L'enfant dort,
Après une journée bien agitée,
Il s'était allongé, n'ayant pas résisté,
A l'appel de Morphée.
Replié sur le côté, comme une larve fœtal,
Comme une fleur dont les pétales,
N'auraient pas encore connu le soleil.
Il reposait dans son sommeil.
Les jambes repliées,
Coucher sur le côté,
Les bras protégeant,
Son visage d'enfant.
Seules ses lèvres bougeaient,
On aurait dit qu'il tétait.
Parcourant le monde,
En quelques secondes,
Il était là reposé,
Oubliant sa dure journée.
Au crie d'une chouette,
Il bougea la tête.
Pour repartir aussi tôt,
Dans un rêve de bateau.
Installé sur la banquette,
Ou allongé sur la couette,
S'aventurant partout,
Mais évitant les trous,
Pour ne pas rencontrer,
Le monstre qui l'aurait réveillé.
LM 15/01/2004