L'Aurore, Oliver Delabre
Pas un bruit pas un mouvement
silence Tout est silencieux
le Monde nu d’absolument
s’est enfui loin de tous les Cieux
Endormis plongés en leurs songes
Au calme sous draps sans ombrages
même Nuit vit désemparée
d’un sombre jamais éclairée
Hasardeux sortir en l’obscur
écoutez ! plus rien ne s’entend
là ! l’hiver use aussi le Temps
de l’oubli fatigant le Mur
La Lune… habillée d’absence
murmure longue souvenance
respirée en ce cœur vibrant
réfléchi de l’astre mirant
Visage guidez-moi ! j’accours
ton reflet illumine désir
de goûter senteur des Amours
d’éclairer sentier du plaisir !
Aurore… désirez-Vous rire ?
délassée : rêves interdits
des dormeurs : muets ébahis
d’un matin : jour à découvrir
C‘est divin : l’aube née du chœur
animé d’un chant gazouilleur ;
alarmés volets clos s’entrouvrent
au halo : Gents baillent s’enivrent
Silence..! chuchote l’hibou
en les toits d’un Louvre Royal ;
merveille renaît l’Espoir doux
des matins Ô.. d’un tremble axial !
Oli ©L’Aurore
©(P)-22/12/05 à Laura (8p)*Lon
*c’est l’histoire d’une balade nocturne, sans lune, sur les quais de Paris*