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...Indicible manque

Delloly Francis Frère Paris Disparition Cimetière Vie Montparnasse

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2 réponses à ce sujet

#1 Invité_woodelys_*

Invité_woodelys_*
  • Invité

Posté 02 février 2018 - 04:57

...Indicible manque – Oliver Delabre

 

 

Dix janvier toujours une date de larmes

indicible manque d’un Univers
le tien mon p’tit frère avec mille trames
que d’ANNÉES glissées se noyant d’envers
brisant les monstres loin de tentation
de partir au large effaçant l’émotion

 

Dix janvier le JOUR de ta mise en Terre ;

je revois Gent et larmes de misère 
s’arc bouter à un mur gris chancelant 
nitescent retenu bon an mal an
brouillant scène du silence des âmes
gelant souvenirs de mille vacarmes

 

Dix janvier l’Ange m’observe de marbre

impassible sans VIE du Temps qui Nous souffre
n’existant que peu même pour suaires
qui Tous Nous vêtent les corps de mille airs 
attendant la fin de l’office froid
pour paraître ailleurs une heure de croix

 

Dix janvier s’écrie de cette HEURE qui passe

d’amères pensées en ce Montparnasse 
regard s’égarant sur le corbeau noir 
perché sur la croix au bout tel miroir
que des inconnus ont aussi souffert
de partir au large effaçant l’émotion

 

Quelque MINUTE encor et je te laisse

p’tit frère Francis en ce Montparnasse
demeure de Vies et de pleurs d’un Temps ;
pardonne : ai décroché regard latent
observant la Dame assise sur sa tombe
pleurant l’Être aimé d’une blanche robe

 

Oli ©indicible manque
© (P)-10/01/18 à Mon frère (10p)

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#2 Chantal-C

Chantal-C

    Tlpsien ++

  • Membre sympathisant
  • PipPipPip
  • 64 messages
  • Une phrase ::Amoureuse des beaux écrits, ne meurtrissant pas le rêve de la Vie.

Posté 05 février 2018 - 08:21

...Indicible manque – Oliver Delabre

 

 

Dix janvier toujours une date de larmes

indicible manque d’un Univers

le tien mon p’tit frère avec mille trames

que d’ANNÉES glissées se noyant d’envers

brisant les monstres loin de tentation

de partir au large effaçant l’émotion

 

Dix janvier le JOUR de ta mise en Terre ;

 je revois Gent et larmes de misère 

s’arc bouter à un mur gris chancelant 

nitescent retenu bon an mal an

brouillant scène du silence des âmes

gelant souvenirs de mille vacarmes

 

Dix janvier l’Ange m’observe de marbre

impassible sans VIE du Temps qui Nous souffre

n’existant que peu même pour suaires

qui Tous Nous vêtent les corps de mille airs 

attendant la fin de l’office froid

pour paraître ailleurs une heure de croix

 

Dix janvier s’écrie de cette HEURE qui passe

d’amères pensées en ce Montparnasse 

regard s’égarant sur le corbeau noir 

perché sur la croix au bout tel miroir

que des inconnus ont aussi souffert

de ce passage où l’espoir Ô se meurt

 

Quelque MINUTE encor et je te laisse

p’tit frère Francis en ce Montparnasse

demeure de Vies et de pleurs d’un Temps

pardonne ai décroché regard latent

observant la Dame assise sur sa tombe

pleurant l’Être aimé d’une blanche robe

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Oli ©indicible manque
© (P)-10/01/18 à Mon frère (10p)

francisaa6_modifi%C3%A9-1.jpg?resize=422

Touchée par cet émouvant poème. 

Chagrin, amour, et pudeur pour dire le vide

de l'absence... Rien ne s'efface. 



#3 Invité_woodelys_*

Invité_woodelys_*
  • Invité

Posté 06 février 2018 - 02:15

Touchée par cet émouvant poème. 

Chagrin, amour, et pudeur pour dire le vide

de l'absence... Rien ne s'efface. 

merci beaucoup

c'est mignon Chantal-C

bise

Oli





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