michelconrad' Blog

Ce qui te brûle les mains,
c’est le livre de la vie,
 
il contient la couleur des jours,
la saveur des nuits,
 
et l’on en tourne les pages,
jusqu’à l’oubli des blessures,
 
jusqu’à ce qu’il se consume
et rejoigne l’immensité.
 
 
24/7/18...

Terre de silence,
où il faut revenir
pour entendre la petite musique
des siècles,
 
terre de labeur,
repliée sur elle-même,
qui ne se donne pas
au premier venu,
 
terre lorraine
où les clochers des églises
sont les fanions de la foi,
 
terre rude,
que l’hiver rudoie,...

Âme qui s’effraie de l’amour,
à la tristesse non feinte,
tu as mis tes beaux atours,

 
je prie les Saints et les Saintes,
pour obtenir ta tendresse :
à rien ne servent mes plaintes !

 
Désespérant des caresses,
j’ai pour écho le silence,
et je vis dans la détresse,...

Dans la rue où tu passes,
ce ne peut être en vain
 
qu'un soleil du matin
a enflammé la rose.
 
18/7/18
 
 
 
"La rose" (18/7/18) Tous droits réservés
 
https://nsa39.casima...74309238333.jpg
 

Empêche-t-on d'aimer,
empêche-t-on
 
la fleur
de se tourner vers le soleil ?
 
17/7/18
 
 
 
 
 
 
"Le tournesol" (16/7/18). Tous droits réservés
 
https://nsa39.casima...73611349584.jpg
 

La Nature atteint, sans l'homme, une harmonie absolue. Tout y trouve un usage, tout y est nécessaire, au risque de disparaître. L'art a les mêmes règles : seul subsistera ce qui est nécessaire à nos âmes errantes.
 
 
17/7/18
 

La joie serait immense
et la nuit écartée,
estompée la souffrance
le silence brisé
 
et la nuit écartée,
lorsque le cœur s'envole,
le silence brisé,
retrouvée, la parole,
 
lorsque le coeur s'envole,
dans l'éclat de la chance,
retrouvée, la parole,
la joie se...

Au XIII ° siècle, Rumi écrit : « la blessure est l’endroit par lequel la lumière entre en vous ». Sept siècles plus tard, René Char écrit : « la lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil ».
 
Au XIX ° siècle, Dostoïevski...

On ne crée pas une œuvre : une œuvre nous attend. On ne décide pas d’aimer : un amour nous arrive, – comme le grand soleil, par un beau jour d’été.
 
 
 
 

10/7/18
 
 
 
"Miroirs des matins " (12/7/18). Tous droits réservés
 
https://nsa39.casimag...

Dans chaque événement qui surgit, dans ce que l’on crée, dans les êtres que l’on rencontre, il y a ce qui relève de l’anecdote et ce qui relève de l’éternité. L’un et l’autre se complètent en une muette dialectique. Nos désirs sont la soif, jamais étanchée, du...