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Ardavan

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Hors-ligne Dernière activité : févr. 27 2022 09:41

#382109 Anorexie d’amour

Posté par Ardavan - 20 septembre 2020 - 09:55

                                     Je te regarde, mon amour, et je ne vois que tes os

 Couverte d’un pétale, tu es à fleur de peau

 Pour absorber ta douleur, il faut que je comprenne 

 La souffrance maudite d’une âme qui gangrène

 Je te vois fondre comme une bougie en flamme

 Et moi je brûle dans les ténèbres de mon âme

 Tu te noies devant moi, je ne peux te secourir

 Je te donne ma vie, c’est à moi de mourir

 Si ta carence d’amour est hélas existentielle

 Devrais-je lever ma main pour implorer le ciel 

 Comprendre comment, en toi le bon Dieu a mis

 Ce gouffre d’émotion, avide d’être rempli

 Dis-moi, à quel saint devrais-je donc me vouer 

 Que tu admettes enfin que je te suis dévoué 

 Tu es mon royaume, je me courbe et t’implore

                         Subir cette injustice, c’est accepter ce sort 

                         Impose-moi la mort et libère-toi de moi

                         Si j’avais un trône, j’abdiquerais comme roi

                         Des nuits sans sommeil, tu hantes mon esprit

                        Je me sens coupable pour en payer le prix 

                        Mon souffle, comme tout, a une pérennité

                        Je t’aime mon amour pour toute l’éternité.

                                                                                   

                                                                                        Ardavan Tabatabaï




#375307 Quand tu ne me reconnaîtras plus

Posté par Ardavan - 11 avril 2020 - 12:48

Déclaration et une belle prise de conscience 




#375233 L’Amoureux

Posté par Ardavan - 10 avril 2020 - 05:18

          À la recherche d’une moitié, j’errais à outrance

 Je planais d’amour, heureux d’apparence

Les signes se mêlaient et dans mon ignorance

         Une voix me striait, éveillant ma conscience 

J’observais la nature, belle par son essence

Et la vie reprenait, sa forme d’importance

Hésitant de donner sa chance à la chance

Sans craindre que ma tête coince sous la potence

De nouveau mon esprit reprenait la cadence

Forgeait sa carapace pour une nouvelle partance

Les rêveries aiguisaient, un nouveau fer de lance

         L’hymne à l’amour m’enivrait sur une danse

     

         La voix de la raison m’a soulevé par une anse

Celle de la patience qui impose la prudence

Pour que germe enfin le fruit de ma semence

Cette fougue de rependre l’âme et ma démence

Faire part de mes craintes avait une conséquence

         Que jaillisse le feu d’une vive intolérance 

         Étais-je de nouveau imprégné d’influence ?

         La peur et le doute, mes sombres accoutumances

         Je portais ce trophée, avec une telle aisance

         Je perdais vraiment le poids de sa présence

         À l’amour je trinquais, tirant ma révérence

         La joie de l’amour, c’est une vraie renaissance

         Ce coup rend aveugle et, en perdant ce sens 

         Les critiques des autres devinent de l’insolence

 

        L’arc à la main, guettant avec méfiance

        La mesquine atteinte, blasphémant sa prestance

        Une flèche dans le cœur a bien une résonance 

        L’oubli est le secret de sa grande résistance 

        Laissez aux tourtereaux la joie de la jouissance

        Une vie sans amour est une vie sans croyance.

                                                                    

                                                                       Ardavan Tabatabaï




#375173 J’accepte les défis à venir

Posté par Ardavan - 09 avril 2020 - 06:50

La vérité ne s'étouffe jamais. 




#375172 Amour

Posté par Ardavan - 09 avril 2020 - 06:38

Bravo, votre poème n'a point besoin d'image.

Oui la douleur fait partie intregrante de l'amour, comme la joie.  




#375073 Elle

Posté par Ardavan - 08 avril 2020 - 07:58

Chère Sinziana , votre commentaire est une pure poésie . Merci.




#375043 Elle

Posté par Ardavan - 07 avril 2020 - 05:01

D’où viens-tu 

Poète solitaire 

De mes nuits d’ivresse ?

Pour qui chantes-tu ces louanges

Avec tant de tristesse ?

Une femme est morte 

Et tu pleures ses caresses 

Était-elle ta mère, ta sœur 

Ta femme ou ta maîtresse ?

 

                                       Ardavan Tabatabaï




#374845 Le tailleur de pierre

Posté par Ardavan - 04 avril 2020 - 04:26

Symbolisme et hermétisme sur la voie de l'Unicité . Bravo . 




#374844 La porte bleue

Posté par Ardavan - 04 avril 2020 - 04:14

      Le tumulte de mon âme dans l’océan se dessine

      Avec force, la houle avance et se déchaîne

      Les rives apaisent cette colère divine

     Qui s’échoue en écume sur le sable sans haine

     Le ciel est bleu et m’inspire le néant

     La mer est étendue et sonne l’infini

     Les vagues réveillent mon esprit mécréant

     L’horizon est une ligne, qui cache la vie.

                                                            

                                                              Ardavan Tabatabaï




#374647 Myosotis

Posté par Ardavan - 01 avril 2020 - 07:17

Un petit moment d'evasion , quand la terre nous emmène vers le ciel .  :rolleyes:




#374633 Ineffable injustice

Posté par Ardavan - 31 mars 2020 - 10:18

 

On se courbe de douleur, d’une triste réalité

Veuf ou bien veuve sont une sombre fatalité

L’orphelin amputé de ses deux géniteurs

Continue son chemin, une épine dans le cœur

Il est une tragédie d’une douleur ineffable 

Une sentence de la vie qui est irréparable

Le temps s’arrête et ni Dieu ni le diable

Ne peut affliger cette peine injustifiable

Aucun mot n’existe dans ce riche vocabulaire

Quand s’éteint le souffle de la chair de sa chair 

La logique naturelle, parfois inéquitable

Laisse partir l’amour au sens véritable

L’enfant ne meurt pas, mais attend au-delà

Que viennent ses parents le rejoindre sur ses pas

Il vous prendra la main, d’un regard consolant

Pour vous dire pardon d’être parti avant.

                                                               Ardavan Tabatabaï




#374631 La lune et le loup

Posté par Ardavan - 31 mars 2020 - 09:31

Le temps qui passe

Souffle

Sur la frêle éternité

Une brise légère

Sur la douleur

D'être

 

Le vent

S'enivre

Du parfum de la pluie

Le mûrier

Murmure un poème

Au clair de la lune

La souffrance des corps

N'agite que les âmes trop brèves

 

Une pagode

En neige de juin

Une cabane

Sous le sapin

Des pandas de glace

Nous font des grimaces

Avec un rictus

En forme de lotus

 

Cueillir les magnolias

À dos de chenille

Et devenir un papillon

Chaque fois que hurle le loup

Le temps passe

Et tout devient cendre

Dis-moi, alors

Que deviendra l'Amour?

 

Un mal-aimé t'envoie la main

Un baiser, un ultime coucou

Et le temps qui passe

Nous réunira tous un jour

Dans un nid douillet

Et dans la paix de l'être

Bravo, c'est magnifique .




#374556 Derviche

Posté par Ardavan - 30 mars 2020 - 02:40

                                      

Tourne, derviche, tourne, car le monde t’appartient

Danse, derviche, danse, toi et Lui ne faites qu’un

Dans l’extase de l’amour, tu ne vois que Lui

Le son mystique t’emporte, pour Lui être uni

Tu reçois d’une main, de l’autre tu donnes

C’est Son souffle d’amour qui en toi résonne

Ton cercle sans fin ne voit qu’une image

Là où tu tournes, tu ne vois que Son visage

Cette pierre tombale, tu la portes sur ta tête

La rose blanche éclot, c’est un tourbillon de fête  

L’approche du divin, symbole de tous tes gestes

La joie et l’amour sont des énergies célestes

Tourne, derviche, tourne car le monde t’appartient.

                                                  Ardavan Tabatabaï

 

 




#374517 Y A COMME UN VIDE ou PAGE BLANCHE

Posté par Ardavan - 30 mars 2020 - 06:47

 

Comment vous décrire, ce vide sidéral

Où je n’entends plus rien que l’inaudible râle

D’un univers qui fond, sous mes yeux occultés,

Du moindre de mes sens, l’infinie cécité.

 

Tout la haut dans les cieux les étoiles s’enfuient

Le soleil s’éclipse sans l’astre de la nuit

Car même la lune hier si prolifique

N’est rien de plus qu’un astre terne et désertique

 

Rien ne brille la haut, les beaux nuages gris

Qui de vagues habillaient les coteaux sous la pluie

Sont partis dans un vent désespérément vide

Vers des terres que je sais cruellement arides.

 

Les grands arbres magiques aux ombres d’été

Qui cachaient nos amours aux regards hébétés

Semblent noir squelettes Sans même un sifflement

Ni d’une feuille morte le moindre bruissement.

 

Les volcans que l’on sait de nature, blagueurs

Brûlant villes et hommes a chaque fois qu’ils pleurent

Ne sont plus que terrils sans plus de fumerolles

Ni braises ni vapeurs que dans mes casseroles.

 

La terre si tendre, qu’elle fécondait l’espoir,

Ces vallons qui coulaient belles ombre du soir

L’odeur d’herbe coupée, les souvenirs d’enfance,

Le semeur n’y jette que le grain de l’absence.

 

La rivière, l’eau, et ces beaux poissons d’argent,

Qui charriait nos désirs et des cris d’enfants,

S’est figé de la source à son large estuaire

Immobile et sourde a mes dernières prières.

 

L’océan si profond que s’y noie l’univers

Ou les pêcheurs bretons font la frayeur des mères

Qui rend marins poètes et poètes marins

Ne respire guère plus que le verre dans ma main.

 

Et toi ma trop douce, que je revois passé

Pour la centième fois la mine embarrassée

Que peux tu faire pour moi alors que je sombre,

Je vois bien tu sais que tu recherches mon ombre

 

Ce vide qui transpire des pores de ma peau,

De même qu’il m’aspire, me fait froid dans le dos.

Je voulais tant de choses vous dire ce dimanche

Et je suis comme un con devant ma feuille blanche.

 

 

Cannes 2008  revu et corrigé Valeroure 2020

 

Bravo, j'ai voyagé avec votre poème, dans une nature aux parfums mystiques. 




#374511 Inaudible

Posté par Ardavan - 29 mars 2020 - 10:41

bonsoir

 

Inaudible.... vous voulez rire

on l'entend bien, ce cri d'un coeur viscéral,

la force du tambour, la peine des rêves.

texte poignant.

 

juste un regret, j,entend aussi un bruit de perceuse avec "perfore" ou ne vous alarmez pas j'ai l'esprit mal tourné.

 

félicitations   Philippe

Merci Philippe, le mot perfore est une allusion à la flèche qui perfore le coeur et à l'ulcère perforé ( par le stresse ).