43 réponses à ce sujet

[M. de Saint-Michel]

Le surréalisme, selon moi, était contaminé par le communisme et les luttes internes, mais ce fut , sans contexte, un voyage surprenant.

Le surréalisme initial n'était pas inféodé à l'idéologie communiste; cela n'est venu que plus tard...

[jim]

Le surréalisme initial n'était pas inféodé à l'idéologie communiste; cela n'est venu que plus tard...

Oui, c'est pour cette raison que j'ai utilisé le verbe contaminer, mais pour être plus audible, j'aurais sans doute dû écrire: a été contaminé.

J'ai lu, jadis, un chouette récit sur cette époque, vais essayer d'en retrouver la référénce.

Bonne soirée.

[M. de Saint-Michel]

Oui, c'est pour cette raison que j'ai utilisé le verbe contaminer, mais pour être plus audible, j'aurais sans doute dû écrire: a été contaminé.
J'ai lu, jadis, un chouette récit sur cette époque, vais essayer d'en retrouver la référénce.
Bonne soirée.

Bonne soirée.
Amitiés.

[clemouchka]

Magnifique stylistique en profondeur ! J'adore!!! Très expressif, style très puissant... Bravo M. de Saint Michel.

Clemous

Magnifique stylistique... Très puissant, très expressif. Un grand plaisir à vous lire. Ecriture d'où jaillit des étincelles, des peaux rutilantes, solaires.... Ivresse lyrique,romantique...

Clemous.

[Julien Hoquet]

Je pense que oui et pas simplement à cause de la syntaxe et des champs lexicaux utilisés.

La poésie vieillit, s'anémie, perd de sa substance, de sa magie au fil des siècles. Sans doute, en grande partie, parce que de plus en plus, certain-e-s se disent poètes parce qu'ils/elles alignent, à la louche, correctement ou non des vers rimés ou pas. ( je parle de manière générale et pas spécialement de ce qui se passe sur TLP et réitère le fait que je soutiens toute forme d'écriture "réussie ou non" parce qu'elle vaut mieux que le silence, la résignation ou la rancoeur )

Mais de là à ce que toute personne se disant poète le soit au sens où je l'entends ( ce qui n'implique que moi ) et que j' acquiesce, il y a  du chemin.

Belle journée.

 

jim

Vous lisant je pensais à ce poème que j'ai écrit il y a quelques temps(j'ai dû chercher mais peut-être aurai-je dû le laisser là au fond de mon tiroir).

 

 

 «Il n’y a pas de vent qui souffle

pour un voilier qui n’a pas de destination.»

 

Il n’y a pas de port

Pour les naufragés

Pas de larmes dans les yeux

Des marins au cœur arraché

Chacun doit savoir

Non pas vers où

Il va

Mais bien

Pourquoi il y va

Il n’y a pas de rêve

Pour celui qui éteins le phare

Il n’y a pas d’avenir

Pour celui qui ne prend pas la mer

 

La poésie française

N’a pas fait écho

À la culture pop américaine

Le blues et la Beat generation

Nous ont laissé sans mot

Avec des pieds de ferrailles

À courir sur la voie ferrée

Ils nous aurait fallu crier

Réinventer la roue

Mais nous nous sommes écrasés

Sur le rocher de notre destiné

À bâtir des alexandrins

Aux airs vieillots

Au cœur de bois

Mais c'est un cœur en caoutchouc

Qu'il nous faudra

Un cœur qui rock

Et qui rebondit

Un cœur avec une gueule maganée

Qui promène sa cuite sur la Maine

Désenchaînant les chaînes de trottoirs

Pour libérer la voix

Mais le sort en est jeté

Le vent ne souffle plus

Tout est fichu

Pas de Marilyn

Pas de crinoline

Pas de boléro

Pas de photo

Rien qu’une bouche

Sèche en forme d’œuf

Au bout de son slam…

[Victorugueux]

Les slameurs c'est aussi des grandes gueules

il y a souvent des histoires d'identités et d'égos

Puis c'est aussi une manière de balancer son texte

[M. de Saint-Michel]

Magnifique stylistique en profondeur ! J'adore!!! Très expressif, style très puissant... Bravo M. de Saint Michel.
Clemous
Magnifique stylistique... Très puissant, très expressif. Un grand plaisir à vous lire. Ecriture d'où jaillit des étincelles, des peaux rutilantes, solaires.... Ivresse lyrique,romantique...
Clemous.

Un grand merci à vous! Toujours très heureux qu'un poème touche en plein coeur...

Vous lisant je pensais à ce poème que j'ai écrit il y a quelques temps(j'ai dû chercher mais peut-être aurai-je dû le laisser là au fond de mon tiroir).
 
 
 «Il n’y a pas de vent qui souffle
pour un voilier qui n’a pas de destination.»
 
Il n’y a pas de port
Pour les naufragés
Pas de larmes dans les yeux
Des marins au cœur arraché
Chacun doit savoir
Non pas vers où
Il va
Mais bien
Pourquoi il y va
Il n’y a pas de rêve
Pour celui qui éteins le phare
Il n’y a pas d’avenir
Pour celui qui ne prend pas la mer
 
La poésie française
N’a pas fait écho
À la culture pop américaine
Le blues et la Beat generation
Nous ont laissé sans mot
Avec des pieds de ferrailles
À courir sur la voie ferrée
Ils nous aurait fallu crier
Réinventer la roue
Mais nous nous sommes écrasés
Sur le rocher de notre destiné
À bâtir des alexandrins
Aux airs vieillots
Au cœur de bois
Mais c'est un cœur en caoutchouc
Qu'il nous faudra
Un cœur qui rock
Et qui rebondit
Un cœur avec une gueule maganée
Qui promène sa cuite sur la Maine
Désenchaînant les chaînes de trottoirs
Pour libérer la voix
Mais le sort en est jeté
Le vent ne souffle plus
Tout est fichu
Pas de Marilyn
Pas de crinoline
Pas de boléro
Pas de photo
Rien qu’une bouche
Sèche en forme d’œuf
Au bout de son slam…

Vous auriez eu tort de le laisser au fond du tiroir!... (même si je vous trouve un peu pessimiste...)

[FlorentM]

Un poème où chaque vers distille, sur un rythme difficile mais ici fort bien maîtrisé, un condensé de la fuite du temps ! J'aime particulièrement le premier vers, dont l'allitération en « v » des six premiers pieds souligne à la fois ce mouvement et la singularité rythmique.

[M. de Saint-Michel]

Un poème où chaque vers distille, sur un rythme difficile mais ici fort bien maîtrisé, un condensé de la fuite du temps ! J'aime particulièrement le premier vers, dont l'allitération en « v » des six premiers pieds souligne à la fois ce mouvement et la singularité rythmique.

Merci pour votre appréciation...

[jim]

Vous lisant je pensais à ce poème que j'ai écrit il y a quelques temps(j'ai dû chercher mais peut-être aurai-je dû le laisser là au fond de mon tiroir).

 

 

 «Il n’y a pas de vent qui souffle

pour un voilier qui n’a pas de destination.»

 

Il n’y a pas de port

Pour les naufragés

Pas de larmes dans les yeux

Des marins au cœur arraché

Chacun doit savoir

Non pas vers où

Il va

Mais bien

Pourquoi il y va

Il n’y a pas de rêve

Pour celui qui éteins le phare

Il n’y a pas d’avenir

Pour celui qui ne prend pas la mer

 

La poésie française

N’a pas fait écho

À la culture pop américaine

Le blues et la Beat generation

Nous ont laissé sans mot

Avec des pieds de ferrailles

À courir sur la voie ferrée

Ils nous aurait fallu crier

Réinventer la roue

Mais nous nous sommes écrasés

Sur le rocher de notre destiné

À bâtir des alexandrins

Aux airs vieillots

Au cœur de bois

Mais c'est un cœur en caoutchouc

Qu'il nous faudra

Un cœur qui rock

Et qui rebondit

Un cœur avec une gueule maganée

Qui promène sa cuite sur la Maine

Désenchaînant les chaînes de trottoirs

Pour libérer la voix

Mais le sort en est jeté

Le vent ne souffle plus

Tout est fichu

Pas de Marilyn

Pas de crinoline

Pas de boléro

Pas de photo

Rien qu’une bouche

Sèche en forme d’œuf

Au bout de son slam…

très beau texte que je relirai demain avec plus d'attention.

Merci pour le partage.

[M.KISSINE]

Merci

 

Marre des querelles "âgistes" entre parenthèses, qui dénoncent une chapelle pour en bâtir une autre.

 

Bref

 

Une citation que j'aime :

Que sous le proclamé, rayonne tout le tu.
(Louis Aragon)

[M. de Saint-Michel]

Merci
 
Marre des querelles "âgistes" entre parenthèses, qui dénoncent une chapelle pour en bâtir une autre.
 
Bref
 
Une citation que j'aime :
Que sous le proclamé, rayonne tout le tu.
(Louis Aragon)

En effet...
Merci à vous.

[M.KISSINE]

très beau...

 

j'ai beaucoup de retards de lecture en ce moment, le temps me pointillise terriblement

[M. de Saint-Michel]

très beau...
 
j'ai beaucoup de retards de lecture en ce moment, le temps me pointillise terriblement

Merci à vous.