Été
La pendule s’est arrêtée,
Ils reposent, épuisés,
Sur le lit.
L’atmosphère si chaude
De sommeil les écrase,
Portes closes.
La chaleur, étouffante,
Les enveloppe tout entier.
Asphyxiés.
Dehors la fournaise
Interdit tout mouvement.
La ville dort.
Chaque geste déclenche
Une marée de sueur.
A peine peut-on se toucher
Du bout des doigts.
La moiteur entêtante
Pèse sur leurs corps :
Août.