jAc

NECTAR_DAM

 

 

 

 

Notre âme est un fruit au fragile nectar

Aux arômes d’amour et de haine mêlés

Nourrie de lumière et de tendres regards

Cueillie par des ombres aux sournoises pensées

 

 

De vagues de larmes en vagues sourires

Voguent nos âmes sur des flots malicieux

De chants des sirènes aux champs des soupirs

Cherchent la voie qui les mène vers Dieu

 

 

La lumière diffuse au travers du cristal

Les fragiles reflets de nos âmes égarées

Sur les rives d’un monde égoïste et brutal

Où les forces du mal ont bâtit leurs citées

 

 

L’aigle noir assoupi dans le creux de nos vies

Gardien des ténèbres et des temples maudits

A l'affût de pensées et de rêves dorés

Que ses serres acérées ont plaisir de broyer

 

 

Mais tant que des fleurs au sourire velours

Posées sur les prés ou en branches serrées

Accrochent à nos joues une larme d’amour

Notre âme chemine sur la voie de la paix

 

jAc

Sonate aux oiseaux

 

 

 

 

https://www.youtube....h?v=ruf5I4eQHY8

 

 

Le soleil a laissé approcher les étoiles

La lune pressée a retiré son voile

Les flots de la mer ont cessé de danser

Et l’horloge du temps arrêté de compter

 

 

Villes et villages  en tenue de soirée

Illuminent  les lieux d'un sourire radieux

Le silence a figé l’univers  aux aguets

Dans l’attente sacrée d'une offrande des dieux

 

 

Cœur chaviré par de noires années

Souffle le  cor  sur le page tournée

Peines encrées par  des  rêves brisés

Pleure la Lyre sur la grise  citée

 

 

Corps enlacés étourdis   de plaisirs

Glousse la flûte sur la douce prairie

Frêles soupirs  ou  sauvage   désir

Geint le  pipeau  sur  la plaine  fleurie

 

 

Ames souillées par de viles croyances

Grince la vièle dans  les rues de l’errance

Rires d’enfants  et sourires    légers

Chante le luth au village des fées

 

 

Porte  ces  roses  à  l’amour de mon cœur

Dit  le  Piano à l’envol de l’oiseau

Emporte les rêves  de l’enfant de la plage

Crie   le violon en bordure des flots

 

 

Le soleil a repris aux étoiles les cieux

La lune étourdie en oublie les adieux

L’univers apaisé  a repris ses esprits

Une goutte de pluie me rappelle à la  vie

 

    jAc

Dali_Vernes

 

 

De l'océan du temps qui noie l'espace  forme

Qui ronge l’horizon d’une  lèpre difforme

Des profondeurs de l’antre d’un géant égaré

Resurgissent  nos rêves et passions oubliés

 

 

Bleu de l’onde vive au sourire glacée

Plénitude fardée d’un soleil orangé

Houle d’effluve mauve errante  et  jaillissante

Peuplée de vieux  démons aux dentures saillantes  

 

 

Créature de Dieu que l’on appelle Humain

D’une brèche du temps qu’il ouvre de ses mains

Il  emporte  ses rêves, ses songes  et ses tourments

Dans un jardin secret, pour un baiser d’amant

 

 

Parfum de soir de lune au pays  des rosiers

Eden d'idoles brunes au jardin des ronciers

Pensées édulcorées s'enferment en tour carrée

Fraiches et tendres fêlures aussitôt oubliées

 

 

Sous l’arche de rosiers qui griffent  les années

Le repas est servi, et nos sens assouvis

Ce soir au clair de lune j’ai le cœur qui sourit

A un bouquet de roses et de belles pensées

 

 

jAc

Deux enfants sur la plage

 

 

Douce est la nuit aux luisances d'été

Aux couleurs de nuages et d’horizon mêles

Douce est la plage aux contours  embrumés

Que  recouvre les vagues de si tendres baisers

 

 

Douce est la mer sous le ciel étoilé

Aux arômes d ‘embruns et de mousse perlée

Douce est la voix  qui épouse t- au loin

La musique du vent qui traverse les pins

 

 

Sous la voûte céleste qui unit  les rivages

D’un unique océan au royaume des cieux

Deux enfants sur la plage les yeux dans les nuages

Se rappellent à Dieu en échange de vœux

 

Ils accrochent les mots que leurs cœurs ont brodés

Sur la toile bénie par des  perles de pluie

Ils effeuillent  le temps en pensées dévoilées

Sur la plage brunie au soleil de midi

 

Les oiseaux du village et la brise du vent

Ont rejoint le duo des enfants de la  plage

Pour unir leur romance et  les mots de la page

Au tempo des rouleaux sur  la cote d’argent

 

            jAc

Salon Privé

 

Il est des jours, vers le printemps

Ou comme ça, l'idée me prend

De tout ranger de tout classer

De tout trier et épingler.

Sur les rayons de mon salon

Super privé! Tel est son nom.

 

 

Sur le rayon de mon enfance

Quelques cahiers et des photos

Papa maman, la 2 Chevaux

Petite sœur et ses cerceaux

Mon gros toutou et le matou

Je change rien je garde tout.

 

 

Sur le rayon de mes 15 ans

Premiers émois premiers romans

Beaucoup de filles sans lendemain

Je me croyais le plus malin

J’ai du causé plein de chagrin.

 

 

Et puis un jour elle m'a quitté

Dieu sait que j'ai pleuré

La boite est la, bien verrouillée

Elle contient tous nos secrets

Même si le temps a effacé

Je n'ai jamais jeté la clé.

 

 

Puis le printemps est arrivé

Un peu facho un peu Mao

Jetons facho gardons Mao.

 

 

Sur le rayon de mes amours

J'ai une femme de toute beauté,

Trois beaux enfants sont arrivés

Trois beaux enfants qui m'ont comblé

D'une blessure de son enfance

Je n’ai pas su la  libérer

Nous sommes nous vraiment aimer

 

Sur le rayon de mes occupations

Quelques hochets, quelques galons

Sur l’hôtel de l'évolution

Et au dieu de la promotion

J’ai oublié mes convictions.

 

 

Petit soldat  suis devenu

J'ai augmenté mes revenus

Mais c'est mon âme que j'ai perdue

Ces années la sont révolues

Je garde rien je jette aux nues

 

 

Sur le rayon de mes amis

Un peu de vide ces temps ci

A droite à gauche et c'est l'oubli

 

 

Et puis un jour je fus surpris

Sur un rayon de bois  vernis

Est apparue une p'tite souris

Aux yeux de braise et look chipie

 

 

Sur une toile qu'elle a tissée

Qu'un vent léger a soulevé

Fêtes de mot fêtes d'esprit

Elle se nourrie de poésie

 

 

De mes rayons si bien rangés

Elle a bientôt tout mélangé

Enfance amour ou amitié

Elle  a tout fait rimer

 

 

Avec mes mots si peu choisis

Pourrais-je un jour l'apprivoiser

Pour quelques miettes de poésie

Sur la grande toile de l'amitié.

 

 

jAc

Salon Privé

 

Il est des jours, vers le printemps

Ou comme ça, l'idée me prend

De tout ranger de tout classer

De tout trier et épingler.

Sur les rayons de mon salon

Super privé! Tel est son nom.

 

 

Sur le rayon de mon enfance

Quelques cahiers et des photos

Papa maman, la 2 Chevaux

Petite sœur et ses cerceaux

Mon gros toutou et le matou

Je change rien je garde tout.

 

 

Sur le rayon de mes 15 ans

Premiers émois premiers romans

Beaucoup de filles sans lendemain

Je me croyais le plus malin

J’ai du causé plein de chagrin.

 

 

Et puis un jour elle m'a quitté

Dieu sait que j'ai pleuré

La boite est la, bien verrouillée

Elle contient tous nos secrets

Même si le temps a effacé

Je n'ai jamais jeté la clé.

 

 

Puis le printemps est arrivé

Un peu facho un peu Mao

Jetons facho gardons Mao.

 

 

Sur le rayon de mes amours

J'ai une femme de toute beauté,

Trois beaux enfants sont arrivés

Trois beaux enfants qui m'ont comblé

D'une blessure de son enfance

Je n’ai pas su la  libérer

Nous sommes nous vraiment aimer

 

Sur le rayon de mes occupations

Quelques hochets, quelques galons

Sur l’hôtel de l'évolution

Et au dieu de la promotion

J’ai oublié mes convictions.

 

 

Petit soldat  suis devenu

J'ai augmenté mes revenus

Mais c'est mon âme que j'ai perdue

Ces années la sont révolues

Je garde rien je jette aux nues

 

 

Sur le rayon de mes amis

Un peu de vide ces temps ci

A droite à gauche et c'est l'oubli

 

 

Et puis un jour je fus surpris

Sur un rayon de bois  vernis

Est apparue une p'tite souris

Aux yeux de braise et look chipie

 

 

Sur une toile qu'elle a tissée

Qu'un vent léger a soulevé

Fêtes de mot fêtes d'esprit

Elle se nourrie de poésie

 

 

De mes rayons si bien rangés

Elle a bientôt tout mélangé

Enfance amour ou amitié

Elle  a tout fait rimer

 

 

Avec mes mots si peu choisis

Pourrais-je un jour l'apprivoiser

Pour quelques miettes de poésie

Sur la grande toile de l'amitié.

 

 

jAc

Rose Noire 2050

 

De béton harnaché de ferrailles rouillées

La muraille lépreuse qui serpente  la mer

A l’aspect d’un linceul qui veut dissimuler

Une terre brûlée par les feux de l’enfer

          

Dérisoire  vestige des années d’opulence

Où les cœurs enchaînés  de  cupides servages

Ont bâti des remparts et des  murs de silence

Sur d’orgiaques festins et putrides gavages

            

Les cœurs se sont taris, puis les sources aussi

La terre s’est craquelée et les âmes durcies

Sous les yeux malicieux  d’un cynique  témoin

Le soleil triomphant qui ricane t -au loin

           

Où sont passés  les  beaux rivages

Au sable blond perlé d’écume

Où sont passées les oies sauvages

Qui croisent au loin les soirs de brume

            

Où sont passés les Alizés

Qui font danser les champs de blé

Les doux parfums éparpillés

Des roses tendres du mois de mai

            

Où sont passés nos rêves bleus

Nos rires clairs  d’adolescents

Les doux ébats des amoureux

Sur des tapis de fleurs des champs

           

Où sont passés nos idéaux

Nos folles envies de renouveau

Les plaisirs tendres et raffinés

Du don de soi en gratuité

         

Au bas de la muraille dans les chairs et le sang

La ronde effrénée des 4quatre assoiffés

Qui repoussent sans fin les migrants esseulés

Sous les rires gourmands des enfants de Satan

        

       jAc