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Est-on égaux devant la vie.

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#1 Manumax40

Manumax40

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  • Une phrase ::La poésie est un état d’esprit, des mots qui se ressemblent et qui s’assemblent, ainsi assemblée ils sont l’entité entre la poésie et son poète.

Posté 28 février 2018 - 02:09

Est-on égaux devant la vie.

 

 

On n’est pas égaux devant la vie, pourquoi le serait-on plus devant la mort, et encore moins devant la maladie. La souffrance est insupportable et équitable, elle n’oublie pas un pli, pas une once de ce qui vous tient lieu de corps et de cœur, elle fait ça avec une minutie fastidieuse que seule les fourmis, sont capable quand elles déciment tout sur leur passage, tel la Marabunta.

 

On te demande de te battre contre cette maladie insidieuse, comme si de rien était, mais la douleur  te dis de lâcher prise. Cela ferai tellement du bien de se laisser aller quelques fois. On s'en veut de ne pas supporter, cette douleur lancinante. Même quand elle n'est pas là, on l’a sens, prête à bondir sur le cerveau comme un tigre sur sa proie, pour son simple plaisir. Mais la maladie, a-t’elle du plaisir à faire souffrir, je ne sais, ce que je sais, c’est que le corps… n’en a pas.

 

Avez déjà vu un panier de crabe, ils gesticulent toutes pinces ouvertes, se battent, à grand coup de pince, se déchiquettent a vif, jusqu'à la mort. Il ne doit rien rester, j’en pince pour vous, semblent t’ils se dire.

 

Mais vous, quand la mort pointe sa faux, vous n'êtes plus pressé, vous lui demandez même ce qu’elle vient faire. "Je compte le temps qui passe"  répond-elle, et vous la laissez partir jusqu'au prochain passage. En espérant, qu'il n'y est pas de prochaine fois, peut-être pas d’ailleurs, néanmoins qu'elle tarde un peu à revenir.

 

Mais au fond de vous, vous savez bien que la rouille ronge en silence en prenant son temps et vient à bout des meilleurs aciers. La mort, c’est la même chose, elle est là, à attendre son heure, savamment, patiemment, mais a n’en pas douter assurément, elle arrivera.

 

 On ne supporte plus d'être devenue aigris parfois, acariâtre, souvent insupportable, comme ce mal qui vous ronge en silence.  C’est une douleur sourde qui vient poindre en son cœur. Sourde, car elle n’entend pas quand tu lui cris d’arrêter.

 

On ne supporte plus surtout d’être injuste, avec ceux qui nous aiment et nous soutiennent, au risque de les perdre. Et si on leurs fait mal c’est aussi peut-être un peu pour se venger, de celui qui nous ronge, surement aussi pour l’oublié, mais peut-on oublié le diable quand il est en face de vous.

 

 

Emmanuel LHostis le 03/07/2006

 

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