3 réponses à ce sujet

[M.KISSINE]

Comme un éclair
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Comme un éclair qui surgit dans les mots,
L'idiolecte, d'un coup, sépare en deux parties
La société humaine en un tour de magie.
Le classique est dehors. Trop vieux, il n'est pas beau.
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Dans sa cour, la jeunesse a conquis le plus haut
Des sommets de son art : sa propre prosodie
Emmêlant volapük, hasard et comédie
Dans l'admiration de son reflet dans l'eau.
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Quand "askip", aujourd'hui, d'un rire me foudroie,
J'observe également le futile et la joie
Qui donnent leur mesure et jouent dans les regards.
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La mode a deux saisons, fugaces, chaque année.
Entre jeunes, c'est mieux, dans la langue parlée
Car ça ne coûte rien ; l'autre n'est qu'un bâtard.
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(askip, locution "à la mode" en 2018, égale : à ce qui paraît, ou à ce qu'il paraît.)

 

© M. KISSINE
Stone – ISBN 9782919390489

 

[M. de Saint-Michel]

"La mode, c'est ce qui se démode." ( Cocteau)

[Cyraknow]

Askip, la poésie, c'est ringard. pourtant, même les jeunes en lisent et en écrivent. Alors...wtf???

[Jped]

Réflexion intéressante et au ton juste sur ce fait de langue et de société. Une fois encore, on a la preuve que la langue est un enjeu important.
De nos jours, il faudrait un Roland Barthe ou un Pierre Bourdieu pour donner tout son éclat à cette question-là.