Détours au creux des silencieux matins, à la nature nimbée de brume ouatée,
pas trébuchés à la tête en l'air perdue, au flou encore étincelle du ciel à la nuit fanée,
pas flânés aux flancs des collines transpirées de rosée perlée, à l'aube du jour encore sourd,
le rythme de la ballade aux tours et aux détours est pris, troubadours allant de ville en ville aux pas fertiles.
Ballades s'inspirant aux détours de la légende, aux croches et aux soupirs qui sonnent et respirent,
ballades cueillant çà et là aux détours des chemins agrestes les textes des chansons,
d'un soleil sacre à une bise de glace,
fredonnées de sol en si imitant, de la liberté des oiseaux, les ailes des trilles,
transportées au fil du temps par les voix du vent en rimes et mélodies vivantes, immortelles de plaisir,
ainsi qu'à l'heure présente, où rêve encore le passé palpitant de pauses lourdes en allegro vivace
qui filent la vie.
