d’un drap de sang…
- linfabrice, M. de Saint-Michel, Julien Hoquet et 1 autre aiment ceci
Posté par Yeos
- 18 mai 2013 - 08:41
d’un drap de sang…
Posté par Yeos
- 15 mai 2013 - 03:56
Très intéressant. Ce texte s'insère à mille merveilles dans certains courants de la poésie actuelle.
Mais permettez-moi de vous suggérer - avec les meilleures intentions - une autre "mise-en-forme"/structuration, celle ci-dessous:
À l’intersection de nos vies
entrechoquées par les éléments
il est là, sous-jascent, omniscient.
Trop de lignes interrompues
de choses entrecoupées...
de regards en vacuité
se profile un naufrage
celui du devenir
alors que la vie essouffle
encore de nos mots…haletant
le souffle-court il nous porte
dans le temps
jusqu’à cette douleur...
alors, l’instant qui se rompt se décharne
de nos maux !
Posté par Yeos
- 14 mai 2013 - 08:03
Merci d'avoir apprécié mon poème.
Quant au vôtre, grosso modo j'aime bien mais je crois que vous n'avez rien à perdre si vous vous débarrassez de la rime. Ou en tout cas ne vous y arrêtez pas, sur la rime.
Posté par Yeos
- 14 mai 2013 - 03:58
En vain y cherches-tu un seul signe
Posté par Yeos
- 09 mai 2013 - 07:42
Adorable sonnet comme dans les bons vieux temps de la poésie...!
N'empêche qu'il y a quelques morceaux dont la signification m'échappe:
- La dialectique Kukulkan / Dieu.Car, de quel Dieu s'agit-il? Du Dieu Judéo-Chrétien ou d'un Principe Cosmique inhérent à la religion Maya?
- Kukulkan = Quetzalcoatl le serpent emplumé ?
Posté par Yeos
- 03 mai 2013 - 09:45
Incorpore-moi, chuchote l'âme au corps
pourquoi lever les yeux au ciel ?
Pour plus éthéré et ailé qu’il soit
le sommet est déjà ici - en moi, en toi.
Déjà ici, en moi, en toi
dans notre tréfonds
constamment en ascension
le soleil de tous les soleils
brille de tout son éclat.
«Recueille-toi comme la tortue
se retire dans sa coquille»
disaient les Anciens...
mais il n'en est rien,
pas question de battre en retraite -
cassons la coquille
ouvrons nous grand à la lumière
jusqu'à la métamorphose du regard
jusqu’à l'éclipse du monde
jusqu'à arracher le voile
dangereux comme un marécage
de la folie ordinaire ...
spiritualise-moi, demande le corps à l’âme
Posté par Yeos
- 10 avril 2013 - 12:30
à la mémoire de Pablo Neruda
mon amour c’est maintenant ou jamais...
sur la crête de la vague perchés
profitons du sourire des dieux
profitons du printemps, profitons-en!
Á nous encore et toujours
la foudre
à nous encore et toujours la mèche
qui plus elle brûle moins s’éteint!
Et allons-y de vert dévêtus
de fleur en fleur faire l’amour
tant que c’est encore le printemps…
tant qu’il y a encore des printemps…
(c’est jamais...ou maintenant
mon amour... ?)
Posté par Yeos
- 10 avril 2013 - 12:08
J'ai déniché ce poème dans les tréfonds d'un esprit prisonnier de ce monde, pourtant il m'a montré que le miroir derrière lequel je me cachais n'était pas forcément la réalité.
Merci au phénix Yeos
Merci à toi Misti...et j'aime aussi ta poésie, j'ai jeté un coup d'oeil sur ton site...quelque chose me dit que tu ne la remanie pas beaucoup (mais peut-être que je me trompe). Chouette équilibre donc entre spontanéité (innocence perdue?Je ne pense pas...), profondeur et lyrisme.
Quant à l'esprit prisonnier de ce monde : non peut-être comme on dit par ici...car il ne cessera pas de se battre pour s'en libérer ou "au pire" pour mieux le gérer...
Posté par Yeos
- 04 avril 2013 - 06:54
réfléchissant l'enchevêtrement de nos corps
jusqu’au bout du fini
jusqu’au bout du geste
la frontière entre l’euphorique illusion
et la triste - mais libératrice - vérité
de plus en plus dense
n’est qu’un piège, un de plus -
la source et le fruit de nos actions
restent dangereusement cachés
dans les limites du fini…
qui de nous osera briser le miroir
jusqu’au bout du geste?
Posté par Yeos
- 27 mars 2013 - 08:10
Le problème ( s'il y en a un ) n'est pas dans le contenu - Dieu - mais plutôt dans la façon d'exprimer ce contenu.
En poésie parfois l'implicite s'avère plus intéressant que l'explicite...essayez de suggérer le divin tout en utilisant des mots qu'à première vue n'ont rien à voir avec.
J'ai fais la même erreur dans mon poème "Entre-les-mains de Dieu".
Posté par Yeos
- 17 mars 2013 - 03:15
onzeseptembre
(poétiser plutôt que vociférer à en effrayer la vérité)
c'étaient de très hautes tours
que percèrent d'assourdissantes javelines
ni celle d'un combattant ni celle d'un fol
l'obscure énergie qui les avait dardées
c'étaient ces plaies qui flamboyèrent
c'étaient ces plaies qui s'intuméfièrent
ces plaies qui béaient
un sang nébuleux s'en échappait profusément
il avait la vastité bleue du ciel
pour son effusion
c'étaient ces tours altières qui pleuraient par toutes leurs faces
lourdes larmes de chair et d'os
linéaments de l'homme tourbillonnant
dont rien
ni le mouchoir de l'hégémonie
ni le doigt de la révolte
n'essuieraient le fracas de l'épanchement
lorsque ces si hautes tours
furent effondrées par un secret porphyre
leur linceul s'enfla brusquement
pour devenir ce monstre protéiforme
qui dévorait les reliques du réel
linfabrice
Bonjour,
j'aime ce poème...vocabulaire riche (peut-être pas accessible à tous, mais ça...), rythme soutenu plus assez d'impact émotionnel...
Yeos (pseudonyme littéraire)