Cadre de liberté.
Encadré, suspendu, c'est le tableau de leur vie.
Tout y est prévu, tout y est inscrit.
Vous n'avez pas à visiter des musées,
Vous êtes dans le tableau.
Avec bordures et dorures autour, pour certains,
Des barrières et des fils barbelés, pour d'autres.
Vous êtes encadré, vous ne pouvez bouger,
Vous ne pouvez vous élever au dessus du cadre,
Vous êtes libre d'avancer, de reculer, de monter, de descendre.
Jusqu'aux limites du cadre que certains vous ont fixé.
Un cadre scellé au mur, comme pour fixé un anneau
Avec une longe,
Pareil que pour retenir les animaux.
Un cadre bien cerclé et suspendu comme votre liberté !
Arrêtés, enfermés, vos mouvements sont entravés,
Ne pouvant vous sauver, votre vie devient sans identité.
A ces anneaux qui vous attachent et que certains croyaient définitifs,
La bête était docile, une fois attachée,
Mais aujourd'hui, elle ne se lève plus pour travailler,
Elle veut sa Liberté.
Elle sort de son cadre, brisant ses chaînes,
Elle veut aller, venir, parler,
Sans être brimée, exploitée, torturée.
La bête a senti les coups et sorti ses griffes,
Comme un fauve qui sent le sang.
Il faudra la tuer, si l'on n'arrive pas à la rattacher.
Seule sa mort peut tout changer.
Fini l'espace, fini les contraintes,
Son esprit peu reconquérir le monde.
Leurs corps ne les retiendront plus enchaînés
Mais la bête n'a plus peur de la mort,
Car elle lutte pour sa Liberté.
LM 20/02/2011