Vide profond, votre Absence
Même d’une heure Ô… triste,
Envie folle de partir
Loin, nulle part, sans présence
Juste comme un essayiste
D’un silence à engloutir
Au tréfonds de mes pensées
Et Ô… vivre d’insensés !
Vide s’enfuit, moins l’Ivresse
Souvent pauvre de regard,
Se moquant de la tristesse
Lourde à goûter, sans égard
De la douleur à bannir,
De la moquerie à fuir,
De l’insensé sans raison
Ô… à mourir hors saison !
Vide m’attriste d’un Rien
Lorsque silence se place
En fauteuil, à votre place ;
Tout s’égard en saharien
De grain Ô… invisible
Tel votre présence errante
Frisant la démence amante
De renaissance indicible.
Oli©Vide Profond *Mus68
©(P)-19/05/16 à Muse mie (7p)