L'automne ne semble pas monotone et l'on peut s'en réjouir. J'aime beaucoup le parallèle entre la vieillesse et l'hiver poignant à l'horizon. Merci pour ce délicieux partage.
- M. de Saint-Michel et Laurence HERAULT aiment ceci
Isalou Poésie est une auteure franco-belge. Elle adore griffonner ses pensées sur des petits papiers qu'il lui arrive souvent de déchirer. L'écran est lui aussi son confident. « Jouer avec les mots permet parfois de se jouer de la vie. ».
C’est après des études littéraires et une longue expérience professionnelle qu’elle crée une microentreprise. Elle propose alors des articles utiles agrémentés de ses poèmes. Ils embellissent déjà le quotidien de beaucoup de monde! Elle aime aussi mettre en voix ses poèmes sur un fond musical.
Bienvenu(e) à bord de sa nef mettant le cap sur un îlot de poésie jouissant de la météo capricieuse de ses humeurs. Une fois amarrée, vous partirez à la découverte de ses trésors !
Après avoir trempé dans l’encrier de ses émotions, sa plume s’est mise à glisser comme par magie. Celle-ci ne cessant d'évoluer au fil du temps témoigne de son perfectionnisme. Elle est le prolongement de ressentis profonds. Vous tomberez sous le charme de la fougue de son esprit.
L’auteure prend le parti pris audacieux de n’écrire qu’une phrase par strophe. Son écriture empreinte d’élégance et de délicatesse vous surprendra. Le rythme omniprésent dans ses poèmes participe à leur belle musicalité. Vous y ferez de jolies trouvailles syntaxiques et lexicales par ailleurs.
Quoi qu’il en soit, vous sillonnerez son royaume bigarré où rien ne vous semblera monotone tant le voyage promet d’être sensoriel. Son univers, riche en couleurs et textures, chatouillera le creux de votre oreille, taquinera vos narines, émoustillera vos papilles.
Votre cœur battra au rythme de poèmes dans l’harmonie de vers sous un ciel néoclassique. Les rimes fleuriront dans des écrins de strophes où les boucles de ponctuation n’écloront que timidement.
Posté par Isalou
- 21 octobre 2022 - 12:57
L'automne ne semble pas monotone et l'on peut s'en réjouir. J'aime beaucoup le parallèle entre la vieillesse et l'hiver poignant à l'horizon. Merci pour ce délicieux partage.
Posté par Isalou
- 21 octobre 2022 - 12:45
Lucifer triompha de l’espérance humaine
Quand des herbes versèrent des larmes de sang
Sur les plages normandes foulées par la haine
Sous les yeux effarés de soldats impuissants.
Dans les ténèbres de ce théâtre de guerre
Se tût l’aquilon lors des tirs d’artillerie
N’étouffant plus les sanglots funèbres de pères
En larmes devant un vieux cliché de famille.
Sur l’estran apprécié des sables mouvants
S’en vint sans trop de hâte la Grande Faucheuse
Satisfaire les derniers vœux d’adolescents
Pressés de finir leur destinée douloureuse.
L’océan ne souffrant leur profonde détresse
Se troubla sous le coup de colère de Neptune
Ayant cédé à l’envie de noyer sa tristesse
Dans une forte houle écumant d’amertume.
Les dunes fumant la poudre de gros canons
Nourrirent sans trêve la rancœur des nuages
Formant un clair-obscur dès lors que l’horizon
Se noya dans les remous laiteux de naufrages.
C’est lors d’une telle pluie de mélancolie
Baignant le visage déjà sanguinolent
De défenseurs fauchés au printemps de leur vie
Que le firmament épancha ses sentiments.
Posté par Isalou
- 15 mai 2020 - 02:10
D’un canevas gondolant de mélancolie
Filtre la lumière ténébreuse d'une âme
Sur un chevalet de peintre bientôt détruit
Par la voracité d’impétueuses flammes.
C’est quand un artiste émaille une toile noircie
Pour exorciser ses souvenances maussades
Qu’il est la proie facile d’un mauvais génie
Exacerbant la frénésie de ses foucades.
Il arrive aussi que les doigts du géant puisent
L’encre de ses larmes de joie et de douleur
Sans que la tiédeur de ce lavis ne nuise
À la beauté des camaïeux de ses humeurs.
Le lacis des arabesques de son esprit
Ondule à l’image de son imaginaire
Sous la strate épaisse d’un somptueux vernis
Immortalisant son intriguant univers.
Il bascule dans une autre dimension
Quand sa main fébrile se met à trembloter
Sous le poids d’une trop vive émotion
Que ses vieux démons s’amusent à aiguiser.
Son chef d’œuvre d’habilité est menacé
Par le danger croissant de voler en éclats
Aussitôt que ces diablotins effrontés
L’affublent d’une pâte rose magenta.
Il est le jouet d’une hallucination
Lui dictant de se tenir au garde-à-vous
Dans une cacophonie de percussions
Si intense qu’il est bientôt sur les genoux.
Puisse celui-ci démonter le stratagème
De ces petits monstres jaloux de son sourire
Agrémentant si bien son allure bohème
Qu’une palette de pastels pourrait fleurir.
Puisse-t-il encore noyer son vague à l’âme
Dans les aquarelles égayant le croquis
D’un de ces jolis paysages de Paname
Ô combien charmants le jour et magiques la nuit !
Son tableau déborde désormais d’allégresse
Sous son alcôve parisienne aux beaux jours
Illuminant encore la délicatesse
De ses formes ciselées et de leurs contours.
Posté par Isalou
- 12 mai 2020 - 08:28
Certains objets sont le vestige d’un secret
Quand ils sommeillent dans l’étoffe décatie
D’un délicieux petit chiffon désuet
Exhalant un grisant parfum de nostalgie.
Sous le ruban à rosette d’un vieux mouchoir
Semble leur âme prisonnière du passé
Derrière la porte grinçante d’un placard
Affichant une plaque Ne pas déranger.
C’est parfois sous le baldaquin d’une araignée
Que l’orfèvrerie de cette poche en dentelle
Cliquète fébrilement dans l’obscurité
De la mansarde exquise d’un ancien castel.
Dans cette demeure où craquellent les châssis
Dès qu’un esprit se sent un peu trop solitaire
Se lovent des joyaux au sein d’un cagibi
Hanté par leur nostalgique propriétaire.
Leur écrin soyeux fleurant bon la violette
Parfume un parchemin offrant des mots d’amour
À une princesse qui aimait en cachette
La poésie exaltée de son troubadour.
Au rythme du balancier d’un grand carillon
Remuant la poussière de leurs souvenirs
Volent des feuilles jaunies de partition
Pour célébrer le jubilé de leur empire.
Les amants vibrent bientôt au son d’un vinyle
Sur une valse viennoise de leurs vingt ans
D’un pas bellement juvénile et malhabile
Semblant trahir la pudeur de leurs sentiments.
Ils retrouvent brusquement leur fougue d’antan
Au vibrato d’une pièce de jukebox
Improvisant l’air sensuel du french cancan
Sous une lune de solstice ou d’équinoxe.
Leur château demeure une geôle de secrets
Camouflant maints de leurs présents en pierreries
Sous des jonchées de lierre formant désormais
L’écrin discret de vieux bijoux de fantaisie.
Posté par Isalou
- 10 mai 2020 - 04:03
-Rose & Jack-
Deux cavaliers rivalisent sur l’échiquier
Des sentiments autour d’une dame tremblant
Que l’un d’eux ne cède à ses instincts meurtriers
Au profit d’un impitoyable châtiment.
À la veille d’un mariage de raison
Nourrissant certains esprits de pensées funestes
S’invite hélas l’orchestre du qu’en-dira-t-on
À une comédie-ballet de faits et gestes.
C'est dans le cocon maudit d'un bateau anglais
Que Rose et Jack s'enivrent d'amour interdit
Au grand dam d’un beau ténébreux dont le valet
Désespère qu’ils soient pris en flagrant délit.
Amour lorsque la chair frissonne et s'abandonne !
Amour quand l’âme frémit et puis se confie !
Amour dont le cœur résonne tant il se donne !
Amour par lequel l’esprit est si ébloui !
De seyantes robes d’organdi vaporeuses
Cabotent bientôt sur leur fond soyeux ivoire
Au rythme des chorégraphies voluptueuses
Nées dans la fièvre du bal un dimanche soir.
La fête bat son plein quand son roi et sa reine
Invitent les plaisirs de la frivolité
À bord du Titanic ne berçant plus la scène
Que pour ressusciter des bribes du passé.
Constamment le théâtre de leur tragédie
Se rappelle au bon souvenir de l’océan
Renvoyant l’écho d’une tendre mélodie
Sur laquelle s’aiment encore les amants.
L’on y perçoit aussi le pouls d’un diamant
Imitant le léger tic-tac des amoureux
En l’honneur du concerto de leurs sentiments
Dans une symphonie de camaïeux de bleus.
Posté par Isalou
- 01 mai 2020 - 12:22
Posté par Isalou
- 27 avril 2020 - 08:57
L’ODYSSÉE DE L’ESPOIR
-Paroles-
Tu t’en vas braver l’océan
Dans le sillage de migrants
Ayant fait preuve de courage.
Tu imagines un rivage
Peuplé de braves indigènes
Ne nourrissant aucune haine.
Tes chants de matelot résonnent
Pour que la foi ne t’abandonne.
Refrain :
Au loin, tu vois l’Eldorado
Que te font miroiter les flots
Ô toi migrant !
Et pour conjurer le destin,
Sache te souvenir demain
Du bon vieux temps !
Ne prête l’oreille aux sirènes
Te chantant leur douce rengaine
Ô toi migrant !
Et si ton mât vient à sombrer,
Il te faudra savoir nager
À contre-courant !
Dans la nacelle de la nuit
Te berçant de mélancolie,
Tu retiens parfois tes sanglots.
Tantôt tu supplies les tarots,
Tantôt tu implores les dieux
D’exaucer chacun de tes vœux.
Tes rêves ornés de joyaux
Brillent autant que les coraux.
Refrain :
Sache te frayer le chemin
Du bonheur couronné de la gloire
Sans chanter trop vite victoire.
C’est quand le firmament s’étoile
Que tu descends enfin les voiles
Fleurant aussi bon les embruns
Que ta peau tannée de marin.
Demain ton vieux sombréro
Coiffera peut-être un héros.
Ô toi migrant !
Ne formant que trop le souhait
De te délecter de succès
Sur le Nouveau Continent !
Il ne te sera pas permis
De remporter tous les paris.
Ô toi migrant !
Chanson / Poème
Isalou Poésie
Posté par Isalou
- 22 février 2019 - 08:33
Il rime une chanson
Inspirée d’un poème
Tel un jeune bohème
En quête de renom.
Son chant flatte l’oreille
De maintes gentes dames
Goûtant l’air de Paname
Au lever du soleil.
C’est au bois de Vincennes
Qu’il joue du violon
En roucoulant le nom
De ces Parisiennes.
Sa charmante ballade
Respire le parfum
Des bouquets de jasmin
Bordant leur promenade.
Sur la même rengaine
Tangue bientôt l’horizon
Par-delà les pontons
Arrosés par la Seine.
Chaque soir sa guitare
Marie un cha-cha-cha
Avec une salsa
Sur le quai Saint-Bernard.
Il arrive à l’automne
D’inviter sa musique
Un brin mélancolique
Sur la place Cambronne.
Paris perd l’équilibre
Sur son dernier succès
À l’angle des troquets
Où il se sent si libre !
Ce grand musicien
Chantant à perdre haleine
Occupe aussi la scène
Tel un magicien.
Par un jour blanc d’hiver
S’achèvent ses tournées
Dans un petit café
Autour d’un dernier verre.
C’est au sortir du lit
Qu’il joue le lendemain
Un de ses beaux refrains
Souriant aux titis !
Posté par Isalou
- 12 octobre 2018 - 12:39
Posté par Isalou
- 12 octobre 2018 - 08:37
Posté par Isalou
- 12 octobre 2018 - 07:50
La Mémoire des parfums
Il est des senteurs divines
Nous menant à l’euphorie
Avec tant d’espièglerie
Qu’elles piquent nos narines.
Leur délicieux sillage
Répand parfois les embruns
D’une essence de parfum
Ne paraissant pas son âge.
Dans la Grèce d'Aphrodite
Mêlant des odeurs boisées
À des fragrances chyprées
Sont nés peu à peu des mythes.
Sur les rives des épices
Baignées par les flots du Nil
Volent des senteurs subtiles
Aux arômes de réglisse.
Au cœur de la Rome antique
S’apprivoisent maintes roses
Que les eaux du Tibre arrosent
Dans un écrin romantique.
De vieux flacons du Levant
S’échappe la quintessence
De parfums dont les essences
Célèbrent la nuit des temps.
C’est à la Cité des Doges
Que s’évaporent le mieux
Des arômes capiteux
Ne tarissant pas d’éloges.
Et le Siècle des Lumières
Vantant ses eaux délicates
Aux grandes aristocrates
Ne semble pas le moins fier !
Dans la galerie du temps
Flottent de divins parfums
Tels l’iris ou le jasmin
Imprégnant notre présent.
Là-bas naît leur capitale
Dans un village côtier
Où des paniers en osier
Débordent de pétales.
Cette jolie provinciale
Répondant au nom de Grasse
N’a jamais les jambes lasses
Sous son soleil provençal.
Il est si bon de humer
Ses champs de roses de mai
Offrant les plus beaux bouquets
Qu’elle cueille par brassées !
Posté par Isalou
- 03 octobre 2018 - 02:12
Oui tout à fait. Merci à vous. Une allégresse ressentie dans différents arts de l'époque qui m'emporte encore aujourd'hui.
Posté par Isalou
- 03 octobre 2018 - 09:18
La Folle Histoire des guinguettes
Sous l’épaisse loupe du temps
Éternise Renoir l’instant
Où l’onde berce un canotier
À l’arrière d’un déjeuner.
Sur le pont d’un embarcadère
S’émeut Monet de la lumière
Baignant le paysage sauvage
D’un ancien petit village.
Et c’est face à une buvette
Sous la fresque d’une guinguette
Que la bohème et ses rivales
Valsent au cœur de Bougival.
Des enfants remuent leurs gambettes
Sur un joyeux air de musette
Pour emprunter un promenoir
Menant à la splendeur du soir.
Celle-ci éclaire un artiste
Dont la toile impressionniste
Flottant à bord de sa chaloupe
Aura bientôt le vent en poupe.
C’est au Moulin de la Galette
Que le Tout-Paris en goguette
Goûte aussi les plaisirs du bal
Sous le soleil dominical.
Posté par Isalou
- 03 octobre 2018 - 08:55