Il en va de ces matins étranges
Où rien ne va où tout dérange
Mon regard se perd au travers
D'une fenêtre sale gris univers
Prisme de crasses pensées d'orage
Envahissent l'espace de ma cage
Lucide des barreaux des barrières
Le fratricide domine sur la Terre
Poussière vitale ridicule vestige
D'un Éden rêvé qui m'afflige
De ses lumières par trop absentes
Je regarde là haut mais glisse sur la pente
Mauvaise où ma solitude se venge
Des caresses anciennes d'un ange
Et m'inflige ses griffes de certitudes
Lacère l'espoir que j'ai pour habitude
Il suffit de l'Homme que l'on fustige
De misères l'ombre me donne le vertige
J'exècre ces guerres que nomment
Les puissants ces goinfres se bidonnent
Il en est de ces matins est-ce étrange
Où d'ouvrir les yeux ça me dérange.

2 réponses à ce sujet
#1
Posté 05 novembre 2017 - 12:28
- silver, M. de Saint-Michel et Amandine aiment ceci
Aussi étiqueté avec au moins un de ces mots-clés : france, europe, 2017
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