Lorsque l'étoile mord le soleil,
c'est le regard du tête-en-l'air qui se lève…
et se soulève son cœur au débordement d'écume irisée,
du scintillement de l'univers en bascule…
constellations naissant pour mieux mourir,
l'univers pompe et s'allonge et conte le hasard de son histoire,
tracé fusée, œil orbite, lumière percée après ténèbres…
trous noirs, comètes, étoiles sur fond d'espace versés, luminaires...
galaxies qui essaiment jusqu'au vertige du vide plein,
et défaille et cogne et s'emballe le cœur de l'univers,
dans la poitrine des lendemains,
cosmos aux errements en expansion..
engloutissant l'heure tardive de l'humaine apparition.