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Francis Vaquette

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#342103 Pantoum de Noëll

Posté par Francis Vaquette - 29 décembre 2017 - 02:35

PANTOUM DE NOEL

 

Sur le sens véritable de Noël

 

Que l’on croit au divin ou que l’on n’y croit pas
Nous arrivons au cœur des jours où la lumière
Dont les soirs de l’automne allaient sonner le glas
Remonte doucement vers sa source première.

 

Nous arrivons au cœur des jours où la lumière
Quand le glas de l’automne attristait chaque soir
Remonte doucement vers sa source première,
Rallume dans les cœurs la flamme de l’espoir

 

Quand le glas de l’automne attristait chaque soir
Le solstice d’hiver, du fond de son abîme
Rallume dans les cœurs la flamme de l’espoir
Nous annonce Noël et son mystère intime.

 

Le solstice d’hiver, du fond de son abîme
Offre au cœur des humain le sens du renouveau
Nous annonce Noël et son mystère intime,
Dépose sur la Terre en ce jour un berceau,

 

Offre au cœur des humain le sens du renouveau.
On dirait que le temps féconde la nature
Dépose sur la Terre en ce jour un berceau.
Où dort un nouveau né pour une heureuse augure.

 

On dirait que le temps féconde la nature
C’est la fête aux foyer, la crèche et son couffin
Où dort un nouveau né pour une heureuse augure.
Les cadeaux de Noël, la guirlande au sapin.

 

C’est la fête aux foyer, la crèche et son couffin :
Les croyants pour leur Dieu vont chanter des prières
Les cadeaux de Noël, la guirlande au sapin,
L’athée a dans les yeux le reflet des lumières

 

Les croyants pour leur Dieu vont chanter des prières
Les crédules regards se tournent vers les cieux
L’athée a dans les yeux le reflet des lumières
Mais on sent aujourd’hui que tout est nébuleux.

 

Les crédules regards se tournent vers les cieux
L’âme païenne y voit « la Nouvelle Lumière »
Mais on sent aujourd’hui que tout est nébuleux.
Peu de gens sont enclins à sonder ce mystère.

 

L’âme païenne y voit « la Nouvelle Lumière »
La fête de Noël, mais pas son beau secret
Peu de gens sont enclins à sonder ce mystère.
L’entendement humain n’admet que le concret.

 

La fête de Noël, mais pas son beau secret
On doit le ressentir comme un message intime
L’entendement humain n’admet que le concret
Seule notre âme peut saisir ce qui s’exprime.

 

On doit le ressentir comme un message intime
Il nous dit de saisir le sens du renouveau
Seule notre âme peut saisir ce qui s’exprime
Mais l’âme humaine dort au creux de ce berceau

 

Il nous dit de saisir le sens du renouveau
L’étoile des bergers ou juste l’humble crèche
Mais l’âme humaine dort au creux de ce berceau
Ne les voit plus qu’en rêve et n’entend que les prêches.

 

L’étoile des bergers ou juste l’humble crèche
Symboles qu’aujourd’hui l’homme doit méditer
Ne les voit plus qu’en rêve et n’entend que les prêches.
Un Noël rédempteur peut nous les apporter.

 

Symboles qu’aujourd’hui l’homme doit méditer
Pour comprendre en son cœur ce qu’est cette sagesse
Un Noël rédempteur peut nous les apporter,
Comme la graine en terre honore sa promesse

 

Pour comprendre en son cœur ce qu’est cette sagesse :
« La nature et le Ciel marchent du même pas »
Comme la graine en terre honore sa promesse.
Que l’on croit au divin ou que l’on n’y croit pas

 




#336516 L'origine du stress

Posté par Francis Vaquette - 26 juillet 2017 - 05:53

L’origine du stress

 

 

Le temps s’acheminait vers notre ère biblique.

L’Eon qui régissait le siècle d’Ouranos

Fut pressé de quérir son successeur : Chronos,

Qui devait à son tour lui donner la réplique.

 

Mais quel chantier laissait ce Seigneur bordélique !

Labyrinthe inspiré du palais de Minos

Dans lequel pas un chien ne trouverait son os,

Bref ! Pour ce nouveau roi, c’était la république !

 

Dieu le Père lui dit : tu gèreras  le temps

Et tu feras fleurir chaque nouveau printemps,

Je te donne sept jours pour tout remettre en ordre.

 

Et depuis Chronos court, les anges sont pressés,

On dirait que Cerbère est lâché pour nous mordre.

Ne nous étonnons pas si les gens sont stressés.




#336514 Laissez nous ronfler

Posté par Francis Vaquette - 26 juillet 2017 - 05:50

LAISSEZ NOUS RONFLER

 

 

 

Ah ! laissez nous ronfler

Le nez en l’air, la gueule ouverte

La langueur à Morphée offerte

Racler la gorge et renâcler.

 

On est si bien ainsi

Dans la totale ataraxie

Toute notre âme s’évapore

L’extase entre par tous les pores

 

On s’allonge un moment

Sous le coup d’un abattement

Et le sommeil, sans bruit, nous piége

Pose sur nous son sortilège

 

Oui, l’on s’entend ronfler

Arrêtez donc de persifler

Ne perturbez pas notre extase

Retour vers l’apocatastase

 

On perd sa densité

Gagne le don d’ubiquité

On voit tout depuis son nuage

En s’accompagnant d’un bruitage

 

Mais quel est donc ce bruit

Qui vient troubler notre répit ?

Ce n’est pas un hélicoptère

Juste la sieste de Grand-père !




#335265 L'empreinte d'une main

Posté par Francis Vaquette - 09 juin 2017 - 07:00

L’empreinte d’une main

 

Je regardai ses yeux. Oh, comme ils étaient bleus !

Puis je lui pris la main. Oups ! comme elle était rêche.

Une main d’ouvrière avec des doigts calleux…

Et moi qui m’attendais à une peau de pêche.

 

Mais sa main dégageait une étrange chaleur,

De celle que libère une âme vigoureuse.

Là, le bleu de ses yeux prit de la profondeur

Et dans ses doigts courait une onde généreuse.

 

Elle n’était pas mienne, et même l’embrasser

Ne me fut pas donné. Mes lèvres sur sa joue

Ne peuvent rien en dire. Je ne peux que penser

A cette main de bure, une empreinte qui noue

 

Un lien sensible auquel le temps s’attaque en vain,

Même si aujourd’hui, longs sont les kilomètres

A parcourir pour juste lui serrer la main...

 

Mais ma main, dans le noir, pourrait la reconnaître.




#333251 EPICURISME

Posté par Francis Vaquette - 23 avril 2017 - 06:13

EPICURISME

 

 

Partir de demi nuit

Alors que la lueur des étoiles pâlit.

Partir pour les vacances

Avec sur le soleil quelques heures d’avance

Rouler de bon matin

Afin d’avoir à l’aube' déjà fait du chemin

Afin de découvrir dès que vient la lumière

Un nouvel horizon, une nouvelle Terre

 

Contempler le soleil,

Le voir tout doucement sortir de son sommeil.

Voir s’élever la brume,

Lorsque la plaine entière est comme un champ qui fume.

Ressentir dans son cœur

Avec le jour qui naît la première chaleur.

Bailler à pleins poumons le matin qui s’étire

Avant d’offrir au jour un lumineux sourire

 

S’asseoir au bord d’un champ.

Déboucher le thermos plein de café fumant,

En boire trois gorgées,

Humer de tout son nez les senteurs parfumées.

Sourire dans son cœur

En regardant passer ceux qui vont au labeur

Quand pour nous l’oiseau chante l’hymne à la nature

Et que la route au loin file vers l’aventure.




#333115 ALUNISSAGES

Posté par Francis Vaquette - 18 avril 2017 - 06:17

Très beau poème, plein d'images et d’assonances - je ne connaissais pas, mais c'est bien du jacques Higelin. Merci du partage.








Le hasard m'en a fait découvrir une de Pierre Bahour Lormian sur la Lune

 

Ainsi qu'une jeune beauté
Silencieuse et solitaire,
Des flancs du nuage argenté
La lune sort avec mystère.
Fille aimable du ciel, à pas lents et sans bruit,
Tu glisses dans les airs où brille ta couronne,
Et ton passage s'environne
Du cortège pompeux des soleils de la nuit.
Que faistu loin de nous, quand l'aube blanchissante
Efface à nos yeux attristés
Ton sourire charmant et tes molles clartés ?
Vastu, comme Ossian, plaintive, gémissante,
Dans l'asile de la douleur
Ensevelir ta beauté languissante ?
Fille aimable du ciel, connaistu le malheur ?
Maintenant revêtu de toute sa lumière,
Ton char voluptueux roule audessus des monts :
Prolonge, s'il se peut, le cours de ta carrière,
Et verse sur les mers tes paisibles rayons.


Pierre Bahour-Lormian.

 




#333064 ALUNISSAGES

Posté par Francis Vaquette - 17 avril 2017 - 06:14

poème extrait de mon recueil "chat-lune". [ excusez pour la longueur]

 

 

ALUNISSAGES

 

Vous tous qui contemplez la lune

Son disque rond, son beau croissant

Pensez-vous à la « valse brune »

Voyez-vous des lutins dansants,

N’est-ce pour vous qu’un satellite

Que l’homme va coloniser

Et qu’il pourra utiliser

Comme une station de transite,

Ou plutôt une séductrice

Qui prête aux mages prédictions

Aux amoureux l’instant propice

Au poètes l’inspiration.

 

Nous avons des cordes sensibles

Qui vibrent au gré de nos flux,

Humeurs et ondes invisibles

Dans notre sang et nos plexus.

La lune est-elle responsable

De ces changements inconscients

Qui font nos joies et nos tourments.

Peut-on construire un projet stable

Soumis à des jeux lunatiques ?

On ne peut vivre de passions

Uniquement, mais la rythmique

Doit édulcorer la raison.

 

Nous pouvons regarder la lune

Comme un objet, la contempler

Aux moments sereins de la brune

Nous réjouir, en méditer.

Le soleil par contre s’impose

Nous éblouit, brûle nos yeux,

Astre de vie transmet son feu.

Mais la lune, elle, prend la pose,

Belle de nuit, croissant timide,

Ostensible dans son halo

Ou habillée de vapeur d’eau

Elle nous distille ses fluides.

 

Mais seule la nuit est propice

Pour qu’en nous infusent ses dons.

Ce sont d’hermétiques leçons

Dont nous tirons les bénéfices

Au fil des ans si nous savons

Rester intuitifs, perméables,

Si nous baissons nos boucliers,

Si nous ne sommes pas liés

A des piliers inébranlables.

Nous percevrons le sens réel

De cet univers insondable :

La notion du spirituel.

 

Si je vous dis, après la vie

Nous n’allons pas vers n’importe où.

Cet avenir nous paraît flou,

En fait, nous n’avons pas envie

De penser à ce rendez-vous

Avec un espace intangible

Qui pour nous n’est qu’un grand trou noir

Une ombre, un sinistre entonnoir,

Son existence est peu crédible.

Après le jour, c’est une nuit,

A ce propos, il est loisible

De penser que la lune y luit.

 

Car notre univers est logique.

Pour moi, il est faux et malsain

De déduire que les « anciens »

N’avaient qu’une vision mythique.

Nous qui sommes « près du terrain »

Si fiers des acquis de la science

Avons peine à imaginer

Qu’ils pouvaient alors accéder

Par un autre état de conscience

Aux perceptions d’un au-delà

Qui pour eux était évidence :

« Tel est le haut, tel est le bas » (Hermès)

 

Chaque nuit, nous partons en rêve

Vers cette escale d’avenir,

Notre âme lasse y va dormir

Jusqu’au moment de la relève,

Et lorsque nous devons mourir

Cet astre guide nous emmène

Elle éclaire nos jours passés

Avec des reflets inversés

Changeant nos veines et nos peines

En expériences et ferments

Pour que notre mort soit sereine

Et se dispense au firmament.

 

Le chat sait cela, lui, cet être,

Il voit cette blême clarté

Ouvrir un chemin tout tracé

Lorsqu’un mourant va se démettre

De son corps, passer à côté.

Un chat, « Oscar », en est la preuve

A Rhode Island, accompagnant

Les gens dans leurs derniers instants

Apaisant cette ultime épreuve.

Il voit la lune et son chemin

Glisse la barque sur le fleuve

Et fait un signe de la … patte.

 

 




#333012 Nathalie, c'était interdit

Posté par Francis Vaquette - 15 avril 2017 - 01:38

Nathalie !

Sais-tu qu’il était interdit

Dans la chaleur de cet été

Dans l’intimité d’une pièce

Que l’on désigne par « la caisse »

Et de surcroît, fermée à clé

Penché sur toi pour vérifier

Qu’en effet, tu savais compter…

 

 

Penché sur toi dans mes fonctions

C’était bien chose défendue

D’exhiber ton épaule nue

Ton cou à la chair jeune et tendre

Sans savoir que cela engendre

Des désirs fous et des pulsions !

 

Et mettre à deux doigts de mon nez

L’effluve tiède et parfumée

De cette jeune peau halée

Savais-tu ce que tu risquais ?

 

Te faire mordre, à l’évidence.

Tu peux dire : j’ai eu de la chance

Que par réserve, mon patron

Ne m’aie pas fait un gros suçon.

 

J’aurais bien pris une mornifle

Et je risquais que tu persifles

Sur ma conduite, avec raison,

Mais, Bon Dieu ! ç’aurait été bon !

 

C’est pour ça que je te le dis :

Nathalie, c’était interdit !




#333000 L'hotel des culs tournés

Posté par Francis Vaquette - 14 avril 2017 - 06:06

 

Les nuits des culs tournés

Les jours de face à face

Les baisers ajournés

La soupe à la grimace

 

Chaussé de gros sabots

Sur un paillis d’éteules

On rentre du boulot

En se faisant la gueule

 

On voudrait tout quitter

Pour se rendre à Cythère

Mais dans quelle galère

Risque-t-on d’embarquer

 

O stérile égoïsme

Ou mensonge occulté

Warnings de ce machisme

D’où naît la cécité.

 

Être à l’autre attentif

Retirer  nos œillères

Et s’avouant fautif

Faire un pas en arrière

 

Qu’à nouveau le soleil

Vienne à bout du nuage

Et que l’autre au réveil

Ne soit plus un mirage

 

C’est l’utile travail

Qu’on doit faire soi-même

Pour renouer le bail

Avec l’être qu’on aime

 

Si le simple plaisir

De nos mains qui se touchent

Font monter le désir

Donnent l’eau à la bouche

 

Laissons nous envahir

Par l’ascendant de l’être

Que nous croyions subir

Et l’amour peut renaître.

 

Souffle de nos narines

Sur les draps étendus

Lorsque nos mains mutines

Caressaient nos corps nus

 

Trésors inestimables

Que nous avons gagés

Pour un train confortable

Des succès passagers.

 

Troquons ces zizanies

Tapis hersés de clous

Contre des litanies

De baisers, de mots doux.

 




#332971 Tu te souviens ma mie

Posté par Francis Vaquette - 13 avril 2017 - 06:20

vraiment de belles images attendrissantes.Que de délicieux souvenirs que les amours de jeunesse.




#332738 LES JUMEAUX AMOUREUX

Posté par Francis Vaquette - 03 avril 2017 - 05:06

LES JUMEAUX AMOUREUX

 

 

Tous les mois, sous nos yeux, se produit un inceste

Quand je dis « sous nos yeux », soit, il nous est caché

Qu’un frère pour sa sœur, d’amour soit entiché

Mais à y réfléchir, cet acte est manifeste.

 

Et lorsque vous saurez que c’est entre jumeaux

Et que ces deux enfants sont nés d’un adultère

Vous me demanderez d’éclaircir cette affaire

Qui, pour certains, je crois, fait fumer les naseaux.

 

Allez !… Ca s’est passé dans la mythologie

Lorsque Zeus, sur l’Olympe, animait les débats,

Quand les hommes, les Dieux mélangeaient leurs ébats.

Ça parle du soleil et puis des syzygies,

 

D’Artémis, d’Apollon, les deux archers jumeaux

Les enfants de Léto, tous deux de haute sphère.

L’une, aux flèches d’argent se tient en Sagittaire

Et l’autre, l’archer d’or gouverne les Gémeaux.

 

Zeus dut les protéger, car Héra courroucée

Déchaînait sur Léto sa malédiction

Et Niobé, une autre de ses relations

Eut six filles’ et six fils par ce Dieu engrossée.

 

Je sais, c’est compliqué. C’est aussi merveilleux.

Ces douze enfants, ce sont les signes du Zodiaque,

Apollon donne cours aux fêtes héliaques

Artémis, chaque mois, trône, reine des cieux ,

 

Visite chaque signe, y brille sans rancune

Et chaque mois embrasse un enfant différent,

Puis quinze jours plus tard, se donne à son amant

Rejoignant Apollon pour la nouvelle lune.

 

Lors, Apollon féconde Artémis en sommeil

Pour qu’elle reparaisse en un croissant timide

Puis brille, Séléné dans une nuit limpide,

Guidant le fil du rêve, induisant le conseil. 

 

Vous pourrez l’admirer lorsque blanche elle émerge

Enceinte du soleil, mais pure, à l’horizon

Et malgré son rapport avec cet Apollon

Elle renaît toujours comme une jeune vierge.




#332366 A la source de la lune

Posté par Francis Vaquette - 22 mars 2017 - 06:42

Dans cette ville où tout est bruit, quand vient la nuit, quand le souffle du vent prend le pas sur la marche du jour et quand les yeux des chats sont les seuls phares qui luisent – quand la lune prend son tour de garde et veille à ce que les rêves viennent voir le noir que le jour a mis dans les têtes,  et les vide des suies du stress – alors peut naître un autre monde ou même dans le noir on voit clair, où l’instant prend du poids et où le temps marque le pas, où le rêve fait table rase des choses de la vie. Là, qu’un autre souffle monte en nous et fasse vibrer les cordes du cœur pour que bruisse un chœur fait des voix des muses et des êtres de l’ombre, celles qu’on fait taire dans le corps à corps des luttes vaines ou du train-train sans heurt des soins du jour. Quand les bruits de la ville se sont tus, que dorment les flux de nos corps et que coulent les fluides des âmes, là nos sens sondent le silence et ouïssent les sons que seuls les chats savent prendre à la source de la lune.

texte écrit avec presque exclusivement des mots d'une syllabe

 

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#332193 Le condamné (pantoum)

Posté par Francis Vaquette - 18 mars 2017 - 06:12

Le condamné

 

Le verdict est tombé : c’est la peine de mort !

Oui, en fait, la sentence épouse sa logique.

Je ne me faisais pas d’illusion sur mon sort,

On ne peut bafouer l’honneur patriotique.

 

Oui, en fait, la sentence épouse sa logique

Qui punit à coup sûr l’insubordination.

On ne peut bafouer l’honneur patriotique,

C’est, de l’autorité la stricte application.

 

Qui punit à coup sûr l’insubordination

Car elle coupe court à toute initiative.

C’est, de l’autorité, la stricte application,

Le règlement n’admet pas la moindre dérive.

 

Car elle coupe court à toute initiative

Permettant d’épargner un soldat ennemi,

Le règlement n’admet pas la moindre dérive,

On ne peut tolérer que vive l’insoumis

 

Permettant d’épargner un soldat ennemi.

Pris de pitié, j’ai dit non à mon capitaine.

On ne peut tolérer que vive l’insoumis :

Je serai fusillé la semaine prochaine.

 

Pris de pitié, j’ai dit non à mon capitaine.

Dans ce cas, refuser de tuer est un tort.

Je serai fusillé la semaine prochaine,

Le verdict est tombé : c’est la peine de mort !




#332182 La crise existencielle de l'homme

Posté par Francis Vaquette - 18 mars 2017 - 02:39

C'est vrai qu'il y a quelques fautes de frappe, mais j'ai eu de l'intérêt à commencer à lire…

C'est un peu trop long, sans doute, car j'ai abandonné à la moitié…

La prochaine fois, fragmentez ! Merci.

(Je tâcherai de trouver le courage de revenir lire la fin…)

Bonjour - j'ai visité votre site - génial ! les poèmes acrostiches et surtout Quel travail !!! Bravo sincèrement.




#332148 Chat perché

Posté par Francis Vaquette - 17 mars 2017 - 05:45

Chat perché sur la branche

Pour attraper l'oiseau

Qui par ce beau Dimanche

Jouait de son flûtiau

 

Mais l'oiseau a des ailes

Pas le chat, c'est fâcheux

Quel manque de cervelle

Que d'être aventureux

 

Dieu! Il faut redescendre

En plus, à reculons

Je m'y ferai plus prendre

Car j'ai tout l'air d'un...imbécile.