Je t'ai perdu sous les épines de tes futurs antérieurs,
je t'ai perdu dans les forêts de tes angoisses,
dans les matins sombres de tes passés composés,
dans le présent que tu traques, dans les temps que tu voudrais conjuguer au plus que parfait.
Morcellement de ton âme, ton visage égaré dans la corbeille à papier.
Qui étais tu hier ?
Qui seras tu demain ?
Je te conjugue au temps d'aimer.