en alexandrins mais en vers de 13 syllabes: c'est, effectivement donc, un part pris...