Luxembourg mon amour ( partie finale )
Il pleut sur Luxembourg, comme il pleut dans mon cœur ,
et la rue Pierre Hentges, est désormais bien loin.
Du Kirchberg à Strassen , mes souvenirs se meurent,
et nos éclats de rire ,se perdent au lointain...
Les Rotondes ne jouent plus les mélodies joyeuses ,
ni les chants poétiques d’un printemps en couleur.
Les pivoines ont perdu , leurs beautés harmonieuses ,
et les murs de Belair , richesses et grandeurs.
Au Café Bovary , les artistes sont en bernes,
ouvrages et recueils , s’empilent sans raisons.
Les complices de toujours ont bien quitté la scène ,
et de vastes nuages , en obstruent l’horizon .
Il n’y a plus de places, au Metropolitan ,
cet endroit fait pour nous, découvert au hasard ,
témoin de nos regards , de nos soirées tisanes ,
quand la nuit invitait , à nous coucher plus tard ...
Tous les amis d’hier , ont regagné leur toit...
De Bonnevoie ou de Cents , je ne les entendrai plus.
Tant aimé les connaître , faisant parties de toi ,
ils seront à jamais , de jolies entrevues ...
Il est l’heure maintenant de refermer le livre ,
sans jamais oublier , ces endroits de bonheur .
Continuer l’histoire , sans tes mains pour me suivre ...
Il pleut sur Luxembourg, comme il pleut dans mon coeur...
Dn