Je pensais à ces étoiles qui guident la lune,
Tu sais bien, ces étoiles qui s’allument une à une.
Elles étaient plus riches que la femme d’un roi,
Et ce doux rêve m’a mené à pensé à toi.
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Posté par Igor Rodrigues Ramos
- 03 septembre 2014 - 02:33
Je pensais à ces étoiles qui guident la lune,
Tu sais bien, ces étoiles qui s’allument une à une.
Elles étaient plus riches que la femme d’un roi,
Et ce doux rêve m’a mené à pensé à toi.
Posté par Igor Rodrigues Ramos
- 03 septembre 2014 - 02:33
Sous le soleil ou le lampadaire, les nations
Humaines aux enseignes lumineuses, réfléchissent.
Le flambeau s’allume à chaque génération ;
Les récents éclats éclairent ceux qui s’assombrissent
Comme si pour maintenir la flamme, les idées
Inédites voyaient le jour grâce aux plus âgées.
Mais parmi ceux qui ont des idées, vous qui en avez,
Dites-moi, combien d’entre vous les ont appliqué ?
Posté par Igor Rodrigues Ramos
- 03 septembre 2014 - 02:32
Chut ! Marche discrètement,
Tes pas sont beaucoup trop lourds,
Crois-tu que l’on est sourd
Parce que l’on dort fermement ?
Déplace-toi dans la lumière
Comme dans l’ombre un ninja,
Et écrit au poison amère
Ton départ d’ici-bas.
Embrasse-la tendrement,
Contemple sa figure, comme elle est belle,
Et puis dis-lui gentiment
Que cette nuit était atemporelle.
Surtout ne la trouble point,
Elle rêve si profondément,
Mais dépose avec soin
La fleur qu’offrent les amants.
Posté par Igor Rodrigues Ramos
- 03 septembre 2014 - 02:31
Il s’en faut bien peu
Pour que nos cœurs crochent
A celles et ceux
Qui près de nous s’approchent.
Quelques regards,
Une discussion,
Et à l’unisson
L’on est hagard.
Et puis je me rappelle
Comment elle dansait ;
Telle une hirondelle
Pure qui s’envolait.
J’aime tant voyager
De contrée en contrée,
Mais son âme blanche d’hiver
Reste une terre de mystère
Tente encore de me distancer,
Je ne te laisserais plus fuir,
Car quand tout a enfin commencé
C’est quand je t’ai laissé partir.
Posté par Igor Rodrigues Ramos
- 16 octobre 2013 - 02:55
Je parais être un scélérat
Mais certains à qui je parlais,
Qui, n'étant pas ce que l'on voit,
Sont, en vrai, ce que je parais.
Posté par Igor Rodrigues Ramos
- 01 octobre 2013 - 12:48
Posté par Igor Rodrigues Ramos
- 19 septembre 2013 - 10:59
Les murs murmurent que les cercueils
Servent à accueillir les corps sans douleurs.
Ces corps
Qui furent des fleurs frêles que l’on cueille,
Puis des fleurs fanées que l’on pleure.
Est-ce vraiment cela un cercueil ?
Quatre planches, quelques clous,
Deux-trois pierres encore debout,
Un accueil où l’on se recueille ?
Peut-être.
Peut-être pas.
Qui sait ?
Et cette chose qui bat en moi, cette sueur, cette saveur
Qui me fait tantôt aimer, tantôt hair, n’est-ce pas cela le cœur ?
Car c’est là que sont enterré mes morts, et non pas dans vos cercueil
Posté par Igor Rodrigues Ramos
- 11 septembre 2013 - 12:43
Posté par Igor Rodrigues Ramos
- 10 septembre 2013 - 12:59
Le vers, le vert
Le ver, le verre,
La mer, la mère,
L’amer, le maire,
La chaire, la chair,
Le cher, la chère,
Le cerf, le serf,
La serre, les serres,
L’air, l’ère,
Le hère, l’aire.
Ces guerres amères de naguère et à venir serrent grâce à leurs serres l’air. Que l’on ressemble à un serf asservis, un cerf rétif, un martien vert, un verre aride, rien ne nous permet de les abhorrer si ce n’est peut-être, espérons-le encore, la mort ; Stérile sera l’aire de la terre car ici on ne saurait s’écarter des ères guerrières qui apeurent l’amour rare, la mer profonde en personne ne pourrait les induire à errer ailleurs que dans les larmes des mères. Le cher maire produit des vers prometteurs aux regards d’une serre paradisiaque mais cherchez dans son cœur, ce n’est qu’un ver maigre à l’intérieur et ventru à l’extérieur, qui ne se préoccupe de rien, mangeur et grand consommateur de la chair chère à l’artillerie. Malgré sa chaire universitaire d’apparence on peut pourtant apercevoir dans ses errances la notoriété d’un pauvre hère, car même les tyrans en costards noirs ne ressortent pas intègres de ces terribles guerres…
Que la paix repose en guerre.
Posté par Igor Rodrigues Ramos
- 08 septembre 2013 - 01:42
Il pleut
Ou il neige
Je ne sais pas
Peut-être les deux
Une pluie enneigée
Ou une neige mouillée
Qu'importe
Sous une corniche
Un groupe frileux d'oiseaux
Tente tant bien que mal
De se réchauffer en se serrant
Les uns contre les autres
Emmitouflés dans leur plumage gris
Gris comme un ciel de mars
L'un d'entre eux
S'aventure vainement
Derrière deux volets blancs
Percés d'une forme florale
Mais la fenêtre reste close
Car les intrus ne sont pas la bienvenue
Pas même un piaf perdu
Il neige
Ou il pleut
Je ne sais plus
Peut-être aucun des deux
Une neige mouillée
Ou une pluie enneigée
Qu'importe
Les pigeons ont froid
Posté par Igor Rodrigues Ramos
- 03 septembre 2013 - 12:17
Dring ! Dring ! Dring ! Dring !
« Tous les matins tu brailles, tu t’excites à la seule vue de l’astre solaire !
Pourrais-je un jour seulement m’écarter de Morphée sans écouter tes sermons ? »
(Il est temps que je la réveille de son céleste sommeil.)
« Lumineuse dame, hélas il vous faut partir, la nuit est déjà loin devant !
Enfilez-vos souliers lunaires, rattraper la robe noire, demain soir je vous le jure,
À nouveau je vous écrirais des vers qu’aucun lièvre peureux n’avoua à son amour. »
Chut !
Mon doux, soyez beau et taisez-vous donc !
(Elle ne semble pas d’humeur harmonieuse aujourd’hui…)
Croyez-le ou pas, le moment est venu pour la lune
De faire la grasse matinée ! Bonne journée !
(Elle brille plus fort encore quand elle s’énerve, c’est une beauté de feu.)
« Eh bien soit, si même Vous vous restez couchée, que fais je encore debout, moi pauvre paresseux que je suis ? »
Posté par Igor Rodrigues Ramos
- 02 septembre 2013 - 01:11
Les mots sont d’infinis trésors
Plus chers encore que tout l’or ;
Ils traduisent notre raison,
Ils sont la forme du fin fond,
Pèsent lourd sur la balance
Et ne coûtent rien ! Quelle chance !
Posté par Igor Rodrigues Ramos
- 01 septembre 2013 - 12:58
Posté par Igor Rodrigues Ramos
- 30 août 2013 - 02:04
Quoi l’éternité ?
C’est la nuit couchée sur la mer.
C’est la mer mariant l’horizon.
C’est l’horizon maternant la nuit.
Quoi l’éternité ?
C’est le rocher caressant le vent.
C’est le vent rallumant le feu.
C’est le feu fumant le rocher.
Quoi l’éternité ?
C’est le temps trahissant l’espace.
C’est l’espace priant l’étoile.
C’est l’étoile tentant le temps.
Quoi l’éternité ?
Non, ce n’est rien de tout cela.
L’éternité c’est la verte profondeur
De ses yeux mirant
La nuit, la mer, l’horizon,
Le rocher, le vent, le feu,
Le temps, l’espace et l’étoile.
C’est son regard
Eternel donc divin
Réveillant doucement
L’univers éphémère.
Posté par Igor Rodrigues Ramos
- 28 août 2013 - 10:56
Maintenant encore la science empirique
Eclaire le désireux scientifique,
Car il expérimente et observe
L’univers. Il s’émerveille sans réserve
A tout instant où il croit voir la vérité ;
Idée adulée, céleste célébrité,
Réelle toile, grand comment qui tant nous ment,
Et pourtant elle ne montre le pourquoi du comment.
Et puis il y a l’autre qui dit croire en dieu
Tout puissant, et qu’on est là parce qu’il le veut.
Même les mathématiques, science a priori,
Evidemment, du nez de la raison se rient.
Guide des soupçons dans le cerveau des humains
Ulcérés, la philosophie leur tend la main
Idolâtrée, les noyant dans cet océan
De questions. En avant toute suivez le vent,
En avant toute vers l’île qui abrite le doute !