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Igor Rodrigues Ramos

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#278410 Je pensais à ces étoiles

Posté par Igor Rodrigues Ramos - 03 septembre 2014 - 02:33

Je pensais à ces étoiles qui guident la lune,

Tu sais bien, ces étoiles qui s’allument une à une.

Elles étaient plus riches que la femme d’un roi,

Et ce doux rêve m’a mené à pensé à toi.




#278409 Sizain idéel

Posté par Igor Rodrigues Ramos - 03 septembre 2014 - 02:33

Sous le soleil ou le lampadaire, les nations

Humaines aux enseignes lumineuses, réfléchissent.

Le flambeau s’allume à chaque génération ;

Les récents éclats éclairent ceux qui s’assombrissent

Comme si pour maintenir la flamme, les idées

Inédites voyaient le jour grâce aux plus âgées.

 

Mais parmi ceux qui ont des idées, vous qui en avez,

Dites-moi, combien d’entre vous les ont appliqué ?




#278408 Après cette nuit

Posté par Igor Rodrigues Ramos - 03 septembre 2014 - 02:32

Chut ! Marche discrètement,

Tes pas sont beaucoup trop lourds,

Crois-tu que l’on est sourd

Parce que l’on dort fermement ?

Déplace-toi dans la lumière

Comme dans l’ombre un ninja,

Et écrit au poison amère

Ton départ d’ici-bas.

Embrasse-la tendrement,

Contemple sa figure, comme elle est belle,

Et puis dis-lui gentiment

Que cette nuit était atemporelle.

Surtout ne la trouble point,

Elle rêve si profondément,

Mais dépose avec soin

La fleur qu’offrent les amants.




#278407 Souvenir cubain

Posté par Igor Rodrigues Ramos - 03 septembre 2014 - 02:31

Il s’en faut bien peu

Pour que nos cœurs crochent

A celles et ceux

Qui près de nous s’approchent.

 

Quelques regards,

Une discussion,

Et à l’unisson

L’on est hagard.

 

Et puis je me rappelle

Comment elle dansait ;

Telle une hirondelle

Pure qui s’envolait.

 

J’aime tant voyager

De contrée en contrée,

Mais son âme blanche d’hiver

Reste une terre de mystère

 

Tente encore de me distancer,

Je ne te laisserais plus fuir,

Car quand tout a enfin commencé

C’est quand je t’ai laissé partir.

 




#242189 Quatrain

Posté par Igor Rodrigues Ramos - 16 octobre 2013 - 02:55

Je parais être un  scélérat

Mais certains à qui je parlais,

Qui, n'étant pas ce que l'on voit,

Sont, en vrai, ce que je parais.




#240624 Haïku

Posté par Igor Rodrigues Ramos - 01 octobre 2013 - 12:48

J’ai vu la lune pleurer

Et dans ses larmes

L’éclat de ton cœur




#239336 Le cercueil

Posté par Igor Rodrigues Ramos - 19 septembre 2013 - 10:59

Les murs murmurent que les cercueils

Servent à accueillir les corps sans douleurs.

Ces corps

Qui furent des fleurs frêles que l’on cueille,

Puis des fleurs fanées que l’on pleure.

 

Est-ce vraiment cela un cercueil ?

Quatre planches, quelques clous,

Deux-trois pierres encore debout,

Un accueil où l’on se recueille ?

 

Peut-être.

Peut-être pas.

Qui sait ?

 

Et cette chose qui bat en moi, cette sueur, cette saveur

Qui me fait tantôt aimer, tantôt hair, n’est-ce pas cela le cœur ?

 

Car c’est là que sont enterré mes morts, et non pas dans vos cercueil




#238222 -R-

Posté par Igor Rodrigues Ramos - 11 septembre 2013 - 12:43

Merci ;)




#238079 -R-

Posté par Igor Rodrigues Ramos - 10 septembre 2013 - 12:59

Le vers, le vert

Le ver, le verre,

La mer, la mère,

L’amer, le maire,

La chaire, la chair,

Le cher, la chère,

Le cerf, le serf,

La serre, les serres,

L’air, l’ère,

Le hère, l’aire.

 

Ces guerres amères de naguère et à venir serrent grâce à leurs serres l’air. Que l’on ressemble à un serf asservis, un cerf rétif, un martien vert, un verre aride, rien ne nous permet de les abhorrer si ce n’est peut-être, espérons-le encore, la mort ; Stérile sera l’aire de la terre car ici on ne saurait s’écarter des ères guerrières qui apeurent l’amour rare, la mer profonde en personne ne pourrait les induire à errer ailleurs que dans les larmes des mères. Le cher maire produit des vers prometteurs aux regards d’une serre paradisiaque mais cherchez dans son cœur, ce n’est qu’un ver maigre à l’intérieur et ventru à l’extérieur, qui ne se préoccupe de rien, mangeur et grand consommateur de la chair chère à l’artillerie. Malgré sa chaire universitaire d’apparence on peut pourtant apercevoir dans ses errances la notoriété d’un pauvre hère, car même les tyrans en costards noirs ne ressortent pas intègres de ces terribles guerres…

 

 

 

Que la paix repose en guerre.




#237788 Les pigeons d'en face

Posté par Igor Rodrigues Ramos - 08 septembre 2013 - 01:42

Il pleut 

Ou il neige

Je ne sais pas

Peut-être les deux

Une pluie enneigée

Ou une neige mouillée

Qu'importe

 

Sous une corniche

Un groupe frileux d'oiseaux

Tente tant bien que mal

De se réchauffer en se serrant

Les uns contre les autres

Emmitouflés dans leur plumage gris

Gris comme un ciel de mars

 

L'un d'entre eux

S'aventure vainement

Derrière deux volets blancs

Percés d'une forme florale

Mais la fenêtre reste close

Car les intrus ne sont pas la bienvenue

Pas même un piaf perdu

 

Il neige

Ou il pleut

Je ne sais plus

Peut-être aucun des deux

Une neige mouillée

Ou une pluie enneigée

Qu'importe

 

Les pigeons ont froid




#237189 Le matin

Posté par Igor Rodrigues Ramos - 03 septembre 2013 - 12:17

Dring ! Dring ! Dring ! Dring !

 

« Tous les matins tu brailles, tu t’excites à la seule vue de l’astre solaire !

Pourrais-je un jour seulement m’écarter de Morphée sans écouter tes sermons ? »

 

(Il est temps que je la réveille de son céleste sommeil.)

 

« Lumineuse dame, hélas il vous faut partir, la nuit est déjà loin devant !

Enfilez-vos souliers lunaires, rattraper la robe noire, demain soir je vous le jure,

À nouveau je vous écrirais des vers qu’aucun lièvre peureux n’avoua à son amour. »

 

Chut !

Mon doux, soyez beau et taisez-vous donc !

 

(Elle ne semble pas d’humeur harmonieuse aujourd’hui…)

 

Croyez-le ou pas, le moment est venu pour la lune

De faire la grasse matinée ! Bonne journée !

 

(Elle brille plus fort encore quand elle s’énerve, c’est une beauté de feu.)

 

« Eh bien soit, si même Vous vous restez couchée, que fais je encore debout, moi pauvre paresseux que je suis ? »

 

 




#237122 Les mots

Posté par Igor Rodrigues Ramos - 02 septembre 2013 - 01:11

Les mots sont d’infinis trésors
Plus chers encore que tout l’or ;
Ils traduisent notre raison,
Ils sont la forme du fin fond,
Pèsent lourd sur la balance
Et ne coûtent rien ! Quelle chance !




#237004 Le sablier de l'amour

Posté par Igor Rodrigues Ramos - 01 septembre 2013 - 12:58

Jamais plus belle fille il ne vit,

De toute sa vie pourtant si remplie,

Un simple sourire aurait suffi ;

La belle l’ignora, c’est ainsi.

Tandis que celle-ci

Sans malice se rendit,

Pour s’offrir sans un mot dire ;

Plus jamais ils ne se revirent.

 




#236764 Quoi l'éternité?

Posté par Igor Rodrigues Ramos - 30 août 2013 - 02:04

Quoi l’éternité ?

C’est la nuit couchée sur la mer.

C’est la mer mariant l’horizon.

C’est l’horizon maternant la nuit.

 

Quoi l’éternité ?

C’est le rocher caressant le vent.

C’est le vent rallumant le feu.

C’est le feu fumant le rocher.

 

Quoi l’éternité ?

C’est le temps trahissant l’espace.

C’est l’espace priant l’étoile.

C’est l’étoile tentant le temps.

 

Quoi l’éternité ?

Non, ce n’est rien de tout cela.

L’éternité c’est la verte profondeur

De ses yeux mirant

La nuit, la mer, l’horizon,

Le rocher, le vent, le feu,

Le temps, l’espace et l’étoile.

C’est son regard

Eternel donc divin

Réveillant doucement

L’univers éphémère.




#236371 Le doute

Posté par Igor Rodrigues Ramos - 28 août 2013 - 10:56

Maintenant encore la science empirique

Eclaire le désireux scientifique,

Car il expérimente et observe

L’univers. Il s’émerveille sans réserve

tout instant où il croit voir la vérité ;

Idée adulée, céleste célébrité,

Réelle toile, grand comment qui tant nous ment,

Et pourtant elle ne montre  le pourquoi du comment.

 

Et puis il y a l’autre qui dit croire en dieu

Tout puissant, et qu’on est là parce qu’il le veut.

 

me les mathématiques, science a priori,

Evidemment, du nez de la raison se rient.

 

Guide des soupçons dans le cerveau des humains

Ulcérés, la philosophie leur tend la main

Idolâtrée, les noyant dans cet océan

De questions. En avant toute suivez le vent,

En avant toute vers l’île qui abrite le doute !