Psyché de l'Aurore – Oliver Delabre
Depuis des lustres, le miroir du Matin
Contemplait ses traits étirés d’une nuit
D’un même refrain au soupir sans bruit
Montrant délicat, l’épuisé coquin !
La belle Aurore d’un même gestuel
Lui souffla buée détournant poussière
De leur reposé, mirant son visuel
Qu’elle aimait soigné, telle coutumière.
Jamais le Miroir ne désira peine ;
Attrister la Belle au premier regard
Posé en glace d’espérance en traîne,
De crainte d’un revers sonnant le cafard.
Au fil des heures, reflétant le Temps
Tenta, étincelle à briller l’Espoir
Ô.. d’être aperçu au moins un instant
Tel Le Confident, loin de l’âme miroir.
Au soir revenu, avant le Coucher
Quelque soit l’Amant égaré en cœur,
Aurore fusa moment de bonheur
D’un regard du soir au miroir-voucher.
Et puis au Matin, Miroir l’observa ;
Sa belle Aurore vint Ô.. se complaire
Prenant soin de LUI, oubliant d’un LA
Soupirant du soir : « se devait… S’y plaire ! »
Oli ©Psyché de l’Aurore
©(P)-23/01/17 à Muse S. (10p)*Mus117
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