
#1
Posté 10 avril 2020 - 10:21
Que pèsent mes jours
Aux grands vents de la nuit
Qui soufflent toujours ?
Que pèsent mes mots ?
Un gramme d'absence ?
Aggravant mes maux
Ils gravent le silence.
Que pèse ma main
Sur ta joue ma mie ?
Pétale de chagrin
Puisque la fleur finit.
Que pèsent mes dieux
Au sablier sans fin ?
Que pèsent mes voeux
À mes faux lendemains ?
Rien ne pèse autant
Sur mon être futile
Que la fronde du temps
Et sa pierre inutile.
10/04/2020
À Laurence et son sablier
- M. de Saint-Michel, Julien Hoquet, bɔētiane et 5 autres aiment ceci
#2
Posté 10 avril 2020 - 11:43
c'est le désert
ou le désordre
Une goutte d'eau
c'est l'océan
ou une larme
Un être
c'est l'essentiel
ou une grande humilité
- M. de Saint-Michel, Julien Hoquet, Sinziana et 2 autres aiment ceci
#3
Posté 10 avril 2020 - 01:10
vivre se délite
s'égrène
s'efface
- Julien Hoquet, patricia moles, Sinziana et 1 autre aiment ceci
#4
Posté 10 avril 2020 - 02:59
Un grain de sable
c'est le désert
ou le désordre
Une goutte d'eau
c'est l'océan
ou une larme
Un être
c'est l'essentiel
ou une grande humilité
Bonjour
Merci d'honorer ces quelques vers unilatéraux de votre pensée parallèle.
Ce déchirement que vous décrivez en quelques vers droits et justes
n'est rien moins que le berceau de l'âme ou son linceul.
Le sable ,l'océan, les larmes et l'essentiel, m'inspirent quotidiennement
Le sable chaud, ou dans les chaussures, l'océan des dauphins ou des naufrages, les larmes de joies ou de peines, et le temps ou bien le temps.
Autant de sujets que j'essais de traiter avec un peu de chaleur humaine et d'humilité en les entremêlant avec parcimonie afin de passer pour un poète.
CDT. Philippe
L'exemplaire concision de ces mots, Aure, de votre oeuvre de poésie en général... le poudroiement de l'âme du Japon dans le faisceau de la francophonie lumineuse !
Comme notre coeur se réjouit, Aure, de vos réapparitions en ces lieux... de ces nouvelles épiphanies de votre rare parole !
Bonjour,
On lui dira....
- patricia moles et Laurence HERAULT aiment ceci
#5
Posté 10 avril 2020 - 04:38
Que pèse...
"Ce qui me sauve,
c'est de ne rien peser"
dit le pissenlit
dont la vie s'envole
akène par akène
pour ensemencer une autre terre.
Merci pour ces quelques vers existentiels.
- JMAP06, M. de Saint-Michel, Julien Hoquet et 2 autres aiment ceci
#6
Posté 10 avril 2020 - 05:47
Sous le souffle du Temps
vivre se délite
s'égrène
s'efface
Bonjour
C'est tout à fait cette réflexion et même s.il est relatif, à notre échelle c'est une constante incontournable, sauf par l'amour et la poésie.
Amicalement. Philippe
- M. de Saint-Michel, patricia moles, Sinziana et 1 autre aiment ceci
#8
Posté 10 avril 2020 - 08:48
Que pèse...
"Ce qui me sauve,
c'est de ne rien peser"
dit le pissenlit
dont la vie s'envole
akène par akène
pour ensemencer une autre terre.
Merci pour ces quelques vers existentiels.
Bonsoir
Merci de cette belle image.
Tel le pissenlit le poète sème des mots dont la seule valeur est de faire renaître sans cesse la pensée, ( tient....une autre fleur...)
Le poids des mots est incommensurable, il peut faire vivre comme il peut tuer.
Manions les avec prudence.
Mon texte n'est pas moi,,seulement une partie de moi, que le sablier de Laurence a ensemencer.
Amicalement. Philippe
Juste un petit truc : je ne peux pas croire que vous soyez un être inutile...
Amicalement,
Patricia.
Bonsoir,
Moi non plus....
Mais que pouvons honnêtement croire de soi meme? Notre miroir est un menteur, il est fatalement réducteur.
Ce sont les autres qui nous définissent pleinement, avec plus ou moins d'ampathie. Merci pour la votre....
Amicalement. Philippe
- patricia moles, Sinziana et Laurence HERAULT aiment ceci
#10
Posté 11 avril 2020 - 08:45
Merci d'honorer ces quelques vers unilatéraux de votre pensée parallèle.
Ce déchirement que vous décrivez en quelques vers droits et justes
n'est rien moins que le berceau de l'âme ou son linceul.
Le sable ,l'océan, les larmes et l'essentiel, m'inspirent quotidiennement
Le sable chaud, ou dans les chaussures, l'océan des dauphins ou des naufrages, les larmes de joies ou de peines, et le temps ou bien le temps.
Autant de sujets que j'essais de traiter avec un peu de chaleur humaine et d'humilité en les entremêlant avec parcimonie afin de passer pour un poète.
CDT. Philippe
Poète
vous l'êtes
coeur plein
recul amusé
dire indispensable
etc.
- JMAP06, M. de Saint-Michel, Sinziana et 1 autre aiment ceci
#11
Posté 11 avril 2020 - 11:33
Poète
vous l'êtes
coeur plein
recul amusé
dire indispensable
etc.
Le "ect" me laisse un peu sur ma faim, c'était si bien parti.....
Non... J'rigole...
À qu'il est doux ce grand titre de poète dit par une autre...
Que sommes nous ? Des jongleurs de mots, des légistes de sentiments humains, des bûcherons d'arbre qui cache les forêts...
Perso, j'ignore ce qu'est la poésie, j'ignore l'eau du puit, je n'aligne que ses pierres.
Non je ne boirai pas de cette eau, c'est la soif qui me vibre.
Amicalement. Philippe
- Sinziana et Laurence HERAULT aiment ceci
#12
Posté 12 avril 2020 - 05:08
Très touchée Philippe par cette dédicace sous votre beau poème... Merci ! :-)
Bonsoir. Laurence,
Ce n'est que justice puisque sans vergogne, j'ai pillé votre poème,,et que sans vous je ne l'aurais sans doutes jamais écrit.
Amicalement
- Laurence HERAULT aime ceci
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