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minkam

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#386073 Je puise dans yeux

Posté par minkam - 12 février 2021 - 08:27

 
 
Je puise dans ses yeux
Je puise dans son âme
L'eau vive de mes mots
Où danse la flamme
De son amour si beau
Je puise dans ses yeux
Mon ciel toujours bleu
Les paysages sans nuage
Des traits de son visage
Je puise dans ses rêves
Des voyages sans trêve
Des étés en hiver
La neige dans le désert.
Je puise dans sa force
L'oubli des entorses
Que la vie nous apporte
Quand se ferme la porte.
Je puise dans son sourire
La douceur de vieillir
Des bouquets de caresses
Aux parfums de tendresse.
Je puise dans ses larmes
Des perles de parme
Que je porte en collier
Pour ne jamais oublier.....
 



#385555 A Gisela

Posté par minkam - 21 janvier 2021 - 09:00

Qu’advient-t-il des âmes après leur départ ? Peut-on vivre dans l’absence ? Perdre l’essence de soi-même ?
Questions profondes et douloureuses que je me pose, comme tant d’autres, de manière répétée et lancinante ...

Merci pour ce poème si gracieux !

Cordialement,
Patricia.

Merci Patricia , tout ce questionnement de chaque jour depuis qu'elle est est partie , je la sens pourtant près de moi , illusion ou vérité on dit que les personnes qui partent restent encore un moment sur terre près de nous  toute mon amitié


''existe t'il vraiment quelque chose après?'' Il existe toujours un après et c'est à nous de l'assumer et de l'habiter.. 

Moi j'y crois ou alors je veux y croire  quand on ne peut plus supporter l'absence , c'est étrange  cette impression  qu'elle est toujours là .




#385554 Nöel d'enfance

Posté par minkam - 21 janvier 2021 - 08:47

La magie de Noël opère à travers la poésie de ces mots.

 

Merci

La magie de Noël, qui vous replonge dans l'enfance, cette chaleur, les yeux de ma mère  trop de choses qui restent à jamais gravés dans mon coeur.


Très beau. J'aime cette nostalgie, de l'enfance, d'un monde perdu.

J'ai pensé à quelques vers d'Apollinaire, quelques vers d'Aragon, des paroles que chantaient Bashung (de "Elsass blues"... Peu connu)

Merci pour votre commentaire , cette nostagie  n'est pas perdue puisque encore maintenant j'y pense .


Un parfum de Noël qui a charmé l'enfant que l'on a été et qui attendrit l'adulte que l'on est devenu...

Tellement vrai  merci Laurence, et j'ai continué à perpétuer  jusqu'à maintenant mes Noël d'enfance




#385260 A Gisela

Posté par minkam - 09 janvier 2021 - 09:01

certes ce n'est qu'un passage pour l'être aimé qui s'en va mais comment est ce passage ? existe t'il vraiment quelque chose après ?  pour moi  je n'ai que cette douloureuse absence qui me hante,  j'entends encore son rire, sa voix  et surout  tous ces souvenirs  comment oublier  elle me manque tous les jours.




#384770 Nöel d'enfance

Posté par minkam - 24 décembre 2020 - 08:37

Toute la magie mystérieuse de Noël que viennent rehausser les quelques mots allemands épars dans le texte...

Merci beaucoup pour votre gentil commentaire, lorsque j'étais enfant nous faisions des Nöels  traditionnels Allemand dans la chrétienté, messe de minuit, retour à la maison chaude et confortable de mes parents, 

 

c'était la nuit de Noël, , magique  avec le sapin merveilleux, les cadeaux que mon père fabriqué dans son atelier en cachette, et surtout toutes ces confiseries et la stolle un gâteau dont ma mère avait le secret .  Joyeux Noël à vous  dans la nativité du christ.




#384747 Nöel d'enfance

Posté par minkam - 23 décembre 2020 - 07:47

 
Petite fille aux nattes brunes,
La nuit se presse à couvrir d'ombre
La forêt sombre.
Dans tes yeux brillent
Etoile et lunes.
 
Mutti chérie revêts tes gants,
Tes gants de fée,
Pour la nuit de l'Emmanuel !
Die Weinachtnacht.
Les anges déploiront leurs ailes.
 
Partout Noël !
Partout Noël sème ses graines.
Mutti a dressé les Stollen,
Rondes et lourdes
De fruits confits.
Mutti a servi les Stollen,
Prêtes pour l'heure.
 
Femme sensible au regard clair,
Der Tannenbaum lance ses branches
Vers la nuit franche.
Guirlandes blanches, boules de verre,
Sur le vert tranchent.
 
Tu penses à lui, qui de ses mains
Sculptait tes jouets tout en secret.
Ihr Kinderlein Kommet !
Tes soeurs se pressent autour du feu.
Die Adventkerze brûle toujours,
Noël a répandu l'amour
D'un monde heureux.
 
Dehors la nuit gronde et menace.
In Schwarzwald, la lune est blanche,
La neige bleue.
Les rêves tardent,
Le bonheur passe.
Le sol revêt un habit de vair
 
.



#384717 Décembre devenir

Posté par minkam - 22 décembre 2020 - 08:38






°°

 



Dépose sur mes lèvres
Des baisers, de la fièvre,
Des fleurs, de l'avenir,
Décembre devenir.
 

 

 

Un décembre qui me trouble seules ces mots de la dernière strophe semblent redonner un peu de chaleur  et d'espoir à ce décembre si tristre




#384645 A Gisela

Posté par minkam - 20 décembre 2020 - 02:22

Merci pour ces mots tellement vrais qui me touchent en plein coeur, et ravivent ma peine.




#384302 A Gisela

Posté par minkam - 10 décembre 2020 - 02:49

Elle est parfois le seul moyen d'exprimer le chagrin

Merci à vous Julien




#384264 A Gisela

Posté par minkam - 09 décembre 2020 - 08:23

Je vous remercie d'avoir repris cette phrase , qui a tant d'importance façe à la mort le reste compte si peu...

 

Toute mon amité.




#384223 A Gisela

Posté par minkam - 07 décembre 2020 - 04:27

C'est gentil Jped d'avoir extrait quelques passages

Toutes mes amitiés




#384114 A Gisela

Posté par minkam - 03 décembre 2020 - 07:21

merci à vous deux Laurence Herault et Patricia Moles

ce poème a été écrit pour ma soeur...

 

Toute mon amitié




#384093 A Gisela

Posté par minkam - 02 décembre 2020 - 08:40

Merci M. de Saint-Michel pour  votre commentaire




#384090 A Gisela

Posté par minkam - 02 décembre 2020 - 06:22

Il y eut cet instant de vide,

Cet instant sans colère et sans arme

Devant le teint livide

De ton visage, désormais paisible et sans âge,

Devant tes paupières closes

Ouvertes sur une autre lumière que celle

Offerte à la banalité des choses.

 

 

Où se rendent les âmes ?

Lorsque lassées des corps

Elles voguent et entament

Ce long voyage sans décor ?

Vers quel ciel volent-elles ?

Qui leur donnent des ailes ?

Où se rendent-elles ?

Vers quelles terres. ?

Vers quelles mers ?

 

 

Ton âme, à la grâce d'une colombe fragile,

À l'envol incertain,

Ira t-elle au loin vers l'horizon,

Le soir lorsque enfin le jour bascule

Et fait à la nuit la liaison

D'incandescents crépuscules ?

 

 

Cet après-midi d'hiver,

Plaintif comme un lieder de Schubert

Je marche en aveugle

Dans l'épaisseur de ton absence,

En espérant obtenir

Plus que la légèreté d'un souvenir,

la persistante vision de ta lumière éteinte.

 

 

Pourrais-je mêler l'avec et le sans toi ?

Peindre longtemps tes rires ?

Dessiner toujours tes sourires ?

Et sculpter parfois tes larmes

Dans un automne inachevé ?

 

 

Tu es mon âme sœur,

Mon rêve d'éternel,

L'idée même des heures

Suspendues dans le ciel...

 

 

S'il ne devait me rester qu'une pensée,

Si je devais perdre tout ce que je sais,

J'écrirais sur mon cahier bleu d'écolière,

Ces trois mots que je ne saurais oublier.. JE T'AIME !




#371712 La chiante,

Posté par minkam - 01 février 2020 - 08:22

Trés amusant cette description, j'en connais beaucoup comme ça dans mon entourage en commençant par ma fille adorable mais chiante...