Tristesse infirme aux passages à vide, aux dérapages de survie,
temps volé, noyé et violenté de larmes chaudes au sel qui brûle et expire,
dans un dernier hoquet ravalé au liquide des rides de la vie.
Tristesse infirme au goût d'amère passagère, de rêves expurgés de somnifères,
voyage terrestre du funeste aux directions qui errent
aux paysages de bruine opaque à bord de longs express,
buée aux yeux effaçant les vecteurs espace-temps ordinaires.
Tristesse infirme aux couleurs grises, aux matins chagrin de main mise,
spleen voilé et vacillé de sanglots lourds au débridé d'incompris,
au germe d'espoir griffé, lacéré et souillé d'impossibles.