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Écrire

Posté par Emrys, 28 janvier 2018 · 2 476 visite(s)

Écrire,
serait-ce faire de la résistance
sur un terrain miné ?
Serait-ce un combat d'avance perdu ?
Serions-nous déjà vaincus ?
 
Déjà nos cadavres pourrissent
dans la boue et la pisse,
sans un chant de bataille
quand la fin nous tiraille.
Comme des chiens nous aboyons.
 
La caravane des images
passe et nous dépasse,
indifférente et tranquille.
Sommes-nous des quilles
Sur lesquelles le temps tire
des boulets rouges ?
 
Venez vous joindre au combat,
vous les gueux, les illettrés !
Venez prendre place au gala !
Venez venez mourir en vers,
vous du verbe les estropiés !
Je vous offre une place en enfer



 

S'il ne devait me rester qu'une pensée
Si je devais perdre tout ce que je sais
J'écrirai sur mes cahiers bleus d'écolier
Ces trois mots que je n'aurais pas oubliés

Oui à la 1ère question. Non aux 2 suivantes (qui n'en font qu'une...) - et ce, malgré les apparences. La caravane (superficielle) des images passe et s'efface; l'écriture (en profondeur) perdure, invisible ou presque...

J'aime beaucoup votre optimisme cher ami poète.

Je le suis aussi, résolument..

Mais aussi, ne sont-ce que des apparences ?

Je le crois...

Je comprends aussi cette croyance...

Finalement vous êtes un homme de foi pure.

 

Je n'ai malheureusement pas cette chance (ayant étudié longtemps les sciences, mes croyances - même scientifiques-sont entachées de doutes)

 

Posté par Mystique-B-NSTL-112131 le 7/02/2018 22:16 GMT [Lien]
Ceci n'est pas une réplique





Ecrire ?

Ecrire timidement, pour rire, une satire ;
se joindre aux résistants, face aux satyres,
avec flûte, plume, gants, pour les faire fuir.

Se retrouver dans un désert onirique
au gré du sable de dunes mythiques
pour une joute de blablas ironiques
comme au temps des 42 BouLeTs hystériques

Palabrer en nos sociétés [secrètes] à peine voilées...
Mais le temps passe, il est l'heure (9h06)
de nous retirer en nos demeures,
retrouver Morphée, poil au nez.



 

Je tiens à partager ces répliques relatives au même texte sur un autre site

 

Posté par Ambrosius-J-PSY-117586 le 8/02/2018 06:50 GMT [Lien]

Bravo Mystique !

Aucunes fausses notes dans le concert des maux dits.

 

Posté par Galiboot-O-NSTL-93584 le 8/02/2018 11:52 GMT [Lien]

L'enfer, c'est les autres.
Pourtant, l'humain n'est pas fait pour vivre seul.
Aussi, ensemble, liguons-nous contre les forces maléfiques.
Celles qui nous tiraillent, nous viennent de l'intérieur et non du Nécronimicon.

 

Posté par Ambrosius-J-PSY-117586 le 8/02/2018 20:57 GMT [Lien]Posté par Galiboot-O-NSTL-93584 le 8/02/2018 11:52 GMT [Lien]

L'enfer, c'est les autres.
Pourtant, l'humain n'est pas fait pour vivre seul.
Aussi, ensemble, liguons-nous contre les forces maléfiques.
Celles qui nous tiraillent, nous viennent de l'intérieur et non du Nécronimicon.
====


L'enfer c'est les autres ?
En plein Huis Clos là... Pfff ! Sartre et ses problèmes existentiels !

Et puis Lovecraft et son Necronomicon (et pas Nécronimicon)...Décevant.

Bref, plus juste est ton analyse Galiboot quant à celles qui nous tiraillent, nous viennent de l'intérieur (là est l'enfer).

 

Posté par Mystique-B-NSTL-112131 le 10/02/2018 09:26 GMT [Lien]

Ceci n'est pas une Lettre à Élise (1)

[mode troll ON]


Très cher citoyen Ambrosius,

Je vous informe officiellement que
vos réponses sont accueillies à leur juste valeur,
Càd simple-ment, humble-ment, mystique-ment, folle-ment, digne-ment, savoureuse-ment, passionné-ment, paranoïaque-ment...
( et coetera, on ne va pas y passer le dictionnaire académique, hein ? Scrogneugneu !)

Cependant, une question se pose à la relecture :
Dans cet article, n'appelez-vous à la résistance, que les
"gueux, illettrés, estropiés" ???

Peu importe la réponse,
Juste vous faire part de mon mécontentement, ma colère, ma révolte,
(pour mes autres sentiments du même ordre, consulter tout ouvrage non académique)
car je refuse catégoriquement de me faire insulter de la sorte,
Joignant bon nombre d'autres citoyens qui sont fort loin d'être des
gueux illettrés estropiés ... !!! (Quoi que) (1)

En fin, il semble primordial de vous signaler que
"C'est tout ce que j'ai à dire sur ce sujet".

Ami Calmant et Amoureuse-ment Vôtre, Oupas,

Alice au Pays des Mères Veillent.


[mode troll OFF]







Bon cycle, citoyen-ne-s ! Zou.


(1) "quoi que..." clin d'œil à Raymond Devos. Rip.

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Vous vous êtes échoués sur mes rives ?
Qu'importe comment,
qu'importe pourquoi
la dérive !
Vous êtes ici de pas-sage.
Laissez s'il vous plait
à l'entrée vos ba-gages.
Si je n'ai pour vous
pas encore de visage,
Apercevoir le vôtre m'oblige.
Hors de question que je vous néglige !
Permettez que
je vous guide sur mes terres !
Allons en extraire quelques vers



Les textes en prose

Ni cri ni geste-- Totale extinction -- La do mi ré fa la-- Concerto en sol-enterrement classique -- Unter den Linden -- Den a Noc-- L'enfant de sable

Les triptyques en prose

L'Aujourd'hier: Hier, l'attente -- Aujourd'hui, je te souris... -- Demain, on ne meurt que deux fois
L'ombre: L'ombre en été -- L'ombre en automne -- L'ombre en hiver

Les textes en série

Vacuum City
Veuillez déposer vos bagages -- Le temps de la métamorphose -- Si tout commence un jour

Les triptyques en vers

Recollection: Le départ--Les fausses larmes --Le compromis
La Clé: ...de la chambre -- ...du fragile édifice de sa vie -- ...d'une nuit entre toutes les nuits
Rendre ou se rendre: Je vous rends vos rêves -- Je rends mon corps à la terre -- Où se rendent nos âmes ?

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