Hiver portant l'hiver, te voilà
Et l'ombre des grands chênes
Creusant les cicatrices de l'été
N'est pas plus noire que le cri muet
Des branches mortes que
Les oiseaux voyageurs ont désertées.
Hiver portant l'hiver, me voici
Mon poids de mort en son cortège
Creusant les cicatrices de nos amours
N'est pas moins froid que la porte blanche
Des promesses de qui presque
Porta l'étoffe de nos chairs écartelées.

2 réponses à ce sujet
#1
Posté 06 décembre 2016 - 12:33
- M. de Saint-Michel, Julien Hoquet, caillou caillasse et 2 autres aiment ceci
#2
Posté 06 décembre 2016 - 02:51
Sobre et beau.
#3
Invité_Marcel Faure_*
Posté 07 décembre 2016 - 09:11
Du général à l'intime avec des images qui savent provoquer l'émotion.
Aussi étiqueté avec au moins un de ces mots-clés : Vers libres
Espace de publication →
Sans commentaires... →
I See my Horse Coming from AfarEcrit par Guillaume d'Aquilée, 02 juin 2022 ![]() |
|
![]() |
||
Espace de publication →
Salon Principal →
Élégie pour un EnfantEcrit par Guillaume d'Aquilée, 30 mai 2022 ![]() |
|
![]() |
||
Espace de publication →
Salon Principal →
Le vent s'est tuEcrit par Guillaume d'Aquilée, 12 oct. 2021 ![]() |
|
![]() |
||
Espace de publication →
Salon Principal →
Une infinité de foisEcrit par Guillaume d'Aquilée, 24 sept. 2021 ![]() |
|
![]() |
||
Espace de publication →
Salon Principal →
Élégie pour un FamilierEcrit par Guillaume d'Aquilée, 19 sept. 2021 ![]() |
|
![]() |