J’ai bâti l'hier dans l’intrépidité, ma vie
Mais les matériaux de mon acquisition
Ne me donnèrent pas, en qualité la solution
Et en ce jour pour l’édifice, j’ai du mépris
Jugez vous-même ; des frises de noble
Quand on se retrouve sans domicile fixe
Des tentures de théâtre, que l’on risque
De se voir déchirer dans la rue de l’ignoble
J’ai monté les briques au fort de ma passion
Briques rouges du nord, qui vous chauffe le cœur
D’un amour qui se laisse crépir de pudeur
Mais l’hiver n’a pas fait de manière : Désillusions
J’ai compartimenté mes relations, pièces de bonté
Mais les pierres artificielles ont échappé au temps
Construites je les ai laissé à d’autres sentiments
Dans le confort quand on les subit sans rivalités
Mes amis, mes amis je voudrai tant une masure
Où chaque pièce me coucherait sans prière
Donnez-moi de quoi changer les pierres
De ses instants où la folie n’est pas ma nature
Oui donnez moi ces pierres, celle de l’amitié
N’ayez crainte je ne suis pas expert, je convaincs
Tant mon ciment est un liant pour ceux qui ont faim
De ce ravalement d’esprit qui se peint de sincérité
J’aurai confiance dans la solidité de leurs vertus
Quand elles se lieront à ce cœur des excentricités
Grandeur d’âme pour assurer les fondations du passé
Et que j’aurai reconstruit un temple sur ma rue
Et vos pierres seront trésor que je veillerai chaque jour
Dans cet écrin, où les battements de vulcain engagent
Rouge de feu la sécurité de l’éternel dans son sillage
Et le temps à jamais, ne pourra plus me voler cet amour.
☼ƑƇ