Flanche, vas-y flanche, tu ne vaux pas plus qu'une ombre,
tu n'es que superflue, alors vas-y flanche, flanche des rires moqueurs autour de toi,
tu n'es qu'une imbécile, alors vas-y flanche au spectacle de l'horreur Commandeur,
tu n'es que miettes de pain, alors vas-y flanche, serais-tu vomie par la stupeur de ton malheur ?
Flanche, vas-y flanche au rase-motte de ta pensée en péril,
tu n'es plaus qu'une mémoire vacillante, alors flanche face au diktat s'époumonant
contre la beauté un cri surgi d'un néant, le néant des tripes, viscères de l'oubli.