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iah-hel

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Hors-ligne Dernière activité : juin 11 2018 08:21

#348419 De l'usage des maux

Posté par iah-hel - 10 juin 2018 - 08:54

Dans ce monde qui s'équilibre mots à maux

sur le fil vacillant d'un ou deux sentiments

plus rien ne raisonne... 

 

Ni le rire des enfants, ni celui des amants :

seul le silence des passants qui s'efface, d'une syllabe à l'autre...  

 

Sibyllin, il s'égraine dans un sentiment d'agonie,

comme un faux sang blanc, qui s'accorderait sur le néant...

 

10 juin 2018




#348121 Anathème

Posté par iah-hel - 04 juin 2018 - 12:11

En effet, la foi dans ce monde souvent sert à la mort.

Une réalité multi millénaire.... 

 

http://www.toutelapo...verset-deverse/

 

;)




#348091 ech'o

Posté par iah-hel - 03 juin 2018 - 09:36

 

Sur le papier consanguin de mes maux,

où je me délie d’anamour ;

je déraisonne en demi-teinte,

à demi-mot, 

à demi-nu…

 

Alors,

sous des allures discrètes,

sans arrogance aucune, 

la nuit se voile d’une dissonance parfaite ;

 

cherchant la raison de mon écho... 

 

 




#348090 Anathème

Posté par iah-hel - 03 juin 2018 - 09:28

Pendant que l'humanité projette son dessein mortifère

sur un monde qui se décharne, millénaires ;

 

je la regarde se disloquer de concepts en idéaux ...

 

Et l'homme, me direz-vous ?

 

Mais l'homme,

il titube le glaive à la main, 

Consacrés par ces livres saints,

Sacré con de se croire l'esprit saint, 

Dévoué à tué tous les siens !




#348043 Sylphide

Posté par iah-hel - 02 juin 2018 - 10:41

 

La chrysalide en suspens

Aux soies du temps s'effile,

S'essouffle et tambourine,

dans une pantomime...

 

Et comme ce vers en soi

Tisse l'encre qui m'habille,

je m'essouffle des maux,

que je déshabille ....

 

 




#347984 Sans tain

Posté par iah-hel - 31 mai 2018 - 03:57

Noir quand se meurt,

dans le vide de mes riens,

toutes les couleurs...




#347983 Noir

Posté par iah-hel - 31 mai 2018 - 03:56

Noir c'est noir!

Noir quand se meurt, dans le vide de mes riens, toutes les couleurs...


un Haïku réussi, profond, il n'y a rien à rajouter, sauf pénétrer dans les mystères de la nuit. Chutt !

merci




#347963 Noir

Posté par iah-hel - 31 mai 2018 - 10:21

L'ombre s'efface,
Quand la nuit invisible
Encre sa trace...




#347898 L’anonyme voyage de MR L...

Posté par iah-hel - 29 mai 2018 - 09:00

Le train s’immobilise en gare.

 

La porte s’ouvre dans un bruit effrayant, laissant apparaître la vision de ce qui n’aurait jamais dû être !

Tout le monde, ou presque, descend du wagon. 

Presque ? Il ne descendra définitivement plus, d’ailleurs, une balle dans la tête tirée à bout portant, a clos cette interrogation !

Sur le quai, les coups pleuvent !

Dans un désordre ordonné de numéros bien rangés, ces outils charnels au matricule encré jusqu’en leur chair, ces anonymes à l’étoile jaune seront parqués !

 

La cohue générale qui règne ici est volontaire et ne leur laisse de répit, il n’y a aucun mépris là-dessus !

Le corps de l’enfant  jeté là à même la terre, le tas de valises sans propriétaires, la poupée clouée sur le poteau, les souliers qui jonchent le sol, rien n’est dû au hasard. 

Quelques minutes se passent, puis la peur enveloppe les lieux, tel un oiseau de proie qui impose le silence.

 

Des hommes, des femmes, des enfants ;

un cri qui perce le silence. Quelle arrogance ! Une détonation l’efface d’un revers de décibel, d'un son bref qui empli le vide et qui crache ici toute son horreur…

Le corps s’effondre, sans briot, sans vie.

Pas un mot, pas un geste ni même un regard, juste la peur qui les efface… Un court instant, à l'interstice d’une émotion, une sensation étrange vient s’étrangler, dans ces gorges nouées.

Le kapo rengaine son arme, fait claquer ses bottes et se retire.

 

Silence !

 

Personne ne bouge. Tout semble suspendu : les secondes, les minutes, les sanglots, les râles, les heures, les jours, les nuits, le sang, l’urine, et tout s’écoule pendant que défile, moribond, le temps qui ne laisse ni échappatoire, ni illusion quant à cette issue ! Des regards vides se croisent, dans l’effroi et dans l’absence ; ces yeux, qui ne voient plus rien d’autre que l’horreur SS, fixent le reflet du néant dans ce miroir sans tain où dansent toutes leurs peurs… 

Abomination, déchirement, épidémie, décharnement, viol, dépression, traumatisme,  oppression, soumission, sélection, perfusion, exécution, pendaison, extermination. Et dieu que l’attente est longue…

Ne rien dire, ne rien faire, ne pas bouger ; ne pas tomber où osciller, ni même montrer le moindre signe de faiblesse, pas même un sursaut, ou une larme, car ici, la faiblesse est une fin en soi.

 

Il fait froid. 

Les pieds nus sur le sol glacé, par 30 au-dessous de zéro, ils attendent ; ils attendent indéfiniment...

Ils attendent un ordre, une humiliation, un choc, une persécution, un tortionnaire, un coup de revolver, une crémation, ils attendent que se résume ce qui n’aurait jamais dû être !




#347680 L’horloge de la vie !

Posté par iah-hel - 23 mai 2018 - 03:49

 

Fragments de mémoire démembrés, éclats de vie brisée,

jusqu’ à ce reflet qui se perd dans le miroir des faits et non-dit. 

Des actes révolus, des liens des faits ou manqués d’une émotion légère, 

abandonnés, mais toujours marqués par ce souvenir non consumé !

 

Le présent de l'imparfait, se conjugue à quel désir ?

Fichier(s) joint(s)




#347604 D’une situation à une autre…

Posté par iah-hel - 21 mai 2018 - 07:37

Entre ombre et lumière, il y a cette lueur que je perçois ;

instant saumâtre entre deux jeux séculaires, entre deux je ne sais quoi, entre deux...

Je ne sais pas ! 

 

On ne choisi ni le lieu, ni le jour, encore moins les heures.

C’est étrange, ce sentiment d’incertitude que régurgite le questionnement insoluble et perpétuel de l’avenir, lorsqu'il devient flou et que l’infini se perd dans l’indéfini d'un temps.

Y-a-t'il un début, y-a-t'il une fin ?

 

La vie enfante la mort, c’est une certitude ; rien à y changer, rien à y redire.

Je n’ai aucun mot pour conjuguer le sort à d'autres temps, que celui auquel il tend.

 

Pourtant, il arrive parfois que l’horloge s’échine sur le cadran,

elle court et me dévisage,

laissant de fil en aiguille s’échapper une lueur,

un visage, une interrogation... 

 

 




#347603 Reflet

Posté par iah-hel - 21 mai 2018 - 07:32

Envelopper ce qui nous échappe dans d'infinies bontés,

bien nouer l'écharpe pour ne pas oublier, 

que la vie nous écharde d'éphémères beautés. 




#347556 Nu-ances

Posté par iah-hel - 20 mai 2018 - 09:26

 

Articulations désarticulées,

inertie du passé ;

incidence des vies, indécence d’envie,

défroquées et titubant, je cherche un sens à l'envie.

 

Au loin, nudifiée, 

l’arythmique dissonante d’un pantin en fin de course

se démembre des questions de la vie !! 




#347537 Et si..

Posté par iah-hel - 19 mai 2018 - 10:51

Un songe s’esquisse, s’effile et fleur de ma pensée, distille d’opaques brumes aux reflets moirés ;
Jeu d’ombres chinoises où s’enlacent, insaisissables, d’étranges lueurs dans un mélange instable, cyclique et planétaire….
Charnel et d’une dualité précaire, dans ce clair-obscur éclot au contrefort d‘une incertitude, s’essouffle le murmure qu’aucun bonheur n’existe dans la solitude.
 

 




#347522 Vox Populi

Posté par iah-hel - 19 mai 2018 - 07:11

Toujours ce même syndrome du mouton ;

Inhérent aux masses, il avance, aveugle et con !

Toujours ce même syndrome du ''qu’en dira-t-on'',

Du regard de l’autre dans la suspicion…

Et ce symptôme d’inertie qui le confond et le colle au fond ;

jusqu'a que la merde obstrue le siphon !