A se laisser couler dans le silence, on devine des réponses méconnues,
résonances subtiles de mystère au nourrir de l'âme émue,
maillons aux grades des hommes ou de la foi élevés et profonds qui, le marbre même, transmuent
s'emparant des palpitations d'un cœur à l'écoute de ses voix qu'il épure,
d'une facture à la vie dense et sûre dansant de ses mots d'harmonieuses figures.
A se laisser couler dans le silence, les choses elles-mêmes deviennent bavardes,
histoires simples et banales d'un passé croqué, mordu et repu aux charmes
des larmes aux bras intérieurs qui encore nous enlacent,
marques du temps au grave permanent qui saille,
à l'oubli impossible malgré les ans, palabres muets avec les ancêtres,
lien ténu qui nous désarme.
