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Girvile

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#396809 Amour perdu

Posté par Girvile - 23 novembre 2022 - 05:08

Je réalise sans cesse, qu'entre le monde et moi
il y a un décalage, le même qu'entre elle et moi
J'aspire à être heureux, j'aspire à son bonheur
Mais j'aspire ses heures, car je suis amoureux
 
L'avenir des efforts serpentait tout mon corps
Les efforts à venir, m'angoissent comme la mort
L'aventure fantasmée pour guérir mes blessures
transforme ses désirs de plaisir en usure
 
Je la vois ressentir le vide et moins de vie
Je vois partir l'émoi, le désir et l'envie
Que j'éprouvais pour elle quand j'éprouvais pour elle
L'amour en moi n'est plus qu'un souvenir cruel



#378905 Point Zéro

Posté par Girvile - 19 juin 2020 - 10:20

Merci beaucoup !


#378830 Point Zéro

Posté par Girvile - 17 juin 2020 - 09:58

Je voulais faire des choses pour devenir heureux
Mais jamais mes désirs n'ont donnés de bonheur
je suis vide et je veux ne plus me voir affreux
Ne plus vouloir dormir ni faire avancer l'Heure

Je veux l'amitié mais si je vois un ami
Je fuis et reste seul, je me crois ennemi
J'attends d'avoir du temps pour que ma vie avance
Si j'ai le temps pour moi j'attends qu'il me devance

Ceux qui sont bon m'écoutent, m'aiment mais ça leur coûte
Car dans l'échec je doute je tombe et me dégoûte
Le vide emplit ma peine et fait sortir ma joie
Mais je souris à peine, l'espoir se garde en moi




#366790 Adulte

Posté par Girvile - 17 août 2019 - 10:32

L'enfant est ravagé par le monde et ses songes
Il sonde le monde, s'enfuit, s'éloigne des mensonges
L'enfant est un adulte mais il n'a pas grandi
Il n'a rien accompli et regrette sa vie

Comment peut-on vivre le présent?
Quand tous ses rêves appartiennent au passé
Comment peut-on vivre le présent?
Quand ses espoirs sont mort-nés

Sa vie c'est la précarité
Sa routine la médiocrité
Son rêve est de grandir et tout recommencer
Devenir motivé, faire un travail censé

Comment peut-on continuer d'aimer?
Quand on croît que l'on a cessé d'exister
Comment peut-on continuer d'aimer?
Lorsque l'on fait tout pour être détesté

Lentement ses passions s'enfuient
Lentement son esprit aussi
Tout son corps est dépareillé
Il ne peut plus s'y connecter

Moitié douleur et moitié rien
Le vide l'emplit chaque matin
Il veut partir mais son dessein
C'est de continuer d'espérer
Qu'un jour il pourra traverser
Le chantier de ses déceptions
Pour s'y construire une raison




#362103 Ensemble

Posté par Girvile - 28 avril 2019 - 09:43

Ensemble, partons maintenant.
Trop de temps s'est perdu sans toi, il faut fuir les vies qui réduisent la notre.
Notre musique, notre temps.
Tu veux vivre éternellement, mais les années triste ne sont pas sans fin.
Tous les plaisirs passent, nos moments se tassent.
L'écoute des mondes ne saurait perturber le nôtre.
Nous sommes l'hôte du plaisir, notre instant s'élève.
On se noie auprès des autres, mais ce soir nous sommes là.
J'apprécie être là, pour pouvoir partager un regard rare.
Alors avant que l'on s'oublie, laisse-moi pleurer pour toi.
Pendant que nous sommes là, permet moi de t'aimer, et d'oser t'adresser l'essence de mes pensées.
Es tu en train de réaliser l'éphémère puissance qu'on a à cet instant?
Es tu en train d'apprécier ce moment?
Combien de fois encore, serons-nous hors du corps?
À rêver d'être aimé, sans rêver d'être deux.
Faisons-nous porter par la mélodie du temps, sans oublier qu'on est rien face à lui.
En cet instant précis, je veux te faire savoir :
Nous sommes heureux et c'est incroyablement rare.
Les idées ne meurent pas, mais l'instant jamais plus ne sera.
On ne peut se satisfaire de ne pas partager ces instants.




#352563 Acalmie

Posté par Girvile - 06 octobre 2018 - 01:19

Sans dormir, il s’épuise. Il pense aux maux en mots
Aux maux qui le compressent et aux mots qui l'oppressent
Malade empli de stress, la folie le délaisse
Ses espoirs en lui gisent, ses rêves sont normaux

Il rêve d’être aimé mais ne peut s'exprimer
Son torrent de pensées l’empêche de se lever
Il ne peut supporter son incapacité
à rire et à chanter, à dormir à manger

Il décida alors de construire un barrage
Fermant ses émotions et sa motivation
Au simple faux sourire, à la simple inaction
Puis vint la dépression et s'en suit le passage
D'un trop plein de pensées à la simple aphasie
D'un trop plein d'émotions, advient l’anhédonie

Mais pour se protéger, il finit par creuser
Sous l'arbrisseau l'espace d'un corps pour s'y loger
Avant d'en terminer, il repense à sa vie
Et décide apaisé de sourire et partir




#334745 Emma

Posté par Girvile - 31 mai 2017 - 12:31

Au lancement quand les ans sèment
Quand les élytres sont fermées
Elle se projette en ceux qui s'aiment
Ses pensées commencent à germer

On apprécie son empathie,
et l'on envie sa sympathie
Ses émotions se synergisent
aux pensées de ceux qui l'élisent
Ses amis forgent ses sourires

Pourtant le temps vient craqueler
ses émotions qui morcelées
Viennent décupler sa tendance
À tomber dans la déchéance

On déplore son apathie
On ignore sa sympathie
Ses émotions se cristallisent
Ce sont ses pleurs qu'elle analyse
Elle rêve d’esquisser un sourire

Le temps viendra pour la faire rire
puis reviendra la faire souffrir
Un cycle long qui continue
Qui tourne jusqu'à faire sa mue
Jusqu'à se ternir en fatigue
Jusqu'à ne plus ouvrir les yeux




#327415 Regard noir

Posté par Girvile - 28 novembre 2016 - 01:17

En l’éclipse d'un temps, ou les regards se croisent
Il vient pour installer, une peur sournoise
Quand s'étirent ses lèvres, son sourire est sanglant
Il foudroie sa victime, d'un visage cinglant
 
Quand son onde vocale, commence à se heurter
à des parois morales, son but est avorté
Il veut le pervertir, il veut l'anéantir
D'un dialogue glacial, il aura son martyr
 
Ses logorrhées rythmiques, atteignent la raison
Il joint à ses passions, la manipulation
parasite son âme, d'état d'agent de rien
paralyse son hôte, son potentiel n'est rien
 
Sans violence il a pu détruire
les valeurs d'un homme, ses désirs
il émule la haine, et poursuit sans soucis
il continue sa vie, est satisfait de lui



#316862 Dépression

Posté par Girvile - 08 mars 2016 - 08:18

Il avait le courage, de pouvoir se lever
Il possédait la rage, de combattre les faits
Les aurores l'appelaient, sa journée commençait
Sa famille l'aimait, son travail l’épuisait
 
Mais quand un matin noir, au détour d'un café
Il apprend qu'au travail, il ne peut plus aller
Sa femme et ses enfants, peuvent alors le quitter
laissant son sang souciant, que ses cent jours se cessent
 
Son statut l'isolait, de la plèbe apeurée
Ses connaissances manquaient, il ne put les trouver
Et quand à la famille, l'honneur les a déliés
Le laissant seul brisé, en linceul costumier
 
Sans travail, sans moral, son travail sans morale
L'a infecté des tiques, les tiques de l’éthique
Le privant des valeurs, des amis de valeur
Isolant sans projet, l'insolent en rejet
 
Il rentre ainsi chez lui, 
le train passant sur lui...
 
On est dans les esprits, que de ceux qui en ont
L'or ne peut dans son prix, garantir des amis
Si dans leurs opinions, ils cherchent l'ascension
 
Le mérite n'existe pas.



#300303 Cécile

Posté par Girvile - 11 mai 2015 - 11:02

Merci pour ce commentaire constructif, je prends note.

Cependant, pour les virgules à chaque milieu de vers, elles servent à donner un rythme monotone au poème, une pulsation lente qui n’évolue jamais, comme Cécile




#300279 Cécile

Posté par Girvile - 11 mai 2015 - 05:08

Elle gît sans soucis, à l’ombre des amis
Prônant la tolérance, cachant sa différence
Dort dans l’indifférence, Piégée dans son errance
Capitonnée elle suit, le fil des autres vies
 
Son estime gémit, Le vide la remplit
être seule l’ennuie, le trépas la fascine
La compagnie l’inquiète, ses amis l’enracinent
dans l’agrégat social, constituant sa phobie
 
C’est un trèfle d’argent, qui brille dans la nuit
Une trinité de sens, neutralise sa vie
Divergeant dans l’abysse, d’invariabilité
Paradoxe prémisse, d’une neutralité
 
Coincée dans les méfaits, de sa réalité
Elle ne peut se venger, ni même être attristée
Elle veut pouvoir voler, mais sa cage est fixée
dans un monde atrophié, d’une stabilité
 
Prolongeant sa routine, 
Elle meurt.



#299916 Eclipse d’ellipses

Posté par Girvile - 05 mai 2015 - 09:46

L'horloge s'illumine
les aiguilles trottinent
 
On entend le temps s'écouler
La vie peut alors commencer
Des traits passés de trépassés 
 
Le premier son, il est sept heures 
Les pleurs du réveil ont sonnés
La trotteuse vient de démarrer
L'enfant va rencontrer sa sœur
 
Il découvre la vie, est au centre du monde
cajolé, sans soucis, il apprend à parler
Ses pleurs sont satisfaits, les idées le fécondent
le germe se défait,la société l’inonde  
 
le temps s'écoule, l'horloge défile
Il évolue, guidé par son destin
s'émerveillant, de la toile et ses fils
de sentiments, de chaleureux matins 
 
L'horloge s'illumine
les aiguilles trottinent...
 
Deuxième son, il est treize heures
L’enfant moulé a bien grandi 
Il se découvre et s’épanouit
Face aux événements sa vie
qui se cliquettent dans son cœur 
 
L’enfant s’est marié désormais
Il est pair d’un nouveau foyer
Il travaille pour sa dulcinée 
Qui rêve alors de voyager
 
Le temps s'écoule, l'horloge défile
Il évoluait, guidé par son destin
se projetant, sur la toile et ses fils
de sentiments, de chaleureux matins 
 
L'horloge s'illumine
les aiguilles trottinent...
 
Troisième son, à dix-neuf heures
L’adulte a vu et a vécu
Ses projets l’ont souvent déçu 
Il pleure et veut revoir sa sœur...
 
Il est père d’un nouveau foyer
Travaille pour ses protégés
Il rêve alors d’être calmé
Il veut mourir pour oublier
 
Le temps s'écoule, l'horloge défile
Il est tombé, guidé par son destin
se débattant, dans la toile et ses fils
de sentiments, de décevants matins 
 
L'horloge s'illumine
les aiguilles trottinent...
 
Ultime son, bientôt minuit
L’adulte est âgé se soucie
De l’hommage qu’on lui laissera
Quand bientôt il nous quittera
 
Le dernier de son foyer
Oublié par ses protégés
Il rêve alors d’une pensée
Pour avoir une utilité
 
Le temps s’écroule, l’horloge se fige
Il sort et meurt,et sans aucun prestige 
en s’enfermant, dans la toile et ses fils
des sentiments, d’un ultime matin



#292347 Folie

Posté par Girvile - 16 janvier 2015 - 11:27

Petite brune en pleurs, elle veut que vienne l'heure
Pour pouvoir échapper, aux bourreaux son corps meurt
Le sang émane d'elle, son esprit se morcelle
Elle ne veut plus penser, son âme fuit le réel 
 
Elle désire les quitter,ces hommes la souillent en fête 
Elle voudrait les tuer, mais elle est attachée 
Elle veut les découper, mais les jours se répètent
Les lames sont cachées, hors de sa cave grisée
 
Mais un jour arriva, elle fut mal ligotée
Les yeux rouge de haine, elle voulut les trancher
Elle s'empara d'une lame, et vint les dominer
Ils firent tous tués, elle pouvait se venger
 
Mais elle se réveilla, les mains et pieds serrés
Toujours fracassée, toujours désagrégée 
Elle vit un homme entrer, elle était menotté
Il sourit et sortait, de sa poche une épée
Elle pleurait, et sentait, son corps plus scarifié
Hurlant, au désespoir, elle veut mourir en paix
Mais subit les années, torturée et violée.



#289369 Only criminal is right

Posté par Girvile - 10 décembre 2014 - 07:12

D'un espace infini, naît une vie finie 

De sentiments brisés, cette vie se finit

D'un dernier souffle cri, sans valeur elle périt

l'aura conditionnée, d'aucun respect ne jouit 

 

Dans la lumière des humains,

les ombres sont pourchassées

L'éclairé suivant son chemin,

mourra caché dans son essaim

Quand à l'homme si différent,

qui exécute ses propres chants,

il fuit et court vers le néant,

sans respecter sa société,

pourtant finira renommé.

 

What was I born for? 

 

Pourquoi mentir aux êtres aimés

Sur l'envie des communautés

Pourquoi toujours encore penser

Qu'on vivra qu'on nous aimera

 

Cette lumière cet avenir

Ces rêves que tu vivais enfant

Quels projets se sont vus mûrir?

Combien se sont-ils vu mourir?

 

7 milliards dans un océan

Seule une poignée de différents

Qui sortent et échappent aux tourments,

d'une vie finit par testament

 

L'arbre des possibilités,

a ses racines bien plantées

Combien ont transpercé ton cœur?

Combien ont tissé ton bonheur?

 

Tu voudras prolonger ta chair 

Pour reproduire ta déchéance

Les emmenant vers la lumière

La lumière rouge de l'insouciance...

 

It's my guilt.




#286538 Heureux...

Posté par Girvile - 18 novembre 2014 - 08:55

Merci FlorentM pour votre poème plein d'espoir qui nous rapelle qu'il suffit de vivre pour être hereux :)