Senteur.
A peine réveillé,
Tu t'es retourné.
Le nez collé à l'oreiller,
Comme un chien sur sa piste,
Tu humais cette odeur,
Qui te réchauffe le cœur.
Oreiller ou polochon, imprimer d'odeurs,
On ressent la place,
De celui ou de celle, qui a laissé sa trace.
Enfant, on s'est blotti dans cette odeur,
Surtout en cas de peur,
Cherchant ta présence dans ton odeur.
Qu'elle soit miel ou rance,
Ton odeur est leur référence.
Comme un doudou usé,
Il reste ta présence,
Et lui redonne confiance.
LM 8/03/2002